[Sturgeon, Theodore] Les plus qu'humains
3 participants
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Votre avis sur "Les plus qu'humains"
[Sturgeon, Theodore] Les plus qu'humains
Genre : Science-Fiction
Editions : Texte paru dans le recueil Romans et Nouvelles, aux éditions Omnibus
ISBN : 2-258-06642-5
178 pages
Quatrième de couverture :
Tousseul est retardé mental de naissance. Il trouve refuge dans la forêt où il va construire une famille avec un groupe d'enfants aux dons étranges : télékinésie, génie intellectuel, télépathie... A eux tous, ils forment «Les plus qu'humains», une entité presque parfaite, supérieure.
Mon avis : Théodore Sturgeon est un incontournable de la Science-Fiction et la plupart de ses oeuvres sont de petits bijoux (Ahhhh, Cristal qui songe... )
Mais, malgré tous mes efforts et deux lectures à vingt ans d’intervalle, je ne parviens pas à accrocher aux Plus qu’humains.
Pourtant, l’auteur y excelle dans sa description mélancolique et quelque peu désabusée de l’enfance, lieu de tous les possibles mais également de toutes les impuissances. Ses héros, bien que dotés de pouvoirs qui dépassent l’entendement, ou peut-être parce que ceux-ci les mettent justement en marge de la société, sont les victimes faciles de la perversité, de l’indifférence, ou de la xénophobie des adultes.
Parents abusifs ou absents, tuteurs indifférents ou bornés, la panoplie complète des adultes malveillants se retrouve entre ces pages, tout droit sortie de la propre enfance de Sturgeon.
Pourtant, les personnages sont détaillés, attachants, chacun doté de sa personnalité propre, de son histoire, de ses peurs, de ses aspirations, de ses travers et de ses qualités. Le récit alterne entre ambiance délicieusement glauque (la forêt, le manoir) et lieux inondés de lumière (la vie de Janie).
Pourtant, l’intrigue est originale. Pas question ici de simples mutants dotés de talents psychiques, mais d’une véritable entité composite dont le tout peut davantage que la somme de ses parties (déjà sérieusement avantagées).
Pourtant, le style de Sturgeon est comme toujours irréprochable.
Mais j’ai trouvé la structure du récit très confuse et difficile à suivre. On saute sans transition d’un personnage à l’autre, sans aucune cohérence temporelle : demain, hier, aujourd’hui, demain à nouveau... Usant. Apparemment, ce roman ne devait pas, au départ, en être un : c’était une nouvelle, que l’auteur a étoffée au fil des publications, ceci expliquant sûrement cela.
Mais du coup, je suis arrivée à la dernière page sans être sûre d’avoir bien tout compris, ce qui est pour moi immensément frustrant.
Ma note : 6/10Mais, malgré tous mes efforts et deux lectures à vingt ans d’intervalle, je ne parviens pas à accrocher aux Plus qu’humains.
Pourtant, l’auteur y excelle dans sa description mélancolique et quelque peu désabusée de l’enfance, lieu de tous les possibles mais également de toutes les impuissances. Ses héros, bien que dotés de pouvoirs qui dépassent l’entendement, ou peut-être parce que ceux-ci les mettent justement en marge de la société, sont les victimes faciles de la perversité, de l’indifférence, ou de la xénophobie des adultes.
Parents abusifs ou absents, tuteurs indifférents ou bornés, la panoplie complète des adultes malveillants se retrouve entre ces pages, tout droit sortie de la propre enfance de Sturgeon.
Pourtant, les personnages sont détaillés, attachants, chacun doté de sa personnalité propre, de son histoire, de ses peurs, de ses aspirations, de ses travers et de ses qualités. Le récit alterne entre ambiance délicieusement glauque (la forêt, le manoir) et lieux inondés de lumière (la vie de Janie).
Pourtant, l’intrigue est originale. Pas question ici de simples mutants dotés de talents psychiques, mais d’une véritable entité composite dont le tout peut davantage que la somme de ses parties (déjà sérieusement avantagées).
Pourtant, le style de Sturgeon est comme toujours irréprochable.
Mais j’ai trouvé la structure du récit très confuse et difficile à suivre. On saute sans transition d’un personnage à l’autre, sans aucune cohérence temporelle : demain, hier, aujourd’hui, demain à nouveau... Usant. Apparemment, ce roman ne devait pas, au départ, en être un : c’était une nouvelle, que l’auteur a étoffée au fil des publications, ceci expliquant sûrement cela.
Mais du coup, je suis arrivée à la dernière page sans être sûre d’avoir bien tout compris, ce qui est pour moi immensément frustrant.
Invité- Invité
Re: [Sturgeon, Theodore] Les plus qu'humains
j'ai beaucoup aimé ce roman de SF, très riche et intelligent :
au depart,on fait la connaissance des personnages jusqu'à leurs rencontres, on a trois enfants qui ont des dons et un idiot.
Dans la deuxième partie on est désorienté avec l'arrivée d'un nouveau personnage mais le decor est différent, tout se met en place à fur et à mesure que l'on avance, la troisième partie a le même concept , on a l'impression de lire une autre histoire puis peu à peu tout s'éclaici
c'est un très beau livre, la construction est complexe, il y a des passages où on ne comprend pas trop , il faut persévérer dans la lecture pour qu'à la fin tout soit expliqué.
les personnages sont très humains malgré leurs différences , on s'attache à eux, ce qui en fait une très belle histoire.
au depart,on fait la connaissance des personnages jusqu'à leurs rencontres, on a trois enfants qui ont des dons et un idiot.
Dans la deuxième partie on est désorienté avec l'arrivée d'un nouveau personnage mais le decor est différent, tout se met en place à fur et à mesure que l'on avance, la troisième partie a le même concept , on a l'impression de lire une autre histoire puis peu à peu tout s'éclaici
c'est un très beau livre, la construction est complexe, il y a des passages où on ne comprend pas trop , il faut persévérer dans la lecture pour qu'à la fin tout soit expliqué.
les personnages sont très humains malgré leurs différences , on s'attache à eux, ce qui en fait une très belle histoire.
Re: [Sturgeon, Theodore] Les plus qu'humains
Mon avis
« Cristal qui songe » du même auteur est pour moi un livre magnifique et j’attendais donc beaucoup du roman « Les plus qu’humains ».
Mon avis sera en demi-teinte pour une œuvre globalement appréciée.
On ne peut pas situer le contexte dans le temps, il s ‘agit d’un récit intemporel avec des personnages qui vont et viennent, se font et se défont sous nos yeux. La structure n’est pas vraiment linéaire et cela m’a parfois dérangée.
C’est une histoire de rencontres ayant pour but la création de l’Homo Gestalt, un plus qu’humain, l’échelon au dessus de nous en somme. Quelles rencontres ? Celles des laissés-pour- compte, ceux qui dérangent la société, maladroite, qui ne sait que faire d’eux… Ils sont reliés par un fil ténu, que l’on découvre….au fil des pages, parfois en même temps qu’eux…. Ainsi ils se sentent unis, ils ne sont plus les rejetés…
On peut considérer que cet opus est constitué de trois parties, comme des nouvelles (presque) indépendantes mais la solitude est présente partout comme un fil conducteur.
J’ai trouvé certains passages un peu lourds, difficiles à digérer… L’auteur a par exemple, souhaité parler de morale et d’éthique (c’est une bonne chose) mais cela peut sembler quelques fois assez confus, comme si il avait eu du mal à le placer dans le contenu.
Il n’en reste pas moins que l’écriture de Theodore Sturgeonn est belle, poétique (sauf quand il s’égare un peu…) et le plaisir de la lecture, dans ces passages là, est intense.
-Demande à Bébé ce que c’est qu’un ami.
-Il répond que c’est « quelqu’un qui vous aime encore quand il ne vous aime plus ».
De plus, les protagonistes sont attachants, au fil des pages, on a envie de les comprendre, de les prendre par la main, de leur parler, de communiquer ……….. car une des forces de Sturgeon est également dans ce point : nous faire aimer ceux qui font peur lorsqu’on est maladroit, craintif, ou tout simplement indifférent……parce qu’on les connaît mal…..
« Cristal qui songe » du même auteur est pour moi un livre magnifique et j’attendais donc beaucoup du roman « Les plus qu’humains ».
Mon avis sera en demi-teinte pour une œuvre globalement appréciée.
On ne peut pas situer le contexte dans le temps, il s ‘agit d’un récit intemporel avec des personnages qui vont et viennent, se font et se défont sous nos yeux. La structure n’est pas vraiment linéaire et cela m’a parfois dérangée.
C’est une histoire de rencontres ayant pour but la création de l’Homo Gestalt, un plus qu’humain, l’échelon au dessus de nous en somme. Quelles rencontres ? Celles des laissés-pour- compte, ceux qui dérangent la société, maladroite, qui ne sait que faire d’eux… Ils sont reliés par un fil ténu, que l’on découvre….au fil des pages, parfois en même temps qu’eux…. Ainsi ils se sentent unis, ils ne sont plus les rejetés…
On peut considérer que cet opus est constitué de trois parties, comme des nouvelles (presque) indépendantes mais la solitude est présente partout comme un fil conducteur.
J’ai trouvé certains passages un peu lourds, difficiles à digérer… L’auteur a par exemple, souhaité parler de morale et d’éthique (c’est une bonne chose) mais cela peut sembler quelques fois assez confus, comme si il avait eu du mal à le placer dans le contenu.
Il n’en reste pas moins que l’écriture de Theodore Sturgeonn est belle, poétique (sauf quand il s’égare un peu…) et le plaisir de la lecture, dans ces passages là, est intense.
-Demande à Bébé ce que c’est qu’un ami.
-Il répond que c’est « quelqu’un qui vous aime encore quand il ne vous aime plus ».
De plus, les protagonistes sont attachants, au fil des pages, on a envie de les comprendre, de les prendre par la main, de leur parler, de communiquer ……….. car une des forces de Sturgeon est également dans ce point : nous faire aimer ceux qui font peur lorsqu’on est maladroit, craintif, ou tout simplement indifférent……parce qu’on les connaît mal…..
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Sturgeon, Theodore] Les plus qu'humains
Théodore Sturgeon, incontournable de la Science-Fiction que pour ma part je viens de découvrir à travers ce roman
Roman relativement bien ficelé dans son ensemble.
Un roman où j'aime la présence de plusieurs personnages qui ont une vie toute différente mais qui pour une raison commune vienne à se rencontrer puis à avancer ensemble.
J'ai toujours aimé les écrits traitant de dons paranormaux ou para-psychique.
Nous amenons l'idée d'entité unique à travers plusieurs personnes physiques. L'auteur met bien en avant que chacun forme une partie et que chaque partie forme un tout.
Comme dans chaque roman où des personnages présentent des disparités ou des capacités allant contre nature ou contre une société, ceux-ci sont rejetés car l'inconnu fait peur. De là, un groupe s'isole très vite et pourrait même avoir tendance à vouloir se retourner contre les autres par un aspect de supériorité
Ce qui n'est pas réellement le cas ici car on n'utilise jamais ces dons quand ce n'est pas nécessaire
Bien que ces éléments soient plaisant à mes yeux et présent dans l'histoire, l'histoire manque d'entrain à plusieurs moments et la fin n'est pas celle que j'aurais pu attendre ou espérer.
C'est une très belle découverte de l'auteur dans ce domaine de la Science Fiction mais un 6/10 suffira à mon avis
Roman relativement bien ficelé dans son ensemble.
Un roman où j'aime la présence de plusieurs personnages qui ont une vie toute différente mais qui pour une raison commune vienne à se rencontrer puis à avancer ensemble.
J'ai toujours aimé les écrits traitant de dons paranormaux ou para-psychique.
Nous amenons l'idée d'entité unique à travers plusieurs personnes physiques. L'auteur met bien en avant que chacun forme une partie et que chaque partie forme un tout.
Comme dans chaque roman où des personnages présentent des disparités ou des capacités allant contre nature ou contre une société, ceux-ci sont rejetés car l'inconnu fait peur. De là, un groupe s'isole très vite et pourrait même avoir tendance à vouloir se retourner contre les autres par un aspect de supériorité
Ce qui n'est pas réellement le cas ici car on n'utilise jamais ces dons quand ce n'est pas nécessaire
Bien que ces éléments soient plaisant à mes yeux et présent dans l'histoire, l'histoire manque d'entrain à plusieurs moments et la fin n'est pas celle que j'aurais pu attendre ou espérer.
C'est une très belle découverte de l'auteur dans ce domaine de la Science Fiction mais un 6/10 suffira à mon avis
_________________
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Sujets similaires
» [Sturgeon, Theodore] Nouvelles
» [Sturgeon, Theodore] Cristal qui songe
» [Grisham, John] Théodore Boone - Tome 1: Théodore Boone enfant et justicier (jeunesse)
» [Laviolette, Laurent] Théodore
» [Monod, Théodore] Maxence au désert
» [Sturgeon, Theodore] Cristal qui songe
» [Grisham, John] Théodore Boone - Tome 1: Théodore Boone enfant et justicier (jeunesse)
» [Laviolette, Laurent] Théodore
» [Monod, Théodore] Maxence au désert
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum