[Willis, Connie] Sans parler du chien
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[Willis, Connie] Sans parler du chien
Titre : Sans parler du chien
Auteur : Connie Willis
Genre : SF
Résumé :
Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l'un deux, effectue ainsi d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c'est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l'incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
Mon avis :
Que dire de ce livre ? Tout d'abord, il est BOURRE de références littéraires, et également historiques. J'avoue n'avoir remarqué que très peu de références, sachant que ma culture en livres "classiques" est faible. Heureusement, j'ai lu ce livre pour une lecture commune, et comme mes copains de lecture avaient une culture un peu plus élargie que la mienne, nous avons pu mettre en commun les différentes références que l'on trouvait, et les expliquer.
Les personnages de ce livre sont excellemment décrits, ils sont drôles, émouvants, agaçants, un peu bêbêtes pour certaines, attachants et attendrissants. Nous avons donc un panel de personnages assez impressionnant, tant par leur diversité, que leur complémentarité également. Cela permet d'avoir des dialogues parfois loufoques, parfois très sérieux, mais toujours très bien menés. Cela a donné des situations vraiment excellentes.
Nous avons tout d'abord notre personnage principal, Ned Henry, cet historien qui voyage dans le temps à la recherche de la potiche de l'évêque, et qui doit par la suite remettre en ordre les décalages temporels qui ont été crées à cause de Verity, une autre de ses collègues, spécialisée dans les années 30 et les livres policiers. Ces deux personnages créent un couple très intéressant, ils se complètent beaucoup je trouve, et je les apprécie grandement.
Nous avons ensuite des personnages animaux qui ont un rôle important au sein du livre. Tout d'abord le chien Cyril, ce gros patapouf qui ne pense qu'à dormir dans le lit de Ned. Et puis la Princesse Arjumand, la chatte mangeuse officielle des poissons hors de prix du père de sa maitresse ! Ces deux animaux forment également un très bon couple, j'adore les situations dans lesquels ils se fourent.
Je citerai également Baine, le majordome de la famille Mering. C'est un homme qui prend vraiment à coeur sa profession, et qui se plie en quatre pour ses maitres. Mme Mering est d'ailleurs une bonne femme horrible et qui ne doit pas se rendre compte de tout ce qu'elle demande à son homme de maison. Sa fille, Tossie, est relativement cruchotte, elle n'a jamais appris à réfléchir avec sa cervelle. Mais ces deux femmes sont à l'origine de certaines scènes vraiment chouettes.
Ce livre a un petit défaut. C'est qu'au cours de la lecture, parfois, il faut arrêter de faire fonctionner son cerveau et ne pas essayer de tout comprendre. Tous les détails sur les décalages temporels, les paradoxes, j'avoue avoir eu du mal, et je n'ai pas souvent compris ce qu'il se passait réellement. Et parfois, c'était tellement confus et incompréhensible pour moi, que ça m'a ennuyé. Mais c'était relativement minime, je l'avoue, et ça n'a pas de quoi gâcher mon impression générale sur le livre.
Autre petite chose assez particulière, c'est que malgré le fait que j'appréciais beaucoup ma lecture, j'avais un mal fou à ouvrir le livre. Mais une fois le livre ouvert, il n'y avait plus de soucis, j'étais lancée et je suivais avec joie les aventures de Verity et Ned.
Une lecture vraiment intéressante, une auteure qui écrit magnifiquement bien et qui arrive à nous pondre une histoire qui tient la route, qui mêle des passages drôles, historiques, sérieux, romantiques ... Bref, un très bon livre. Ça m'a donné envie de lire dans quelques temps (mais pas tout de suite, j'avoue), Le grand livre de cette fameuse Connie Willis.
Auteur : Connie Willis
Genre : SF
Résumé :
Au XXIe siècle, le professeur Dunworthy dirige une équipe d'historiens qui utilisent des transmetteurs temporels pour voyager dans le temps. Ned Henry, l'un deux, effectue ainsi d'incessantes navettes vers le passé pour récolter un maximum d'informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi. Or c'est à ce même Henry, épuisé par ses voyages et passablement déphasé, que Dunworthy confie la tâche de corriger un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues, qui a sauvé un chat de la noyade en 1888 et l'a ramené par inadvertance avec elle dans le futur. Or l'incongruité de la rencontre de ce matou voyageur avec un chien victorien pourrait bien remettre en cause... la survie de l'humanité !
Mon avis :
Que dire de ce livre ? Tout d'abord, il est BOURRE de références littéraires, et également historiques. J'avoue n'avoir remarqué que très peu de références, sachant que ma culture en livres "classiques" est faible. Heureusement, j'ai lu ce livre pour une lecture commune, et comme mes copains de lecture avaient une culture un peu plus élargie que la mienne, nous avons pu mettre en commun les différentes références que l'on trouvait, et les expliquer.
Les personnages de ce livre sont excellemment décrits, ils sont drôles, émouvants, agaçants, un peu bêbêtes pour certaines, attachants et attendrissants. Nous avons donc un panel de personnages assez impressionnant, tant par leur diversité, que leur complémentarité également. Cela permet d'avoir des dialogues parfois loufoques, parfois très sérieux, mais toujours très bien menés. Cela a donné des situations vraiment excellentes.
Nous avons tout d'abord notre personnage principal, Ned Henry, cet historien qui voyage dans le temps à la recherche de la potiche de l'évêque, et qui doit par la suite remettre en ordre les décalages temporels qui ont été crées à cause de Verity, une autre de ses collègues, spécialisée dans les années 30 et les livres policiers. Ces deux personnages créent un couple très intéressant, ils se complètent beaucoup je trouve, et je les apprécie grandement.
Nous avons ensuite des personnages animaux qui ont un rôle important au sein du livre. Tout d'abord le chien Cyril, ce gros patapouf qui ne pense qu'à dormir dans le lit de Ned. Et puis la Princesse Arjumand, la chatte mangeuse officielle des poissons hors de prix du père de sa maitresse ! Ces deux animaux forment également un très bon couple, j'adore les situations dans lesquels ils se fourent.
Je citerai également Baine, le majordome de la famille Mering. C'est un homme qui prend vraiment à coeur sa profession, et qui se plie en quatre pour ses maitres. Mme Mering est d'ailleurs une bonne femme horrible et qui ne doit pas se rendre compte de tout ce qu'elle demande à son homme de maison. Sa fille, Tossie, est relativement cruchotte, elle n'a jamais appris à réfléchir avec sa cervelle. Mais ces deux femmes sont à l'origine de certaines scènes vraiment chouettes.
Ce livre a un petit défaut. C'est qu'au cours de la lecture, parfois, il faut arrêter de faire fonctionner son cerveau et ne pas essayer de tout comprendre. Tous les détails sur les décalages temporels, les paradoxes, j'avoue avoir eu du mal, et je n'ai pas souvent compris ce qu'il se passait réellement. Et parfois, c'était tellement confus et incompréhensible pour moi, que ça m'a ennuyé. Mais c'était relativement minime, je l'avoue, et ça n'a pas de quoi gâcher mon impression générale sur le livre.
Autre petite chose assez particulière, c'est que malgré le fait que j'appréciais beaucoup ma lecture, j'avais un mal fou à ouvrir le livre. Mais une fois le livre ouvert, il n'y avait plus de soucis, j'étais lancée et je suivais avec joie les aventures de Verity et Ned.
Une lecture vraiment intéressante, une auteure qui écrit magnifiquement bien et qui arrive à nous pondre une histoire qui tient la route, qui mêle des passages drôles, historiques, sérieux, romantiques ... Bref, un très bon livre. Ça m'a donné envie de lire dans quelques temps (mais pas tout de suite, j'avoue), Le grand livre de cette fameuse Connie Willis.
Invité- Invité
Re: [Willis, Connie] Sans parler du chien
Superbe livre, je l'ai lu deux fois (avec 10 ans d'intervalle quand même) et j'y ai pris autant de plaisir à chaque fois.
L'humour très british perpétuellement présent, donne un air léger au roman même s'il n'en ai rien.
Je le conseille à toute personne aimant la science fiction et surtout les "voyages dans le temps".
A lire aussi l'ouvrage de Jerome K Jerome (d'ou vient le titre) : 3 hommes dans un bateau ... sans parler du chien.
L'humour très british perpétuellement présent, donne un air léger au roman même s'il n'en ai rien.
Je le conseille à toute personne aimant la science fiction et surtout les "voyages dans le temps".
A lire aussi l'ouvrage de Jerome K Jerome (d'ou vient le titre) : 3 hommes dans un bateau ... sans parler du chien.
Invité- Invité
Re: [Willis, Connie] Sans parler du chien
PAs réussi à rentrer dans cet histoire... C'est une SF un peu trop datée... Alors que l'ouvrage date de 97 je crois, et qu'il a obtenu le prix Hugo. J'essaierai plus tard de rentrer dedans à nouveau.
Invité- Invité
Re: [Willis, Connie] Sans parler du chien
J'ai une véritable fascination pour les voyages dans le temps... donc je vais ajouter ce livre dans ma PAL !
Je viens de découvrir cette critique et j'en suis contente... surement une bonne lecture en perspective
Je viens de découvrir cette critique et j'en suis contente... surement une bonne lecture en perspective
Invité- Invité
Re: [Willis, Connie] Sans parler du chien
Mon avis : Je n'avais jamais essayé ce genre de livre de science fiction qui parlait de voyages spatiaux temporels mais ayant lu que l'histoire se passait en grande partie à l'époque victorienne (et non constitué de batailles dans l'espace), j'ai tout de suite était attirée. C'est aussi à la suite de l'avis dithyrambique de Frankie que j'ai acheté ce livre.
On est en 2058 et les voyages temporels ont cessé d'interesser les financiers. On s'est vite rendu compte qu'il était impossible de ramener quelque chose du passé donc les financements ont cessé, jusqu'à l'arrivée de Lady Shrapnell. Elle octroie des crédits pour faire progresser leur recherche mais en retour ils devront lui donner des informations pour qu'elle puisse faire reconstruire à l'identique la cathédrale de Coventry détruite pendant la guerre de 40.
Après plusieurs sauts dans le passé en 1940 à la recherche de la potiche de l'évéque, Ned Henry revient mais avec une crise aigüe de déphasage temporel, le professeur Dunworthy lui prescrit un repos immédiat mais harcelé par Lady Schrapnell, il décide de l'envoyer en 1888 pour un repos total.
En plein déphasage, il part sans comprendre qu'il aura une mission sur place : ramener "Princesse Arjumand" que sa collègue a ramené par inadvertance dans le futur. Un mission importante car cette chatte pourrait bien changer le court de l'histoire même jusqu'à faire gagner la guerre à Hitler.
Je dois dire que les premiers chapitres m'ont complétement prise au dépourvu, je ne comprenais pas grand chose du vocabulaire : continuum, incongruité ... suite à son déphasage, Ned comprend tous les mots à l'envers et pour suivre la conversation il faut s'armer de courage et s'accrocher à cette partie.
Mais l'époque victorienne m'a fait oublié les débuts un peu chaoteux, car les personnages sont vraiment inoubliables et burlesques. Il est indispensable de faire la connaissance de Tossie qui "criole", de sa mère qui se pame constamment, de son père éléveur de poisson exotique et du chien Cyril ....
J'ai vraiment apprécié le décalage entre nos deux époques, après le côté enquête policière passe plutôt en second plan mais franchement ce livre est à lire rien que pour l'absurdité de certaines scénes.
Un livre qui peut paraître un peu long car les détails foisonnent, les références victoriennes sont parfois un peu lourdes surtout si on ne connait pas cette époque.
On est en 2058 et les voyages temporels ont cessé d'interesser les financiers. On s'est vite rendu compte qu'il était impossible de ramener quelque chose du passé donc les financements ont cessé, jusqu'à l'arrivée de Lady Shrapnell. Elle octroie des crédits pour faire progresser leur recherche mais en retour ils devront lui donner des informations pour qu'elle puisse faire reconstruire à l'identique la cathédrale de Coventry détruite pendant la guerre de 40.
Après plusieurs sauts dans le passé en 1940 à la recherche de la potiche de l'évéque, Ned Henry revient mais avec une crise aigüe de déphasage temporel, le professeur Dunworthy lui prescrit un repos immédiat mais harcelé par Lady Schrapnell, il décide de l'envoyer en 1888 pour un repos total.
En plein déphasage, il part sans comprendre qu'il aura une mission sur place : ramener "Princesse Arjumand" que sa collègue a ramené par inadvertance dans le futur. Un mission importante car cette chatte pourrait bien changer le court de l'histoire même jusqu'à faire gagner la guerre à Hitler.
Je dois dire que les premiers chapitres m'ont complétement prise au dépourvu, je ne comprenais pas grand chose du vocabulaire : continuum, incongruité ... suite à son déphasage, Ned comprend tous les mots à l'envers et pour suivre la conversation il faut s'armer de courage et s'accrocher à cette partie.
Mais l'époque victorienne m'a fait oublié les débuts un peu chaoteux, car les personnages sont vraiment inoubliables et burlesques. Il est indispensable de faire la connaissance de Tossie qui "criole", de sa mère qui se pame constamment, de son père éléveur de poisson exotique et du chien Cyril ....
J'ai vraiment apprécié le décalage entre nos deux époques, après le côté enquête policière passe plutôt en second plan mais franchement ce livre est à lire rien que pour l'absurdité de certaines scénes.
Un livre qui peut paraître un peu long car les détails foisonnent, les références victoriennes sont parfois un peu lourdes surtout si on ne connait pas cette époque.
Invité- Invité
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