[Sizun, Marie] Plage
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Votre avis sur Plage de Marie Sizun
[Sizun, Marie] Plage
Titre : Plage.
Auteur : Marie Sizun.
Editeur : Arléa.
Nombre de pages : 262.
Quatrième de couverture :
Un peu perdue sur une plage bretonne, une femme attend l’homme qu’elle aime. Il a promis de la rejoindre à la fin de la semaine, pour huit jours ensemble. Il est marié. Dans l’impatience heureuse, puis l’anxiété de cette attente, elle trompe sa solitude en regardant, en écoutant autour d’elle tous ces gens en vacances… Images et voix diverses qui font remonter en elle des souvenirs tantôt proches, tantôt lointains, qui, bientôt, lui parlent étrangement.
Qu’il vienne ou non, cet homme attendu, elle ne sera plus jamais la même.
Avec un art qui lui est propre, Marie Sizun dresse le portrait tout en nuances d’une femme d’aujourd’hui. Avec finesse, elle explore l’intimité des êtres dans leurs moments de doutes et de passion.
Mon avis :
Une voix solitaire s’élève, celle d’Anne, la narratrice. Seule, elle l’a toujours été, surtout depuis la mort de son père. Pas d’amis, pas de mari, une rivalité sourde avec sa mère, une admiration sans borne pour son père, tel pourrait être le portrait d’Anne.
Anne attend. Son amant, François, un homme marié, doit venir la rejoindre à la fin de la semaine, dans une petite station bretonne qu‘ils ont choisi ensemble. Anne est venue plus tôt afin de préparer sa venue. Les coups de téléphone de son amant, trop rares, trop brefs, rythment ses journées, et entre chacun d’eux se prolonge cette attente, heureuse d’abord, puis plus inquiète, au fur et à mesure que les appels se raréfient. Alors elle observe les personnes, chaque jour différentes, qui prennent place sur la plage, elle cherche à deviner les titres des livres lus par les plaisanciers (je dois dire que je fais la même chose, et pas seulement sur la plage). Elle écoute des bribes de conversations qui font parfois remonter des bribes de souvenirs.
L’absence de l’homme aimé lui permet de ne plus être dans l’immédiateté du bonheur, et de se livrer à l’introspection. Ce n’est sans doute pas un hasard si elle reproduit (inconsciemment ?) la situation qu’elle a connu enfant en choisissant comme amant un homme qui ressemble à ce père qu’elle admirait tant, mariée à une femme faible, fragile des nerfs.
De ces sept jours, elle sortira transformée, et même ses relations avec sa mère prendront une autre teinte. Je n'irai pas jusqu'à parler de renaissance, non, je dirai plutôt d'une ouverture aux autres, comme si ce qui l'avait tenu si longtemps à l'écart n'éxistait plus.
Un regret toutefois : les couleurs de la couverture sont jolies, mais n’illustrent pas l’histoire.
Auteur : Marie Sizun.
Editeur : Arléa.
Nombre de pages : 262.
Quatrième de couverture :
Un peu perdue sur une plage bretonne, une femme attend l’homme qu’elle aime. Il a promis de la rejoindre à la fin de la semaine, pour huit jours ensemble. Il est marié. Dans l’impatience heureuse, puis l’anxiété de cette attente, elle trompe sa solitude en regardant, en écoutant autour d’elle tous ces gens en vacances… Images et voix diverses qui font remonter en elle des souvenirs tantôt proches, tantôt lointains, qui, bientôt, lui parlent étrangement.
Qu’il vienne ou non, cet homme attendu, elle ne sera plus jamais la même.
Avec un art qui lui est propre, Marie Sizun dresse le portrait tout en nuances d’une femme d’aujourd’hui. Avec finesse, elle explore l’intimité des êtres dans leurs moments de doutes et de passion.
Mon avis :
Une voix solitaire s’élève, celle d’Anne, la narratrice. Seule, elle l’a toujours été, surtout depuis la mort de son père. Pas d’amis, pas de mari, une rivalité sourde avec sa mère, une admiration sans borne pour son père, tel pourrait être le portrait d’Anne.
Anne attend. Son amant, François, un homme marié, doit venir la rejoindre à la fin de la semaine, dans une petite station bretonne qu‘ils ont choisi ensemble. Anne est venue plus tôt afin de préparer sa venue. Les coups de téléphone de son amant, trop rares, trop brefs, rythment ses journées, et entre chacun d’eux se prolonge cette attente, heureuse d’abord, puis plus inquiète, au fur et à mesure que les appels se raréfient. Alors elle observe les personnes, chaque jour différentes, qui prennent place sur la plage, elle cherche à deviner les titres des livres lus par les plaisanciers (je dois dire que je fais la même chose, et pas seulement sur la plage). Elle écoute des bribes de conversations qui font parfois remonter des bribes de souvenirs.
L’absence de l’homme aimé lui permet de ne plus être dans l’immédiateté du bonheur, et de se livrer à l’introspection. Ce n’est sans doute pas un hasard si elle reproduit (inconsciemment ?) la situation qu’elle a connu enfant en choisissant comme amant un homme qui ressemble à ce père qu’elle admirait tant, mariée à une femme faible, fragile des nerfs.
De ces sept jours, elle sortira transformée, et même ses relations avec sa mère prendront une autre teinte. Je n'irai pas jusqu'à parler de renaissance, non, je dirai plutôt d'une ouverture aux autres, comme si ce qui l'avait tenu si longtemps à l'écart n'éxistait plus.
Un regret toutefois : les couleurs de la couverture sont jolies, mais n’illustrent pas l’histoire.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Sizun, Marie] Plage
Merci Sharon pour ta critique, elle donne envie de lire cette histoire
Invité- Invité
Re: [Sizun, Marie] Plage
Merci à vous.
Je voudrais ajouter que si vous avez aimé La femme de l'allemand (du même auteur), vous apprécierez ce roman qui garde les mêmes qualités d'écriture. Par contre, les deux héroïnes sont très différentes, pour ne pas dire les exactes opposées : Marion (la femme de l'allemand) murit très vite du fait de la maladie de sa mère alors qu'Anne, l'héroïne de Plage, tarde à s'engager dans une vie d'adulte.
Je voudrais ajouter que si vous avez aimé La femme de l'allemand (du même auteur), vous apprécierez ce roman qui garde les mêmes qualités d'écriture. Par contre, les deux héroïnes sont très différentes, pour ne pas dire les exactes opposées : Marion (la femme de l'allemand) murit très vite du fait de la maladie de sa mère alors qu'Anne, l'héroïne de Plage, tarde à s'engager dans une vie d'adulte.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Sizun, Marie] Plage
La femme de l'Allemand est un livre dont j'ai beaucoup entendu parler, mais je ne l'ai pas lu non plus.
Merci pour ta précision sur la différence entre les deux femmes de ces deux histoires, cela permet de choisir plus aisément par lequel on décide de commencer, en sachant quel type de cheminement psychologique on a envie d'aborder en premier, en fonction de son propre cheminement (humeur du moment = capacité de réception) en tant que lectrice.
Merci pour ta précision sur la différence entre les deux femmes de ces deux histoires, cela permet de choisir plus aisément par lequel on décide de commencer, en sachant quel type de cheminement psychologique on a envie d'aborder en premier, en fonction de son propre cheminement (humeur du moment = capacité de réception) en tant que lectrice.
Invité- Invité
Re: [Sizun, Marie] Plage
Bonsoir....
Merci Sharon..... c'est marrant car je me suis commandé la femme de l'Allemand et j'avais vu ce livre Plage au passage qui m'avait bien tentée....
J'ai lu ta critique en diagonale afin de pouvoir découvrir pleinement l'oeuvre quand je la lirai... je reviendrai te relire une fois la lecture terminée ^^
MERCI
Bonne soirée toutes!!
Merci Sharon..... c'est marrant car je me suis commandé la femme de l'Allemand et j'avais vu ce livre Plage au passage qui m'avait bien tentée....
J'ai lu ta critique en diagonale afin de pouvoir découvrir pleinement l'oeuvre quand je la lirai... je reviendrai te relire une fois la lecture terminée ^^
MERCI
Bonne soirée toutes!!
Dernière édition par Natou le Mar 2 Nov 2010 - 9:03, édité 1 fois
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