[Thiollier, Anne] Miettes de lettres
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Votre avis sur Miettes de lettres d'Anne Thiollier
[Thiollier, Anne] Miettes de lettres
Titre : Miettes de lettres.
Auteur : Anne Thiollier.
Editeur : Seuil jeunesse.
Nombre de pages : 172.
Quatrième de couverture :
Fengfeng et ses parents ont quitté leur pays pour s’installer à Paris. Toutes les semaines, il écrit à sa grand-mère restée en Chine, mais lui cache la vérité : il fait gris et sombre, et il n’a pas d’amis. Alors pourquoi, un jour, découvre-t-il, glissées dans un cahier, des menaces ?
A travers le portrait d’un adolescent parachuté dans une culture qu’il ne décode pas, Anne Thiollier nous invite à découvrir les us et coutumes d’une communauté.
Mon avis :
Ce livre est un très beau roman. Le point de vue utilisé est celui de Fengfeng. Ce jeune adolescent chinois a émigré en France trois ans plus tôt, il a surmonté de nombreuses difficultés et ses rêves se sont envolés. En effet, Fengfeng n’a pas d’amis, ses parents sont débordés par leur travail et ne lui demandent qu’une chose : une obéissance totale. La communication passe mal, non seulement entre Fengfeng et ses parents, mais aussi entre son père et sa mère : les querelles deviennent incessantes et le jeune garçon, tout comme le lecteur, en est réduit à conjecturer leurs causes. Aussi se confie-t-il à sa grand-mère, d’une manière idéalisée, comme le lui ordonnent ses parents, et d’une manière réaliste, dans un cahier qu’il tient spécialement à cet effet.
Le roman parle de la difficulté à s’intégrer, du racisme ordinaire, sans fard. Il pointe les laissés-pour-compte de la société, du jeune homme jardinier mais SDF à la jeune chinoise sans papiers. Il n’adopte pas un optimisme béat : il constate leur situation, il ne prétend pas qu’un jeune ado, qui doit se débattre avec ses propres problèmes (il est menacé dans son collège, ses parents souhaitent le déscolariser pour qu’il travaille) puisse leur venir en aide. Il bouscule aussi les idées reçues : Fengfeng va devenir ami avec le cancre de la classe, et la solidarité entre eux ne sera pas un vain mot.
Ce roman, écrit dans un style fluide et agréable, nous invite aussi à découvrir la culture et les traditions chinoises, en dressant des parallèles avec notre culture occidentale, grâce au regard aiguisé de Fengfeng, qui souhaite s'intégrer sans perdre ses racines.
Miettes de lettres est un beau roman sur l'amitié et la tolérance.
Auteur : Anne Thiollier.
Editeur : Seuil jeunesse.
Nombre de pages : 172.
Quatrième de couverture :
Fengfeng et ses parents ont quitté leur pays pour s’installer à Paris. Toutes les semaines, il écrit à sa grand-mère restée en Chine, mais lui cache la vérité : il fait gris et sombre, et il n’a pas d’amis. Alors pourquoi, un jour, découvre-t-il, glissées dans un cahier, des menaces ?
A travers le portrait d’un adolescent parachuté dans une culture qu’il ne décode pas, Anne Thiollier nous invite à découvrir les us et coutumes d’une communauté.
Mon avis :
Ce livre est un très beau roman. Le point de vue utilisé est celui de Fengfeng. Ce jeune adolescent chinois a émigré en France trois ans plus tôt, il a surmonté de nombreuses difficultés et ses rêves se sont envolés. En effet, Fengfeng n’a pas d’amis, ses parents sont débordés par leur travail et ne lui demandent qu’une chose : une obéissance totale. La communication passe mal, non seulement entre Fengfeng et ses parents, mais aussi entre son père et sa mère : les querelles deviennent incessantes et le jeune garçon, tout comme le lecteur, en est réduit à conjecturer leurs causes. Aussi se confie-t-il à sa grand-mère, d’une manière idéalisée, comme le lui ordonnent ses parents, et d’une manière réaliste, dans un cahier qu’il tient spécialement à cet effet.
Le roman parle de la difficulté à s’intégrer, du racisme ordinaire, sans fard. Il pointe les laissés-pour-compte de la société, du jeune homme jardinier mais SDF à la jeune chinoise sans papiers. Il n’adopte pas un optimisme béat : il constate leur situation, il ne prétend pas qu’un jeune ado, qui doit se débattre avec ses propres problèmes (il est menacé dans son collège, ses parents souhaitent le déscolariser pour qu’il travaille) puisse leur venir en aide. Il bouscule aussi les idées reçues : Fengfeng va devenir ami avec le cancre de la classe, et la solidarité entre eux ne sera pas un vain mot.
Ce roman, écrit dans un style fluide et agréable, nous invite aussi à découvrir la culture et les traditions chinoises, en dressant des parallèles avec notre culture occidentale, grâce au regard aiguisé de Fengfeng, qui souhaite s'intégrer sans perdre ses racines.
Miettes de lettres est un beau roman sur l'amitié et la tolérance.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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