[Sizun, Marie] La Maison-Guerre
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[Sizun, Marie] La Maison-Guerre
La Maison-Guerre / Marie Sizun, Ed. Arlea, 267p., 20€, ISBN : 978-2363080707
Présentation de l'Editeur (Site Arlea) : Lorsque Vera confie sa petite fille de quatre ans à ce qui va devenir, dans son imaginaire d’enfant, la « maison-guerre », un lieu silencieux occupé par de vieilles personnes, elle ne songe qu’à la protéger de la cruauté des temps. Mais le lieu, si présent, si fort, dans une époque si tourmentée, deviendra dans l’esprit de la fillette une ressource de mystères et d’émotions, une blessure et un refuge, un apprentissage de la vie qui n’aura pas d’équivalent. Dans ce huitième livre, Marie Sizun écrit avec une tendresse poignante une enfance dans la guerre, marquée par le secret et le non-dit, par la violence des choses qui ne devraient pas être, de celles qui sont tues et soudain révélées, et qui résonnent aujourd’hui encore dans le coeur de la narratrice.
Ma critique : La Maison-Guerre c'est le nom que Marie a donné à la maison dans laquelle elle a passé plusieurs mois quand elle était enfant pendant la deuxième guerre mondiale. Sa mère, Véra, l'y a déposée un jour de juin en lui disant qu'elle y serait en sécurité. Dans cette maison, elle est accueillie par tante Mathilde, tante Gabrielle, oncle Albert et la « vieille dame ». Les premiers mois sont rythmés par les lettres ou les visites, toujours courtes, de Véra. Marie est plutôt heureuse dans ce cocon, mais elle essaie de comprendre les bribes de conversation qu'elle entend quand les adultes pensent qu'elle n'est pas là. Sa mère ne vient plus, son père qu'elle ne connaît pas est prisonnier de guerre... Que peut-on comprendre de tout ça quand on a 4 ou 5 ans ?
Le roman est composé de deux parties, la première partie relate les mois passés dans la Maison-Guerre. Dans cette partie, Marie Sizun mêle la troisième personne du singulier avec le « tu », ce qui peut être parfois déroutant. La deuxième partie raconte la fin de la guerre, le retour du père, les recherches infructueuses de la mère.
Un avis plutôt mitigé pour ce roman. La première partie m'a paru un peu trop longue, lente, à la mesure de la langueur des journées d'enfant de Marie, mais en même temps le lecteur s'attache à cette petite fille qui ne comprend pas grand chose du monde des grands. La deuxième partie plus courte m'a touchée, j'ai aimé le regard porté sur cette enfant puis cette adolescente qui grandit avec l'absence de la mère et les questions sans réponse.
Présentation de l'Editeur (Site Arlea) : Lorsque Vera confie sa petite fille de quatre ans à ce qui va devenir, dans son imaginaire d’enfant, la « maison-guerre », un lieu silencieux occupé par de vieilles personnes, elle ne songe qu’à la protéger de la cruauté des temps. Mais le lieu, si présent, si fort, dans une époque si tourmentée, deviendra dans l’esprit de la fillette une ressource de mystères et d’émotions, une blessure et un refuge, un apprentissage de la vie qui n’aura pas d’équivalent. Dans ce huitième livre, Marie Sizun écrit avec une tendresse poignante une enfance dans la guerre, marquée par le secret et le non-dit, par la violence des choses qui ne devraient pas être, de celles qui sont tues et soudain révélées, et qui résonnent aujourd’hui encore dans le coeur de la narratrice.
Ma critique : La Maison-Guerre c'est le nom que Marie a donné à la maison dans laquelle elle a passé plusieurs mois quand elle était enfant pendant la deuxième guerre mondiale. Sa mère, Véra, l'y a déposée un jour de juin en lui disant qu'elle y serait en sécurité. Dans cette maison, elle est accueillie par tante Mathilde, tante Gabrielle, oncle Albert et la « vieille dame ». Les premiers mois sont rythmés par les lettres ou les visites, toujours courtes, de Véra. Marie est plutôt heureuse dans ce cocon, mais elle essaie de comprendre les bribes de conversation qu'elle entend quand les adultes pensent qu'elle n'est pas là. Sa mère ne vient plus, son père qu'elle ne connaît pas est prisonnier de guerre... Que peut-on comprendre de tout ça quand on a 4 ou 5 ans ?
Le roman est composé de deux parties, la première partie relate les mois passés dans la Maison-Guerre. Dans cette partie, Marie Sizun mêle la troisième personne du singulier avec le « tu », ce qui peut être parfois déroutant. La deuxième partie raconte la fin de la guerre, le retour du père, les recherches infructueuses de la mère.
Un avis plutôt mitigé pour ce roman. La première partie m'a paru un peu trop longue, lente, à la mesure de la langueur des journées d'enfant de Marie, mais en même temps le lecteur s'attache à cette petite fille qui ne comprend pas grand chose du monde des grands. La deuxième partie plus courte m'a touchée, j'ai aimé le regard porté sur cette enfant puis cette adolescente qui grandit avec l'absence de la mère et les questions sans réponse.
yaki- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 10/06/2008
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