[Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
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[Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
[Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
Titre : Dans la nuit brune
Auteur : Agnès Desarthe
Éditeur: Éditions de l'Olivier
Nombre de pages : 280
Résumé:
Jérôme est un homme calme. C'est du moins ce qu'il croit. Lorsque l'amoureux de sa fille Marina meurt dans un accident, il tombe dans une profonde agitation. Que faire du chagrin de Marina ? D'autres secousses, de plus en plus fortes, viennent ébranler la vie de Jérôme. II doit alors se rendre à l'évidence : de lui-même et de ses origines, il ne sait rien, sinon qu'il fut recueilli jadis, errant dans les bois, par un couple qui l'adopta. D'où vient Jérôme, l'enfant sauvage ? Pour le savoir, il lui faudra plonger à nouveau dans la nuit brune, guidé par un étrange mentor. Dans ce livre, un homme doit se confronter à des forces qui le dépassent, et qui portent des noms si anciens qu'ils ont presque perdu leur sens, comme Eros ou Thanatos. Pour lui, l'Histoire est vraiment un cauchemar dont il essaie de s'éveiller. Usant de toutes les ressources du romanesque, sans se priver de celles du conte, Agnès Desarthe ne cesse de nous surprendre et de nous enchanter.
Mon avis:
Je n'avais jamais lu Agnès Desarthe et j'ai été un peu déçue par ce roman. Il me semble que l'auteur a traité trop de sujets, trop de drames ( accident d'Armand, peine de marina, disparition de Clémentine, origines mystérieuses de Jérôme en liaison avec la déportation...) et n'a pas réussi à capter l'émotion du lecteur. Le personnage de Jérôme est fade parce qu'il ne ressent que peu d'émotion. Il se laisse porter par les autres. Son ex-femme, Laura, est insensible. Elle ne ressent aucune peine pour la douleur de sa fille. Le policier homosexuel, Alexandre, semble un "Columbo" indéfinissable. Seule, Rosy, une amie de Marina a un caractère intéressant et une émotion. Au cours de l'histoire, des pistes sont ouvertes mais elles s'avèrent fausses. Le lecteur a l'impression qu'il y a une énigme puis tout se dilue dans les différentes histoires. Je n'ai donc pas été touchée par cette histoire parce que la dispersion rend le récit superficiel et les personnages manquent d'émotion. Je pense que je lirais quand même un autre roman de cet auteur.
Invité- Invité
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
C’est dans un style clair, qu’Agnès Desarthe nous parle de la douleur de la mort, du manque.
Tout comme dans « mangez-moi », c’est un personnage avec un lourd passé ressenti comme une faute originelle, un personnage entre deux eaux qui semble se laisser porter par la vague. Jérôme ne sait pas exprimer ses sentiments ni même s’exprimer tout court malgré son métier d’agent immobilier. Un homme maladroit mais si séduisant aux dires de Vilno Smith une cliente anglaise, pardon, écossaise, tombée sous le charme.
La description des paysages m’a ramené à un autre auteur de l’est : Philippe Claudel
Agnès Desarthe nous sert des paraboles : l’enfant des bois, le prénom de Jérôme, Rosy, plantureux substitut maternel. L’inspecteur Cousinet, révélateur, lui dévoilera son passé pour mieux le faire renaître à la vie.
J’ai beaucoup aimé ce bouquin et je le relirai avec plaisir. Je pense que je vais l’inscrire comme coup de cœur
Tout comme dans « mangez-moi », c’est un personnage avec un lourd passé ressenti comme une faute originelle, un personnage entre deux eaux qui semble se laisser porter par la vague. Jérôme ne sait pas exprimer ses sentiments ni même s’exprimer tout court malgré son métier d’agent immobilier. Un homme maladroit mais si séduisant aux dires de Vilno Smith une cliente anglaise, pardon, écossaise, tombée sous le charme.
La description des paysages m’a ramené à un autre auteur de l’est : Philippe Claudel
Agnès Desarthe nous sert des paraboles : l’enfant des bois, le prénom de Jérôme, Rosy, plantureux substitut maternel. L’inspecteur Cousinet, révélateur, lui dévoilera son passé pour mieux le faire renaître à la vie.
J’ai beaucoup aimé ce bouquin et je le relirai avec plaisir. Je pense que je vais l’inscrire comme coup de cœur
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
c'est vrai. Je suis très sensible à l'atmosphère d'un livre. Agnès Desarthe joue beaucoup avec les contes (elle écrit des livres pour enfants), les mythes et cela me plait beaucoup
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
alors si tu aimes les atmosphères, lis le convoi de l'eauzazy a écrit:c'est vrai. Je suis très sensible à l'atmosphère d'un livre. Agnès Desarthe joue beaucoup avec les contes (elle écrit des livres pour enfants), les mythes et cela me plait beaucoup
Invité- Invité
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
Je viens de terminer Dans la nuit brune et j'ai beaucoup apprécié ce livre, son histoire, son ambiance particulière, le style de l'auteur, les personnages tous attachants : Jérôme inconsciemment toujours plus ou moins à la recherche de ses origines ou de celles de ses parents, Marina avec sa peine, son silence, Rosy son amie, dynamique, vivante mais aussi triste au fond d'elle, Vilno, l'étrangère tombée sous le charme de Jérôme,... une belle galerie de personnages !
A découvrir !
A découvrir !
yaki- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 1611
Age : 47
Localisation : Yvelines
Emploi/loisirs : Lecture, scrapbooking, balades,...
Genre littéraire préféré : Romans contemporains
Date d'inscription : 10/06/2008
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
J'ai exactement le même ressenti que Jostein après la lecture de ce livre. Ayant déjà lu un autre ouvrage d'Agnès Desarthe, je ne retenterai cependant pas l'expérience.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Desarthe, Agnès] Dans la nuit brune
C'est vrai qu'il est déroutant, ce livre, avec toutes ses fausses pistes ... Mais je crois que c'est la morale de l'histoire : nous sommes trop cartésiens. Nous cherchons à faire rentrer les gens et les événements dans des cases qui seraient reliées logiquement les unes avec les autres. Alors qu'il y a des coïncidences, des accidents, des gestes ou des envies qui ne s'expliquent pas. Les personnages du roman apprennent à accepter cette absence de réponses et à vivre en paix.
Pour ma part j'aime beaucoup Agnès Desarthe que j'avais découverte enfant en lisant Je manque d'assurance (que je vous conseille même si vous n'êtes plus au collège). Le regard qu'elle porte sur les gens est souvent très juste, et je trouve son écriture d'une grande délicatesse.
Pour ma part j'aime beaucoup Agnès Desarthe que j'avais découverte enfant en lisant Je manque d'assurance (que je vous conseille même si vous n'êtes plus au collège). Le regard qu'elle porte sur les gens est souvent très juste, et je trouve son écriture d'une grande délicatesse.
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