[Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
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Votre avis sur "On ne badine pas avec l'amour" d'Alfred de Musset
[Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Titre : On ne badine pas avec l'amour
Editions : Pocket
Pages : 95
Editions : Pocket
Pages : 95
Présentation de l'éditeur :
Le jeune seigneur Perdican devrait épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible.
Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.”
Mon avis :
Voila ma première pièce de théâtre de Musset que je lis. Facile, très bien écrite et rapide à lire. Tout est dans l'efficacité. Musset va directement là où le bat blesse. Perdican et Camille sont promis l'un à l'autre depuis leur plus tendre enfance mais ce dessein va être perturbé. Perdican est amoureux de sa cousine mais refuse de l'admettre. Camille, elle, n'accepte pas que la relation amoureuse entre un homme et une femme ne soit par éternelle et décide de prendre le voile pour ne pas aimer un homme qui risquerait de la faire souffrir. Dès le départ, elle se refuse à Perdican. Entre les deux, il y a Rosette, la soeur de lait de Camille, qui sera prise finalement comme un “appat” : rendre jalouse Camille avec des rendez-vous galants donnés par Perdican, sa cousine étant cachée à proximité, mais également lorsque Camille cache Rosette derrière une tapisserie pour qu'elle puisse entendre de la bouche même de Perdican qu'il est bel et bien amoureux de sa cousine.
En 95 pages, Musset nous délivre l'orgueil de chacun, le refus de céder à l'autre tout en gardant un espoir d'ouverture sur cette relation. On met à mal une jeune fille qui n'a rien demandé et cela tourne finalement au drame.
Tout va mal dans cette pièce, du début à la fin, et mon passage préféré, et le plus célèbre d'ailleurs, est celui-ci :
“On ne badine pas avec l'amour” est toujours d'actualité malgré les siècles qui sont passés.
Le jeune seigneur Perdican devrait épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible.
Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie.”
Mon avis :
Voila ma première pièce de théâtre de Musset que je lis. Facile, très bien écrite et rapide à lire. Tout est dans l'efficacité. Musset va directement là où le bat blesse. Perdican et Camille sont promis l'un à l'autre depuis leur plus tendre enfance mais ce dessein va être perturbé. Perdican est amoureux de sa cousine mais refuse de l'admettre. Camille, elle, n'accepte pas que la relation amoureuse entre un homme et une femme ne soit par éternelle et décide de prendre le voile pour ne pas aimer un homme qui risquerait de la faire souffrir. Dès le départ, elle se refuse à Perdican. Entre les deux, il y a Rosette, la soeur de lait de Camille, qui sera prise finalement comme un “appat” : rendre jalouse Camille avec des rendez-vous galants donnés par Perdican, sa cousine étant cachée à proximité, mais également lorsque Camille cache Rosette derrière une tapisserie pour qu'elle puisse entendre de la bouche même de Perdican qu'il est bel et bien amoureux de sa cousine.
En 95 pages, Musset nous délivre l'orgueil de chacun, le refus de céder à l'autre tout en gardant un espoir d'ouverture sur cette relation. On met à mal une jeune fille qui n'a rien demandé et cela tourne finalement au drame.
Tout va mal dans cette pièce, du début à la fin, et mon passage préféré, et le plus célèbre d'ailleurs, est celui-ci :
“Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; tout le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé…” (Acte II - Scène 5)
“On ne badine pas avec l'amour” est toujours d'actualité malgré les siècles qui sont passés.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Je l'avais lu pendant mon adolescence et en garde pourtant un bon souvenir
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
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Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
comme je l'ai dit dans un autre sujet, je suis amoureuse de cette pièce
audreyzaz- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3345
Age : 38
Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Je viens de le finir. Moi qui n'aime pas les pièces de théâtre, j'ai été agréablement surprise !
Une bonne histoire, qui va à l'essentiel. Style simple. Facile et rapide à lire.
De bons rebondissements. Un dénouement improbable.
Un très bon livre !
Une bonne histoire, qui va à l'essentiel. Style simple. Facile et rapide à lire.
De bons rebondissements. Un dénouement improbable.
Un très bon livre !
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
C'est une de mes pièces préférées. Une des premières que j'ai lue, aussi. On se retrouve vraiment dedans, et on ne peut qu'être touché. Je souligne aussi le dénouement de cette pièce, très inattendu et d'autant plus marquant.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Un de mes livres préférés... une pièce indétronable! Comme toi Audrey, je dirais que je suis amoureuse de cette pièce !!
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Une pièce que j'adore! J'en ai interpreté un extrait avec des amies l'année passée dans le cadre d'un cours de français, et depuis je suis pleine d'admiration pour la justesse avec laquelle elle est écrite.
Et je suis d'accord avec toi; ton passage préféré est vraiment le meilleur de la pièce!
Et je suis d'accord avec toi; ton passage préféré est vraiment le meilleur de la pièce!
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
ma pièce de théatre préféré qui me renvoie à mon adolescence et pleins de souvenirs associés... dont le passage cité plus haut... clin d'oeil à toi Romain !
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Je n'ai pas été emballée par cette pièce de Musset. Camille et Perdican se tournent sans cesse autour mais je n'ai pas vraiment ressenti l'amour entre les deux personnages, je n'ai pas trouvé cela assez fort. Elle est tout de même facile à lire mais ce n'est pas une pièce que je relirais pour le plaisir. Mais il y a tout de même un point intéressant, la fin de cette pièce montre ce qui peut arriver à force de jouer avec les sentiments des autres.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Ma pièce préférée, je la connais par coeur ♥. J'aime beaucoup la façon d'être de Camille ♥.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Le titre dit tout: on ne doit jamais jouer avec le sentiment amoureux, sous peine de mort... Cette pièce est d'une efficacité redoutable, quand je pense (je viens de vérifier!) que Musset l'a écrite à 24 ans.... J'ai revu cette pièce l'an dernier, dans un théâtre en Belgique, avec une mise en scène moderne et dépouillée: la fin, ces deux jeunes gens de part et d'autre du cercueil, sur l'avant-scène, ça donnait froid dans le dos... Et les phrases de Musset qui claquent, oui la citation donnée par l'invité qui présente la pièce est aussi ma préférée, et elle définit bien Musset.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] On ne badine pas avec l'amour
Mon avis :
J’ai aimé mais sans plus. C’était la première fois que je lisais une œuvre d’Alfred de Musset et son écriture m’a plu mais je n’ai éprouvé aucune compassion, aucun attachement particulier pour les personnages, surtout pour Camille. Dédaigneuse au début, elle a choisi de se faire religieuse pour ne pas connaitre les affres et les souffrances de l’amour alors même qu’elle n’a encore jamais aimé ou été aimé en retour, se basant sur le seul discours de ses compagnes de couvent, désabusées, trahies par leur mari ou leur amant. Elle pense tout connaitre alors qu’elle n’a même pas encore vécu ! Petit à petit, elle va s’ouvrir à son cousin, lui confier ses doutes, ses craintes. Finalement, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. Elle est très inconstante. Pire, elle semble refuser dans le même temps que son cousin soit heureux avec une autre et se montre alors cruelle, méchante. Celui-ci ne vaut guère mieux, en utilisant Rosette, la sœur de lait de Camille, comme l’instrument de sa vengeance. Je retiendrai surtout le thème de l’amour dont parle si bien Musset ! Pour détendre l’atmosphère, la rendre moins noire et triste, il a introduit des personnages comiques, presque grotesques : les chœurs, Maître Bridaine et Maître Blazius, qui se disputent les faveurs du baron, père de Perdican et oncle de Camille. Ils n’ont finalement pas d’autre intérêt et j’avoue que leurs fanfaronnades m’ont lassée à force ! Une pièce tragi-comique qui se lit très vite mais que je ne pense pas garder en mémoire très longtemps…
J’ai aimé mais sans plus. C’était la première fois que je lisais une œuvre d’Alfred de Musset et son écriture m’a plu mais je n’ai éprouvé aucune compassion, aucun attachement particulier pour les personnages, surtout pour Camille. Dédaigneuse au début, elle a choisi de se faire religieuse pour ne pas connaitre les affres et les souffrances de l’amour alors même qu’elle n’a encore jamais aimé ou été aimé en retour, se basant sur le seul discours de ses compagnes de couvent, désabusées, trahies par leur mari ou leur amant. Elle pense tout connaitre alors qu’elle n’a même pas encore vécu ! Petit à petit, elle va s’ouvrir à son cousin, lui confier ses doutes, ses craintes. Finalement, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut. Elle est très inconstante. Pire, elle semble refuser dans le même temps que son cousin soit heureux avec une autre et se montre alors cruelle, méchante. Celui-ci ne vaut guère mieux, en utilisant Rosette, la sœur de lait de Camille, comme l’instrument de sa vengeance. Je retiendrai surtout le thème de l’amour dont parle si bien Musset ! Pour détendre l’atmosphère, la rendre moins noire et triste, il a introduit des personnages comiques, presque grotesques : les chœurs, Maître Bridaine et Maître Blazius, qui se disputent les faveurs du baron, père de Perdican et oncle de Camille. Ils n’ont finalement pas d’autre intérêt et j’avoue que leurs fanfaronnades m’ont lassée à force ! Une pièce tragi-comique qui se lit très vite mais que je ne pense pas garder en mémoire très longtemps…
Invité- Invité
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