[Cabanes, Jean-Pierre] Rapsodie italienne
Page 1 sur 1
[Cabanes, Jean-Pierre] Rapsodie italienne
[Cabanes, Jean-Pierre] Rapsodie italienne
[Cabanes, Jean-Pierre]
Rapsodie italienne
Editions Albin Michel 2 octobre 2019
ISBN 978 2 226 44159 1
727 pages
Quatrième de couverture
1915. Deux hommes que tout sépare vont se rencontrer sur les champs de bataille. Lorenzo, jeune et brillant officier de l’armée italienne, et Nino le Sicilien, qui s’enrôle pour échapper à la prison après avoir commis un crime d’honneur. La guerre va faire d’eux des compagnons d’armes, des frères, avant que le règne de Mussolini ne
les transforme en ennemis. Tandis que les hommes sont emportés dans le tourbillon des combats, le temps des femmes est venu. Elles vont s’engager dans la plus belle et la plus dangereuse des luttes, celle pour l’amour, l’indépendance et la liberté. Des premières heures du fascisme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les passions politiques et les passions des amants, les haines et les ambitions s’entrecroisent violemment.
Mon avis
Lorenzo fera quatre guerres, inutile de dire qu’il en garde de multiples cicatrices notamment il est pourvu d’un main en bois, il a perdu Julia, sa jeune femme on lui a tiré dessus, lors d’une manifestation, lui laissant une fille Laura. Nino son ami, dont le destin les a fait se croiser plusieurs fois et vont rester respectueux l’un vers l’autre en tant qu’anciens alpini, particulièrement Lorenzo qui fut nommé préfet de Sicile par Mussolini et jamais il n’oubliera que Nino lui a sauvé la vie, d’ailleurs il le croyait mort aussi, la suite nous en dira plus sur ces deux héros, qui l’un comme l’autre aiment faire la guerre se révélant courageux et intrépides. Et voila Nino que l’on croyait mort et qui a perdu la mémoire qui rentre au village le jour du mariage de Carmela, (dont on pourrait imaginer que c’est elle qui est sur la très belle couverture du livre), elle était sa promise et c’est alors que leurs destins basculent, d’autres personnages fictifs côtoient sans problème les faits et les personnages historiques. C’est l’Histoire avec un grand H décrite avec qualité et qui avec la montée du fascisme car l’auteur nous transporte en Italie dès 1915 jusqu’à la chute de Mussolini en 1945, cet homme qui avait des liens avec Hitler, l’un aussi délirant que l’autre, qui avec leurs méthodes, sont persuadés de mener leurs peuples vers une vie meilleur, ce qui nous fait découvrir les secrets d’alcôves, les coulisses des décisions prises. Ce roman c’est une énorme et belle fresque historique instructive ou l’on voit l’Italie vivre, évoluer et devenir fasciste et l’on apprend que le Vatican repousse cette transformation et ensuite s’en accommode. Terminant cette chronique, je peux dire que ce livre immense et intense fourmille de références historiques importantes. Ce roman est captivant, plaisant à lire et concocté d’aventures amoureuses qui cependant m’a fait connaître certains faits de guerre que j’ignorais, jamais je ne me suis ennuyée au cours de cette lecture car s’alternent récits de combats, réunions réelles ou fictives entre les personnages , les missives échangées, les convictions personnelles et bien sûr les histoires d’amour et certainement tout cela ne se laissera pas oublier. Un tout gros coup de coeur pour ce roman très documenté….5/5
Rapsodie italienne
Editions Albin Michel 2 octobre 2019
ISBN 978 2 226 44159 1
727 pages
Quatrième de couverture
1915. Deux hommes que tout sépare vont se rencontrer sur les champs de bataille. Lorenzo, jeune et brillant officier de l’armée italienne, et Nino le Sicilien, qui s’enrôle pour échapper à la prison après avoir commis un crime d’honneur. La guerre va faire d’eux des compagnons d’armes, des frères, avant que le règne de Mussolini ne
les transforme en ennemis. Tandis que les hommes sont emportés dans le tourbillon des combats, le temps des femmes est venu. Elles vont s’engager dans la plus belle et la plus dangereuse des luttes, celle pour l’amour, l’indépendance et la liberté. Des premières heures du fascisme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les passions politiques et les passions des amants, les haines et les ambitions s’entrecroisent violemment.
Mon avis
Lorenzo fera quatre guerres, inutile de dire qu’il en garde de multiples cicatrices notamment il est pourvu d’un main en bois, il a perdu Julia, sa jeune femme on lui a tiré dessus, lors d’une manifestation, lui laissant une fille Laura. Nino son ami, dont le destin les a fait se croiser plusieurs fois et vont rester respectueux l’un vers l’autre en tant qu’anciens alpini, particulièrement Lorenzo qui fut nommé préfet de Sicile par Mussolini et jamais il n’oubliera que Nino lui a sauvé la vie, d’ailleurs il le croyait mort aussi, la suite nous en dira plus sur ces deux héros, qui l’un comme l’autre aiment faire la guerre se révélant courageux et intrépides. Et voila Nino que l’on croyait mort et qui a perdu la mémoire qui rentre au village le jour du mariage de Carmela, (dont on pourrait imaginer que c’est elle qui est sur la très belle couverture du livre), elle était sa promise et c’est alors que leurs destins basculent, d’autres personnages fictifs côtoient sans problème les faits et les personnages historiques. C’est l’Histoire avec un grand H décrite avec qualité et qui avec la montée du fascisme car l’auteur nous transporte en Italie dès 1915 jusqu’à la chute de Mussolini en 1945, cet homme qui avait des liens avec Hitler, l’un aussi délirant que l’autre, qui avec leurs méthodes, sont persuadés de mener leurs peuples vers une vie meilleur, ce qui nous fait découvrir les secrets d’alcôves, les coulisses des décisions prises. Ce roman c’est une énorme et belle fresque historique instructive ou l’on voit l’Italie vivre, évoluer et devenir fasciste et l’on apprend que le Vatican repousse cette transformation et ensuite s’en accommode. Terminant cette chronique, je peux dire que ce livre immense et intense fourmille de références historiques importantes. Ce roman est captivant, plaisant à lire et concocté d’aventures amoureuses qui cependant m’a fait connaître certains faits de guerre que j’ignorais, jamais je ne me suis ennuyée au cours de cette lecture car s’alternent récits de combats, réunions réelles ou fictives entre les personnages , les missives échangées, les convictions personnelles et bien sûr les histoires d’amour et certainement tout cela ne se laissera pas oublier. Un tout gros coup de coeur pour ce roman très documenté….5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Cabanes, Jean-Pierre] Ciao Bella
» [Cabanes, Jean-Pierre] Rendez-vous à Naples
» [Levréro, Alain et Cabanes, Jean-Pierre] Le Gynophage
» [Cabanes, Jean-Pierre] L'annonce faite à Goering
» [Rouart, Jean-Marie] La maîtresse italienne
» [Cabanes, Jean-Pierre] Rendez-vous à Naples
» [Levréro, Alain et Cabanes, Jean-Pierre] Le Gynophage
» [Cabanes, Jean-Pierre] L'annonce faite à Goering
» [Rouart, Jean-Marie] La maîtresse italienne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum