[Bessière, Richard] Déjà presque la fin
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[Bessière, Richard] Déjà presque la fin
Déjà presque fini
SF
224 pages édité au fleuve noir en 1977
Résumé
— Maintenant, halète Eddie. Maintenant, Adée. La carte... Oblige-le à retrouver la carte.
L'image fugitive d'un plan dans la pensée de Liénard. Le flux mental d'Adée provoque le souvenir... Le souvenir de la carte.
A présent, c'est le décor réel de la pièce où se trouve Liénard... On sort de la pièce, et tout se déroule par les yeux mêmes de Liénard... L'escalier qu'il descend... une porte qu'il ouvre... une cave... des caisses, et dans les caisses des papiers...
Liénard cherche, hésite... Et puis, tout à coup, il se retourne... Balayage des yeux dans le champ visuel suivi d'un éclair fulgurant...
Et en même temps que l'éclair, le cri, l'immense cri de douleur poussé par Adée.
Un noir sur l'écran...
Mon avis
UN coup de poing en pleine figure… L’action se situe dans les années 2040 et le livre a été écrit en 1977 ! Une vision de la terre qui fait froid dans le dos d’autant plus que nous « tendons » vers cela… pollution +++, inégalité des richesses, écart des pauvres et des riches, misère, banalisation, télé réalité, compétition, image de soi,….
Tout commence avec la guerre froide, deux blocs qui se surveillent, une bombe qui explose au pôle nord qui fait disparaître une partie de la glace, le réchauffement climatique, la pollution des eaux… et pour finir les bombes nucléaires qui déciment les ¾ de la population mondiale… C’est l’apocalypse…
Le livre commence par la rencontre d’individus que rien ne retient, violence en tout genre, viols, tortures, tueries… C’est la loi du plus fort, la moral, la culture, la lecture, les relations… tout cela n’existe pas. Il faut survivre dans un monde qui n’a de nom que celui-ci, c’est un enfer perpétuel. Il y a un espèce de gouvernement qui dès la naissance fait le tri, des gens sains et les autres qui seront parqués… mais les hommes sains seront éduqués par des machines et chacun recevra une formation à partir de 16 ans pour un métier spécifique et cela commence par un lavage de cerveau puis une formation politique… Ne cherché pas l’éthique, il n’y a en pas… Il n’y a pas de loi… c’est une décadence de l’homme, des mœurs, de la société et de ses valeurs, de ses fondements…
Comment en sont-ils arrivés là ? C’est cela qui m’a fait froid dans le dos, c’est le réchauffement climatique, les hormones dans notre nourriture, la course à la performance, le développement de l’individualisme à outrance, l’explosion et la banalisation des émissions de télé réalité et le culte du corps au lieu de l’esprit….
Un des personnages est « un mutant » car né d’une mère non saine ‘d’après leurs normes) et élevé par un couple de docteurs dans un camp de mutants qui lui enseignent l’ouverture d’esprit mais lui donne accès à une culture… Ce personnage part découvrir « le monde », il quitte le camp au décès de son père… C’est lui qui va insuffler une semblant de rébellion, de prise de conscience, en apportant les livres, la musique… (objets qu’ils trouvent dans les décombres de la ville qu’ils visitent …) !
Bon, la fin est un peu kitch et raccourcie mais bon… Les questions sont là ! que transmettrons nous à nos enfants ? Quelle culture leur donnons-nous ? Comment nous soucions-nous des autres ?…
Oui, c’est un coup de poing… A lire
SF
224 pages édité au fleuve noir en 1977
Résumé
— Maintenant, halète Eddie. Maintenant, Adée. La carte... Oblige-le à retrouver la carte.
L'image fugitive d'un plan dans la pensée de Liénard. Le flux mental d'Adée provoque le souvenir... Le souvenir de la carte.
A présent, c'est le décor réel de la pièce où se trouve Liénard... On sort de la pièce, et tout se déroule par les yeux mêmes de Liénard... L'escalier qu'il descend... une porte qu'il ouvre... une cave... des caisses, et dans les caisses des papiers...
Liénard cherche, hésite... Et puis, tout à coup, il se retourne... Balayage des yeux dans le champ visuel suivi d'un éclair fulgurant...
Et en même temps que l'éclair, le cri, l'immense cri de douleur poussé par Adée.
Un noir sur l'écran...
Mon avis
UN coup de poing en pleine figure… L’action se situe dans les années 2040 et le livre a été écrit en 1977 ! Une vision de la terre qui fait froid dans le dos d’autant plus que nous « tendons » vers cela… pollution +++, inégalité des richesses, écart des pauvres et des riches, misère, banalisation, télé réalité, compétition, image de soi,….
Tout commence avec la guerre froide, deux blocs qui se surveillent, une bombe qui explose au pôle nord qui fait disparaître une partie de la glace, le réchauffement climatique, la pollution des eaux… et pour finir les bombes nucléaires qui déciment les ¾ de la population mondiale… C’est l’apocalypse…
Le livre commence par la rencontre d’individus que rien ne retient, violence en tout genre, viols, tortures, tueries… C’est la loi du plus fort, la moral, la culture, la lecture, les relations… tout cela n’existe pas. Il faut survivre dans un monde qui n’a de nom que celui-ci, c’est un enfer perpétuel. Il y a un espèce de gouvernement qui dès la naissance fait le tri, des gens sains et les autres qui seront parqués… mais les hommes sains seront éduqués par des machines et chacun recevra une formation à partir de 16 ans pour un métier spécifique et cela commence par un lavage de cerveau puis une formation politique… Ne cherché pas l’éthique, il n’y a en pas… Il n’y a pas de loi… c’est une décadence de l’homme, des mœurs, de la société et de ses valeurs, de ses fondements…
Comment en sont-ils arrivés là ? C’est cela qui m’a fait froid dans le dos, c’est le réchauffement climatique, les hormones dans notre nourriture, la course à la performance, le développement de l’individualisme à outrance, l’explosion et la banalisation des émissions de télé réalité et le culte du corps au lieu de l’esprit….
Un des personnages est « un mutant » car né d’une mère non saine ‘d’après leurs normes) et élevé par un couple de docteurs dans un camp de mutants qui lui enseignent l’ouverture d’esprit mais lui donne accès à une culture… Ce personnage part découvrir « le monde », il quitte le camp au décès de son père… C’est lui qui va insuffler une semblant de rébellion, de prise de conscience, en apportant les livres, la musique… (objets qu’ils trouvent dans les décombres de la ville qu’ils visitent …) !
Bon, la fin est un peu kitch et raccourcie mais bon… Les questions sont là ! que transmettrons nous à nos enfants ? Quelle culture leur donnons-nous ? Comment nous soucions-nous des autres ?…
Oui, c’est un coup de poing… A lire
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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