[Wellington, David] Zombie story - Tome 1: Zombie Island

Zombie Island
Editeur Milady
Poche : 416 pages



Présentation de l'éditeur :

A la suite d'une catastrophe mondiale les p les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d'un remède au virus, un groupe d'adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l'île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d'être le destin le plus terrifiant...

Mon avis :

Ah, je me souviendrai longtemps de Dekalb menant sa petite troupe d'enfants soldats somaliennes portant blazer bleu marine, jupes écossaises, bottes de combat, le AK-47 en bandoulière.

Pas besoin d'être un fan des zombies pour apprécier Zombie Island. Ce livre renouvèle le genre avec un scénario inventif, une histoire remarquablement structurée, un sens de la narration redoutable et un vrai talent littéraire. On est bien loin ici du roman de gare qu'on aurait pu craindre.

On reste tout simplement scotché au livre de la première à la dernière page et on dévore (sans jeu de mots) tant il y a d'imagination, de suspense, de réflexion et de rebondissements. Du grand art au service du Mal ! Ahah !!!

Un extrait à l'arrivée au port à New-York lorsque de leur bateau ils voient une foule sur Liberty Island : "Une centaine d'entre eux tendaient les mains vers nous. Tendaient des mains squelettiques implorantes pour nous saisir, pour prendre ce qui était à eux. (...) S'ils subsistaient une lueur d'intelligence dans leurs cerveaux, un semblant de pensée possible pour des neurones pourris, c'était celle-ci : donnez-moi. Donnez-moi votre vie, votre chaleur, votre chair. Donnez-moi. "

Note : 8,5 / 10

merci Kenzy... mais cela ne me tente pas... par contre j'en connais certain qui vont aimer ! Dis- moi est-ce que ce livre a un lien avec le film "zombie land" ?

Ah, je ne connais pas ce film.

Cela dit, ce livre ne me tentait pas du tout au départ moi non plus ...

Je l'ai dans ma PAL et je compte le lire courant octobre (ambiance Haloween)

bambi_slaughter a écrit:Je l'ai dans ma PAL et je compte le lire courant octobre (ambiance Haloween)

Trop cool !

Titre : Zombie Island

Série : Zombie Story

Auteur : David Wellington

Genre : horreur

Edition : Milady

Nombre de pages : 416



4ème de couverture :

À la suite d’une catastrophe mondiale les pays les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. À la recherche d’un remède au virus, un groupe d’adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l’île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d’être le destin le plus terrifiant…

Mon avis :



Tout d’abord, je tiens à remercier Thot et Partage Lecture pour m’avoir offert ce livre.



Passons maintenant à mon avis : ce livre est bel et bien du pur Wellington ! Froid, sans concession, imprégné du sentiment glacial et oppressant que l’on se dirige inéluctablement vers une fin terrible.

Il s’agit d’une histoire de zombies, donc les « grands classiques » du genre sont bien entendu présents : des hordes de cadavres malhabiles se trainant dans les rues, poussés par une faim insatiable pour la chair humaine ; le petit groupe de survivants surarmés qui se fait décimé petit à petit, la tension et l’horreur d’affronter un ennemi presque invincible,…

Cependant, plusieurs idées viennent rendre le livre tout à fait original, lui permettant de se démarquer solidement en se montrant original sur plusieurs points : plutôt qu’une simple motivation de survivre, le groupe est chargé d’une mission, ce qui augmente encore la tension du récit. Et puis, surtout, les zombies décérébrés et malhabiles sont loin d’être les seuls adversaires du groupe, et n’en sont d’ailleurs pas les plus dangereux…

Spoiler:

Cette dernière idée contribue à transformer le livre en une sorte de gigantesque jeu de chat et de la souris à travers les ruines d’un New-York dévasté par la catastrophe. Angoissant à souhait…

Cette combinaison de facteurs, appuyés par l’écriture directe et tranchée de Wellington, et le coté noir et sombre de son récit en font un livre qui atteint parfaitement ses objectifs : rapide, effrayant, haletant, stressant. A lire pour les amateurs du genre.



NB: Une petite erreur dans le résumé: ils ne partent pas pour rechercher le remède au virus à New-York...

Bah alors Olorin, on ne vote pas?

Plus sérieusement, dans ton avis, tu fais bien ressentir le côté horreur, angoissant. Il a l'air intéressant mais j'ai bien peur qu'il trouble mes nuits. Je suis une petite nature!

Le début est assez classique (et conforme à mes attentes de ce genre de lecture) mais rapidement, l’histoire part dans tous les sens. Des détails ne tiennent pas la route, se contredisant par moment (notamment sur les capacités physiques des zombies). Quant aux super-pouvoirs de Gary….moi qui suis une fan des mort-vivants à la Romero (traditionnels, quoi !) je n’ai pas du tout accroché au tournant que prend David Wellington avec les momies celtes et égyptiennes, une armée de zombies esclaves, des transmissions de pensées et des absorbions de pouvoirs que j’ai trouvés très peu crédibles. Et puis ce Gary….je n’ai pas du tout aimé ce personnage, tour à tour gentil mort-vivant, naïf, gros-méchant, sadique…une évolution me direz-vous. Plutôt un personnage qui n’a rien de vraisemblable et qui vire parfois au ridicule.
Le récit alterne entre celui de Dekalb (à la première personne) et de Gary (fait à la troisième personne) et il faut bien admettre que suivre le mort-vivant capable de réflexion est assez original. J’ai trouvé très intéressant de pouvoir connaitre de l’intérieur les impressions et le ressenti d’un mort-vivant (surtout lors de son premier repas : une mouche !!).
Zombie Island 1 n’a pas été aussi agréable que The Walking dead (mais bon, je suis de la vieille école) et ce changement dans l’orientation donnée aux événements m’a laissée perplexe.

Mon avis sur ce livre (pour résumé : Très déçue....)

Je ne suis pas très friande de ce type d'histoire mais les avis positifs sur ce premier tome ont eu raison de moi ! C'était l'occasion de découvrir un sujet à l'opposé de mes lectures habituelles et j'étais très curieuse de lire une édition Milady.

Mon avis est très mitigé. Tout d'abord, j'ai pris ce livre en vacances avec 9 autres livres. J'étais dans une période assez creuse niveau lecture. Je n'ai lu que celui-ci que j'ai eu beaucoup de mal à terminer.

J'ai vraiment apprécié les chapitres avec le groupe à travers la ville. C'était intense. On pouvait palper la tension entre les personnages et l'ambiance glauque de cette métropole totalement vide. Delkab, personnage faible et plein d'espoir doit mener à bien une mission suicidaire au côté d'un groupe de jeunes filles armées. Cette avancée sanguinaire le fera grandir et évoluer en leader charismatique et respecté.

En parallèle, on suit Gary, humain sans espoir, préférant basculer du côté des morts vivants et devenir, par une technique particulière, comme eux mais.... avec des facultés intellectuelles. Il évolue dans ce nouveau monde se croyant invincible, développant des pouvoirs de télépathie mais finit vite par comprendre que d'autres sont là...

Je dis quand même bravo pour le léger coup de balai sur le mythe du mort vivant. Les personnages sont intéressants, surtout le groupe de filles et évoluent intelligemment dans l'histoire. Je regrette juste le manque de zombie, et l'arrivée surprenante d'une momie qui change complètement la tournure du récit, voir son sérieux.
A partir de là, j'ai complètement décrocher car le récit bascule dans le surnaturel/fantastique au lieu de se cantonner à l'horreur. On se retrouve avec beaucoup d'incohérences et une histoire sans queue ni tête.

Dommage, la fin ouverte était intéressante mais cette expérience ne me donne pas du tout envie d'en savoir plus.

Mon avis :

Une épidémie s'est répandue à l'échelle planétaire. Les morts se relèvent et sont affamés. Delkab, un agent des Nations Unies, se trouve en Somalie avec sa fille. Un groupe armé composé de jeunes femmes les enlèvent et en échange de la libération de sa fille, Delkab doit trouver des antiviraux pour la chef du groupe. Il se retrouve alors en bateau accompagné d'un groupe de guerrières à peine plus âgées que sa fille, en route pour New-York.

Ce roman est un récit alliant fantastique et horreur. Les gens meurent et suite à un virus contracté, ils deviennent des morts-vivants, des zombies. Dans ce roman, l'auteur traite des limites que l'homme peut atteindre pour se sauver ou sauver un être cher. Les adolescentes qui se battent au côté de Delkab sont là pour lui faire prendre conscience qu'au-delà de notre propre personne, nous pouvons nous battre pour des idées, des concepts qui nous dépassent, ou pour l'amour d'une autre personne.

Il est décevant de ne pas avoir de vraies scènes de violence dans un roman traitant de zombies, mais le principal atout réside surtout dans l'écriture qui est très fluide. L'histoire est assez pauvre. Des chapitres entiers sont utilisés pour une courte scène, parfois insignifiante. Mais il y a une question qui reste en suspend. Comment cette épidémie est-elle née ?

En somme, un roman loin des clichés choquants et violents, qui se lit facilement, mais sans grand intérêt au niveau de la trame.