[Pascal, Caroline] La femme blessée
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[Pascal, Caroline] La femme blessée
La femme blessée
Auteur : Caroline Pascal
Normalienne, agrégée, docteur es lettres, Caroline Pascal est universitaire. Elle a traduit en français les deux grands écrivains espagnols de la fin du XIXe siècle: Emilia Pardo Bazán et Benito Pérez Galdos. Elle est l'auteur de deux romans salués par la critique, Fixés sous verre (Plon, 2003) et Derrière le paravent (Plon, 2005).
Editeur : Plon
Nombre de pages : 256
4ème de couverture :
Elle incarne la vieille France, lui l'ambition politique.
Ils sont mariés depuis vingt ans et forment ce couple idéal taisant mine de petit-déjeuner en double page des magazines avec des sourires qui ne sont pas du petit matin. Peu à peu, cette vie sur papier glace va très banalement tourner au vinaigre. Elevée pour être une épouse et une mère parfaites, Victoire est pourtant invitée à laisser la place. Son éducation, ses sentiments, les lois de son milieu le lui permettront-ils ? le temps d'une crise, toute l'histoire du couple, son passé comme son avenir, peu à peu se dévoile.
Mon appréciation :
Dernière édition par mimi54 le Ven 1 Avr 2011 - 17:23, édité 3 fois (Raison : 2 ou 3 fautes cachées.....)
Invité- Invité
Re: [Pascal, Caroline] La femme blessée
Le sujet semble être bien maîtrisé par l'auteur et l'analyse que tu en fait est très intéressante. Je ne lirai pas cette oeuvre malgré tout, le thème ne m'inspire pas
Invité- Invité
Re: [Pascal, Caroline] La femme blessée
Mon avis :
Merci à Mimi de m'avoir conseillé cette lecture.
Ce livre se décline en quatre parties : hésitations, humiliations, hostilités, hardiesse.
Chacune commence par un H comme histoire… Histoire d’une vie, histoire de la vie d’une femme mariée à Henry (avec un h).
Dans chaque partie : des chapitres non numérotés, des textes de sms ou d’appels téléphoniques à sens unique, des dialogues vifs, rapprochés, entre les quelques personnages du roman, la femme, sa sœur, son fils, le mari et quelques autres parfois. Les chapitres sont courts, seulement quelques pages et écrits avec des phrases très courtes. Au milieu de tout ça, on trouve de temps à autre, deux pages écrites en italiques, comme un regard extérieur, ou des pensées, analyses des situations … C’est une construction de roman assez originale.
L’écriture est agréable, parfois d’un humour corrosif de bon aloi : « Le vieux félin gonflé de lui-même caressa d’une main paternaliste la joue de la godiche assurée de l’ascension de son joli petit cul. », parfois très douce, très fine, à la page 96, une description qui a dû plaire à Mimi : « Elle aimait entendre se répondre voix et instrument dans ce dialogue étrange où la première devient céleste et le second, humain. »
Quelque chose m’a frappée tout au long de ma lecture, ce sont les points de suspension …. Ils sont légion et je crois savoir pourquoi … Ils représentent tous ces non-dits, tous ces silences … toutes ces choses qu’on ne dit pas et qui rongent, qui empoisonnent, qui « bouffent » la vie, gâchent les relations …. que de choses contenues dans ces points de suspension accumulés comme autant de soupirs silencieux ….
Combien de « femme(s) blessé(s) » parce qu’elles n’ont pas osé s’exprimer ? Combien de femmes qui n'ont pas eu le choix ou ont cru ne pas l'avoir?
Caroline Pascal a réalisé un bon roman, elle ne juge pas, elle dépeint un tableau d'une société que l'on ne peut pas oublier ... même si ....
Merci à Mimi de m'avoir conseillé cette lecture.
Ce livre se décline en quatre parties : hésitations, humiliations, hostilités, hardiesse.
Chacune commence par un H comme histoire… Histoire d’une vie, histoire de la vie d’une femme mariée à Henry (avec un h).
Dans chaque partie : des chapitres non numérotés, des textes de sms ou d’appels téléphoniques à sens unique, des dialogues vifs, rapprochés, entre les quelques personnages du roman, la femme, sa sœur, son fils, le mari et quelques autres parfois. Les chapitres sont courts, seulement quelques pages et écrits avec des phrases très courtes. Au milieu de tout ça, on trouve de temps à autre, deux pages écrites en italiques, comme un regard extérieur, ou des pensées, analyses des situations … C’est une construction de roman assez originale.
L’écriture est agréable, parfois d’un humour corrosif de bon aloi : « Le vieux félin gonflé de lui-même caressa d’une main paternaliste la joue de la godiche assurée de l’ascension de son joli petit cul. », parfois très douce, très fine, à la page 96, une description qui a dû plaire à Mimi : « Elle aimait entendre se répondre voix et instrument dans ce dialogue étrange où la première devient céleste et le second, humain. »
Quelque chose m’a frappée tout au long de ma lecture, ce sont les points de suspension …. Ils sont légion et je crois savoir pourquoi … Ils représentent tous ces non-dits, tous ces silences … toutes ces choses qu’on ne dit pas et qui rongent, qui empoisonnent, qui « bouffent » la vie, gâchent les relations …. que de choses contenues dans ces points de suspension accumulés comme autant de soupirs silencieux ….
Combien de « femme(s) blessé(s) » parce qu’elles n’ont pas osé s’exprimer ? Combien de femmes qui n'ont pas eu le choix ou ont cru ne pas l'avoir?
Caroline Pascal a réalisé un bon roman, elle ne juge pas, elle dépeint un tableau d'une société que l'on ne peut pas oublier ... même si ....
Dernière édition par Cassiopée le Ven 17 Sep 2010 - 23:18, édité 1 fois (Raison : faute de frappe à société)
Cassiopée- Admin
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Re: [Pascal, Caroline] La femme blessée
Bravo pour tout ce que tu y as vu, et de l'avoir ainsi exprimé notamment dans le style . Je dois dire, que j'avais eu du mal à mettre en forme ce que je percevais des écrits en italiques, alors j'ai laissé cela de manière délibérée
Invité- Invité
Re: [Pascal, Caroline] La femme blessée
Oui, ce n'est pas évident. Au début, on peut croire que ce sont les pensées des personnages, mais ce n'est pas ça ... C'est peut-être justement le contenu des points de suspension ...
Cassiopée- Admin
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