[Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
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[Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
Jean-Pierre Cabanes – Ciao bella
Editions Aubéron - 330 pages
4ème de couverture
Nous habitions, avec mon père, dans l'une de ces îles qui font la sentinelle à l'ouest de la Sicile et du continent, une maison de pierre construite des mains patientes d'un aïeul garibaldien à quelques pas de la Méditerranée, en bout du village. Par un phénomène que je ne m'expliquais pas à l'époque, la pauvreté nous était moins pesante que pour les autres familles de pêcheurs. Mon père possédait son propre bateau dont il avait renouvelé le diesel Fiat, modèle 1933, sans trop d'efforts et il employait même pour compagnon Giuseppe Cucagna, un mort de faim dégingandé, illettré mais dévoué, qui l'aidait à tirer le filet : ceci, moyennant sa subsistance et le vin noir d'une vigne que mon père possédait à flanc de volcan et qu'il lui mesurait d'autant moins qu'à défaut de boire, Giuseppe n'était bon à rien. Nous menions une vie paisible qu'aucune ombre ne menaçait et je ne pouvais qu'espérer dans les événements à venir tant ils me paraissaient inscrits dans un programme à l'avance organisé par un destin bienveillant. Aimé de mon père, aimé d'Agrippina Foscari dont je parlerai plus loin, aimé des gens de mon île et même aimé du Duce comme quarante millions d'Italiens, je voyais s'annoncer l'été le plus magnifique, le plus prometteur de ma jeune vie, en ce temps où j'abordais les rives de l'âge d'homme. Rien. Je ne savais rien.
Résumé
Le début de l'histoire se passe dans un petit village au pied d’un volcan, sur une petite île italienne à l’ouest de la Sicile, en 1935, sus l’ère mussolinienne. Carlo habitent ici avec son père en disgrâce du Duce et coulent des jours tendres et heureux avec son amoureuse : Agrippina. Tout bascule le jour où, suite au réveil du volcan, une brèche s’ouvre dans la caverne, nid de leurs amours, et ils y font la découverte d’une statue qui attirera les membres influents du Parti en mal de reconnaissance suite aux prémices de la guerre avec l’Ethiopie. Nos jeunes amants ne savent pas que tout ceci sonne la fin de leur enfance et le début d’une très longue séparation. Carlo devra partir très loin et ne saura lui dire que « Ciao Bella »
Mon avis :
Joli roman très bien écrit avec jusque ce qu’il faut d’expressions siciliennes qui nous fait vivre au rythme de ce village. Une très bonne description des personnages secondaires : Le Battista, la Ducessa, la Funghina…… l’aventure est au rendez-vous. Je l’ai lu avec plaisir. Je pense que cela pourrait se transformer en scénario de film.
L’auteur :
Jean-Pierre Cabanes, né à Montpellier en 1949, exerce une profession libérale dans le Midi de la France et publie des romans dont l’action se déroule souvent en Italie. Ciao Bella est son 17ème roman
Dernière édition par zazy le Ven 30 Déc 2011 - 23:08, édité 1 fois
Re: [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
Ca m'a l'air d'une belle histoire. Merci pour ta critique.
Invité- Invité
Re: [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
ce fut un plaisir de lire ce bouquin, surtout en sortant du pavé de Frédéric Mars : le sang du christ
Re: [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
Merci pour cette critique qui donne envie de lire cet auteur que je ne connaissais pas, pas plus que l'éditeur d'ailleurs.
Invité- Invité
Re: [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
ce fut une découverte totale pour moi et, en cherchant une photo de la jaquette du livre, j'ai trouvé un autre bouquin : le gynophage. Je pense qu'il va faire partie de ma liste à lire
Re: [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
J'ai trouvé ceci sur le site de sa maison d'éditions :
LES LIBRAIRES ONT AIMÉ :
« Un réel plaisir de lecture. Sans doute le meilleur roman de Jean-Pierre Cabanes. »
Vincent Teissier, Librairie Teissier, Nîmes.
« Voici un roman comme on n'en écrit plus beaucoup, et c'est un compliment : un roman de formation qui mêle l'aventure, le mystère et la passion - le tout dans une langue française impeccable, mâtinée juste ce qu'il faut d'expressions italiennes et siciliennes pour la couleur locale.
Car nous sommes dans une petite île de la Méditerranée dominée par un énorme volcan : on pense à Stromboli. 1935, à Rome Mussolini plastronne. Ici vivent au rythme de la pêche et des querelles villageoises Carlo, un adolescent plein de promesses et d'appétits, et son père que l'on devine en disgrâce du pouvoir romain.
Une statue trouvée dans le flanc du volcan précipitera ce petit monde tranquille dans les tourmentes des ambitions dictatoriales d'avant-guerre. Et il faudra que Carlo fasse le tour de la terre pour pouvoir un jour retrouver Agrippina, celle à qui un matin d'été, fuyant son île devenue trop dangereuse, il n'a su dire rien d'autre que «Ciao bella !»
Philippe Bernadou, Librairie Deloche, Montauban.
« Une fois le livre ouvert, il est impossible au lecteur d’abandonner le récit. Un livre à dévorer et à faire découvrir. »
Isabelle Faure, Librairie Vaubourgoin, Périgueux.
« Le "Ciao bella" crié par Carlo nous arrache le coeur. »
Marie-Claire Blanc, Librairie Le Bleuet, Banon, Haute-Provence.
LES LIBRAIRES ONT AIMÉ :
« Un réel plaisir de lecture. Sans doute le meilleur roman de Jean-Pierre Cabanes. »
Vincent Teissier, Librairie Teissier, Nîmes.
« Voici un roman comme on n'en écrit plus beaucoup, et c'est un compliment : un roman de formation qui mêle l'aventure, le mystère et la passion - le tout dans une langue française impeccable, mâtinée juste ce qu'il faut d'expressions italiennes et siciliennes pour la couleur locale.
Car nous sommes dans une petite île de la Méditerranée dominée par un énorme volcan : on pense à Stromboli. 1935, à Rome Mussolini plastronne. Ici vivent au rythme de la pêche et des querelles villageoises Carlo, un adolescent plein de promesses et d'appétits, et son père que l'on devine en disgrâce du pouvoir romain.
Une statue trouvée dans le flanc du volcan précipitera ce petit monde tranquille dans les tourmentes des ambitions dictatoriales d'avant-guerre. Et il faudra que Carlo fasse le tour de la terre pour pouvoir un jour retrouver Agrippina, celle à qui un matin d'été, fuyant son île devenue trop dangereuse, il n'a su dire rien d'autre que «Ciao bella !»
Philippe Bernadou, Librairie Deloche, Montauban.
« Une fois le livre ouvert, il est impossible au lecteur d’abandonner le récit. Un livre à dévorer et à faire découvrir. »
Isabelle Faure, Librairie Vaubourgoin, Périgueux.
« Le "Ciao bella" crié par Carlo nous arrache le coeur. »
Marie-Claire Blanc, Librairie Le Bleuet, Banon, Haute-Provence.
Invité- Invité
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