[Cox, Michael] Le livre des secrets

Résumé de l'éditeur :
A Paris, en 1876, Esperanza Gorst, jeune orpheline de 19 ans, est élevée par une mère adoptive française et un précepteur anglais. Elle est envoyée à Evenwood pour y devenir la femme de chambre de la baronne Emily Tansor. Elle doit aussi y découvrir les secrets de sa nouvelle maîtresse, au sujet d'une injustice commise vingt ans plus tôt, à laquelle elle serait elle-même liée.

Quatrième de couverture:
Evenwood est une sombre bâtisse victorienne. Ce qui ne paraît pas gêner la baronne Tansor, établie dans ce manoir où son fiancé fut tué. La jeune Esperanza est moins sensible au charme du lieu : devenue femme de chambre de la baronne afin de découvrir les noirs secrets qu'elle dissimule, elle ne peut ouvrir un placard sans y trouver un cadavre...

Biographie de Michael Cox (tiré du site EVENE)
Vers douze ans, Michael Cox découvre et se passionne pour le monde victorien de 'David Copperfield', de 'Great Expectations' et de Dickens en général. Après avoir obtenu son diplôme à l'université de Cambridge en 1971, il se lance dans la musique comme parolier et chanteur, avec trois albums à son actif. En 1977, il rejoint la maison d'édition Thorson Publishing Group, avant de devenir, en 1989, éditeur de livres de référence chez Oxford University Press. Après son premier livre, une biographie de l'érudit M.R. James, Michael Cox publie nombre d'anthologies dont 'The Oxford Book of English Ghost Stories' (1986) et 'The Oxford Book of Victorian Ghost Stories' (1991). En 1991, il compile 'A Dictionary of Writers and Their Works' et en 2002, il publie un livre de référence 'The Oxford Chronology of English Literature' avec 30 000 titres et 4000 auteurs de 1474 à l'an 2000. En 2004, une cécité naissante suite à un cancer, déclenche chez Michael Cox l'écriture d'un livre qu'il portait en lui depuis trente ans et qu'il rédige en dix-huit mois : 'La nuit de l'infamie, une confession' (2007), son premier roman, mélange de thriller et de roman historique situé dans l'Angleterre des années 1850.

J'ai La nuit de l'infamie dans ma PAL, j'avoue que le résumé m'avait fait très envie !
Par contre, je ne savais pas qu'il y avait une "suite" à ce livre. Ton avis me fait envie en tout cas !
Quand j'aurais lu La nuit de l'infamie (et si ça me plait bien sûr), je me laisserai peut être tenter...

Oui Arutha mais tu peux lire les deux livres indépendamment ce n'est pas un problème, tu vois , je n'avais pas lu "La Nuit de l"infamie" et pourtant çà ne m'a pas gêné pour lire sa suite... qui en fait est plutôt un prolongement du livre. Tu vas te régaler quand tu le liras...

Mon avis :
J'ai été ravi de participer à ce partenariat, car c'est le deuxième que je fais et je n'ai pas été déçu par les livres jusque là!!
J'ai beaucoup aimé les intrigues qui se déroulent dans cette magnifique famille et maison du XIXème siècle et je l'ai dévoré de la première jusqu'à la dernière page. Le personnage de Esperanza Gorst m'a aussi beaucoup plu. Mais, je me suis un peu perdu dans la longueur du livre (plus de 700 pages) et surtout dans les noms des personnages (tous ces personnages qui changent de nom tout le temps, çà m'a un peu perturbée et je ne savais plus qui était qui). Heureusement, le livre était bien découpé en chapitres et sous - chapitres ce qui nous aider à bien nous repérer dans le livre.
Malgré ces petits dérangements, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ignorais que c'était la suite de La Nuit de l'infamie, donc par curiosité, j'essaierai de le lire aussi...

oui je reconnais que parfois je me suis un peu énervée sur les personnages à savoir qui était qui, entre les serveurs et toux ceux de l'extérieur de la famille, entre le passé et le présent... je comprends tout à fait ce que tu veux dire

Je viens de tourner la dernière page de ce roman avec une certaine tristesse car l'histoire est terminée. Je pense qu'il existe peu de roman qui puisse tenir le lecteur en haleine pendant 743 pages. C'est chose réussie par feu Monsieur Michael COX.

C'est un véritable coup de coeur.

Je tiens à remercier vivement les éditions POINTS et le forum PARTAGE LECTURE pour nous avoir proposé ce partenariat.

Je ne dirai aucun mot sur l'histoire en elle-même pour laisser tout le plaisir de la découverte et du mystère aux futurs lecteurs.

L'auteur nous captive dès les premières pages du roman par une histoire, peu banale et remplie de rebondissements, se déroulant au 19ième siècle pendant l'époque victorienne. Il est parvenu avec brio à nous projeter dans cette époque lointaine. Il a été difficile de poser ce livre avant de l'avoir dévoré entièrement et ce, grâce au suspence continu et grandissant au fil des pages.

On ne peut que se prendre d'amitié avec le personnage principal, Alice. On suit son parcours avec intérêt. Elle prend vie petit à petit au rythme des mots. On voit son personnage évolué et s'épanouir totalement à la fin du roman. On suit également avec curiosité son enquête pour mettre à jour la vérité.....

L'histoire se déroule sur plusieurs années ce qui permet de prendre connaissance avec une multitude de personnages. Il n'était pas toujours évident de ne pas confondre l'un avec l'autre.
Mais chacun des personnages possède un caractère bien particulier. C'est avec beaucoup de talent qu'ils nous sont présentés tant au niveau psychologique qu'au niveau physique.

Des relations familiales complexes et très inattendues liées certains personnages. Je me suis étonnée à plusieurs reprises de certaines découvertes qui mettent du piments au récit.

L'histoire pourrait paraître assez complexe avec tous les mensonges, les tromperies, et les rebondissement inattendus. Mais l'auteur arrive à nous donner des explications claires et concises ainsi que des indices nous permettant de suivre le récit.

J'ai particulièrement apprécié l'écriture aboutie et directe de l'auteur. L'utilisation d'un vocabulaire recherché est agréable à la lecture.

Quel bonheur de se promener dans la demeure du château d'Evenwood. On aurait pu croire aisément que l'on se trouvait au côté d'Alice lors de sa découverte des lieux tellement l'auteur donne vie à toutes les descriptions.

L'auteur nous fait également voyager de Madère à Paris en passant par l'Italie et pour se finir à Evenwood. Quel périple, je n'ai pas eu le temps de reprendre mon souffle !

Je pense que l'auteur a voulu par son récit nous montrer que les sentiments d'amour peuvent mener à mal les intentions des hommes et avoir des conséquences désastreuses.


"Une ombre, pourtant, plane toujours sur nous. Jamais, nous n'échapperons à l'emprise des événements que nous avons vécus, surtout ici, en ce lieu où le passé sature jusqu'à l'air que l'on respire. Nous avons beau faire, pour le bien de notre fils, nous sommes incapables de nous libérer totalement des liens qui nous rattachent à ce que nous avons été. Je crois que nous n'y parviendrons jamais."
Page 740

Je le note aussi!! Ce roman semble vraiment intéressant