[Dugain, Marc] L'insomnie des étoiles
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Votre avis sur L'insomnie des étoiles
Re: [Dugain, Marc] L'insomnie des étoiles
Un ouvrage fabuleux. Marc Dugain sait nous faire partager un contexte, une ambiance. Je suis enchantée.
Invité- Invité
Re: [Dugain, Marc] L'insomnie des étoiles
Lu dans le cadre du challenge Bis repetita 2013
C'est un thème difficile que l'auteur a choisi d'aborder à travers ce livre : la fin de la guerre, en 1945, et l'installation des troupes alliées en Allemagne. Le capitaine Louyre arrive ainsi dans une petite ville au sud du pays. Il va y découvrir une atmosphère particulière : des habitants usés par des années de privation, un maire qui semble cacher un terrible secret, et une jeune fille retrouvée seule dans une maison isolée à quelques kilomètres du bourg. Le capitaine va chercher à comprendre. Que s'est-il passé ? Pourquoi le centre de convalescence a-t-il été vidé dès le début de la guerre ? Pourquoi a-t-on retrouvé des ossements calcinés dans la ferme où vivait la jeune fille ?
A travers cette sombre histoire, Marc Dugain aborde de nombreuses questions et nous pousse à réfléchir sur la vie, la mort, la guerre, les choix de chaque nation lors du conflit... Il dissèque le raisonnement de certains responsables nazis sur une question souvent oubliée dans les livres d'Histoire (je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler la découverte du capitaine dans le livre).
C'est un livre intéressant, qui aurait mérité un travail plus approfondi. Les personnages sont ébauchés et pas assez travaillés selon moi.
Et j'ai refermé le livre avec quelques questions sans réponse. J'aurais aimé savoir, et je ne sais pas. C'est bien dommage que l'auteur n'ait pas plus développé son récit.
J'ai cependant voté "apprécié" car j'aime le style de l'auteur et j'apprécie sa volonté de dire l'indicible, de révéler ces secrets d'Histoire que les années gomment lentement, comme il l'avait fait avec les gueules cassées dans La chambre des officiers. Il nous ouvre les yeux, pour ne pas oublier.
Citations :
C'est un thème difficile que l'auteur a choisi d'aborder à travers ce livre : la fin de la guerre, en 1945, et l'installation des troupes alliées en Allemagne. Le capitaine Louyre arrive ainsi dans une petite ville au sud du pays. Il va y découvrir une atmosphère particulière : des habitants usés par des années de privation, un maire qui semble cacher un terrible secret, et une jeune fille retrouvée seule dans une maison isolée à quelques kilomètres du bourg. Le capitaine va chercher à comprendre. Que s'est-il passé ? Pourquoi le centre de convalescence a-t-il été vidé dès le début de la guerre ? Pourquoi a-t-on retrouvé des ossements calcinés dans la ferme où vivait la jeune fille ?
A travers cette sombre histoire, Marc Dugain aborde de nombreuses questions et nous pousse à réfléchir sur la vie, la mort, la guerre, les choix de chaque nation lors du conflit... Il dissèque le raisonnement de certains responsables nazis sur une question souvent oubliée dans les livres d'Histoire (je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler la découverte du capitaine dans le livre).
C'est un livre intéressant, qui aurait mérité un travail plus approfondi. Les personnages sont ébauchés et pas assez travaillés selon moi.
Et j'ai refermé le livre avec quelques questions sans réponse. J'aurais aimé savoir, et je ne sais pas. C'est bien dommage que l'auteur n'ait pas plus développé son récit.
J'ai cependant voté "apprécié" car j'aime le style de l'auteur et j'apprécie sa volonté de dire l'indicible, de révéler ces secrets d'Histoire que les années gomment lentement, comme il l'avait fait avec les gueules cassées dans La chambre des officiers. Il nous ouvre les yeux, pour ne pas oublier.
Citations :
- J'étais professeur de philosophie. [...]
- Ce n'est pas facile de faire du doute son métier. On se brûle vite à côtoyer l'essentiel, et j'imagine qu'on se sent tellement soulagé quand on y renonce. Mais en refusant le doute, on est certain de se priver de la vérité.
- Vous croyez en Dieu, mon capitaine.
Louyre le regarda surpris, réfléchit un instant puis répondit :
- Assez pour me poser la question de son existence.
"L'avantage de mener la vie que je mène, m'avait-elle dit un jour, c'est qu'on ne fait plus de différence entre la vie et la mort, et que la perspective du passage de l'un à l'autre ne présente aucun effroi mais la récompense d'une patience méritoire."
Il y avait dans cette guerre quelque chose de définitif à comprendre, dont les contours étaient encore mal définis. Des siècles de tâtonnement militaire, de timidité à tuer, de justifications territoriales maladroites avaient finalement conduit à cette apocalypse qu'il allait falloir de toutes parts se hâter d'oublier. La grande répétition de 1914 s'était faite sans motif, mais cette fois, on avait mis de la substance à s'entre-tuer.
Invité- Invité
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