[Diatchenko, Marina & Serguei] La Caverne

Marina & Serguei DIATCHENKO

Informations générales

Auteur	Marina & Serguei DIATCHENKO
Genre littéraire	Roman fantastique littérature Russe
Éditeur	Albin Michel
Nombre de pages	416
ISBN	9782226190857
Édition de poche	Disponible chez Le livre de poche - ISBN: 9782253023456

Quatrième de couverture

La Caverne : un lieu mystérieux, inquiétant et fascinant. Un monde de rêve qui ressemble étrangement au nôtre. Un univers parallèle où, comme dans la vie réelle, prédateurs et victimes s’affrontent. Jusqu’à la mort. Le roman de Marina et Sergueï Diatchenko, chef d’œuvre du fantastique russe, véritable phénomène d’édition dans les pays de l’Est, nous confronte, au fil d’une intrigue vertigineuse, à des questions essentielles sur la violence, l’amour et la nature humaine.

« L’humanité se situe toujours à la frontière de forces incontrôlables qui agissent de manière autonome. Nous nous retrouvons dans une impasse en imaginant nous libérer quand nous tentons de chasser toutes les méchantes bêtes qui peuplent la caverne du monde souterrain de l’âme. »
Jung, Les Archétypes de l’inconscient collectif

Mon avis

Au niveau du contenu…

La lecture de ce roman me laisse perplexe…

L’ouvrage aborde principalement la dualité coexistant en chaque être humain : l’homme, « civilisé » et maître de lui, contre l’homme dans ce qu’il peut être de pire : l’animal, la bête, mue par ses intérêts bestiaux.

Imaginez donc un monde, semblable au notre, mais dans lequel n’existe nulle violence. Pas de crime, pas de brutalité, de viol, de vol. Tous ces travers inhérents à l’espèce humaine sont manifestés pas l’être animal, la bête en chaque homme. La nuit, cet animal descend dans la Caverne, lieu intemporel, hors de l’espace, régit pas les lois de la jungle. Dans la Caverne, c’est la personnalité humaine d’un individu qui déterminera son animal : un prédateur ou une proie.

D’un prime abord, cette thématique a de quoi susciter l’intérêt. Le lecteur que je suis fantasmait déjà sur une réflexion poussée à propos de la nature humaine.

Déception…

Pavla, l’héroïne au caractère de plante verte, subit l’intrigue du début à la fin, tout cela en connaissance de cause et sans prendre l’ombre d’une initiative. Comme adjuvant la journée, et prédateur la nuit, un metteur en scène torturé par la médiocrité de son œuvre.

Les réflexions prêtées aux différents personnages ne font que survoler une thématique qui aurait pu être beaucoup plus riche et creusée. Répétition, circonvolutions interminables !

Au niveau du style…

Une traduction probablement peu fiable au regard des erreurs lexicales ponctuant la narration.
Un rythme lent, ponctués de rares soubresauts. Un découpage à la structure douteuse, n’aidant pas toujours à la compréhension.


En conclusion…


Un récit qui intrigue et laisse le lecteur sur sa faim.

Ma note : 4.5/10

Tu vois tu as réussi ! Bravo !

Bizarrement je suis intriguée par ce bouquin .

pour ta critique qui ne donne pas du tout envie

Eh bien pour ma part, je suis complètement à l'opposée d'Annesof, cette lecture a été un vrai coup de coeur. Le livre ne l'est pas une seule fois tombé des mains, au contraire même, j'ai vraiment eu du mal à le lâcher.

Certains passages sont certes un peu nébuleux lors de la lecture, mais cela ne m'a pas gênée outre mesure. Ces espèces de paragraphes au sens un peu évanescents s'accordaient avec merveille avec l'atmosphère générale du livre. J'ai également beaucoup apprécié les personnages et les liens si particuliers qui les unissaient : Pavla, la timide jeune femme que l'on voit peu à peu... décliner (? à défaut de terme plus approprié), Kovitch, un personnage peu agréable avec les autres mais qui fini par devenir attachant, Tritant, envers lequel je suis restée soupçonneuse tout du long...

En plus de ça, j'ai beaucoup aimé les couples rêve / réalité, théâtre / télévision, que j'ai trouvés véritablement bien exploités par rapport au sujet. La scène de représentation de la pièce de théâtre fait d'ailleurs sans doute partie de celles qui m'ont le plus emportée et crispée.

Bref, un coup de coeur. Et d'après ce que j'ai lu de critique, les avis sur ce livre m'ont l'air d'être tout l'un ou tout l'autre ^_^