[Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
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[Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
[Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Editeur :J'ai Lu
Date de parution :06/11/2010
153 pages
4ème de couverture :
Depuis sa création en 1928, l'Opus Dei fascine autant qu'il inquiète. Pendant treize ans, Véronique Duborgel - recrutée à l'âge de vingt ans - en a subi la loi rigoureuse sous la pression de son mari et de son entourage : endoctrinement, remontrances, «corrections fraternelles» de la part d'une hiérarchie qui refuse d'entendre sa souffrance de femme battue. C'est lorsqu'elle se décide à rompre que l'organisation se retourne contre elle... À travers son témoignage accablant, nous pénétrons le monde opaque de l'Opus Dei, organisation catholique la plus secrète et la plus controversée. Un monde où l'obéissance et le châtiment tiennent lieu de dogme.
Mon avis :
Cet ouvrage montre la façon de faire de l’Opus Dei, branche radicale et sectaire du catholicisme, à travers le témoignage de Véronique Duborgel, qui s’en est détachée il y a quelques années.
L’auteur montre comment elle s’est engagée sans trop s’en rendre compte, juste parce qu’elle ne voulait pas déplaire ou décevoir, parce qu’elle ne voulait pas paraître différente des gens qui l’entouraient.
L’objectif ultime de l’organisation est la sainteté. Mais il s’agit là d’une sainteté « apparente » et non spirituelle et pour y arriver tous les moyens sont bons : dissimulation, insensibilité, humiliation, délation, violences conjugales, médiocrité, mensonge, soumission. L’apparence a un rôle très important, c’est l’image de marque de l’organisation par rapport au monde extérieur. Les membres doivent être impeccables en toutes circonstances, souriants et heureux pour donner envie aux autres d’intégrer l’Opus Dei.
C’est effrayant de voir à quelle vitesse on peut perdre son esprit critique lorsque l’on intègre ce genre d’organisation religieuse. L’auteur montre combien la femme est inégale face à l’homme. Elle est rabaissée, violentée psychologiquement et physiquement et n’est jamais prise en considération.
De religion, on comprend vite qu’il s’agit en fait de secte dans la mesure où les références ne sont pas les textes saints, mais les écrits d’un homme : le fondateur de ce mouvement. Toutes les prières lui sont d’ailleurs adressées et on se rend vite compte que de grosses sommes d’argent sont demandées aux« surnuméraires ».
J’ai trouvé ce témoignage vraiment très intéressant car pour ma part je n’ai jamais entendu parler de l’Opus Dei. Véronique Duborgel montre à quel point il est dur de retrouver sa personnalité après avoir été modelée, formatée par l’organisation. Le plus dangereux dans tout ça, est qu’elle agit sous couvert de l’Eglise Catholique, car elle est admise par Jean-Paul II, lequel a dans son entourage au Vatican des personnalités de l’Opus Dei.
Il faut toutefois faire attention à la lecture de cet ouvrage ! Je pense qu’un minimum de connaissances religieuses est nécessaire pour comprendre ce livre et éviter tout amalgame entre l’Eglise catholique et l’Opus Dei!!
Je remercie vivement Partage Lecture, les éditions J’ai Lu et les modérateurs qui nous permettent de participer aux partenariats.
Editeur :J'ai Lu
Date de parution :06/11/2010
153 pages
4ème de couverture :
Depuis sa création en 1928, l'Opus Dei fascine autant qu'il inquiète. Pendant treize ans, Véronique Duborgel - recrutée à l'âge de vingt ans - en a subi la loi rigoureuse sous la pression de son mari et de son entourage : endoctrinement, remontrances, «corrections fraternelles» de la part d'une hiérarchie qui refuse d'entendre sa souffrance de femme battue. C'est lorsqu'elle se décide à rompre que l'organisation se retourne contre elle... À travers son témoignage accablant, nous pénétrons le monde opaque de l'Opus Dei, organisation catholique la plus secrète et la plus controversée. Un monde où l'obéissance et le châtiment tiennent lieu de dogme.
Mon avis :
Cet ouvrage montre la façon de faire de l’Opus Dei, branche radicale et sectaire du catholicisme, à travers le témoignage de Véronique Duborgel, qui s’en est détachée il y a quelques années.
L’auteur montre comment elle s’est engagée sans trop s’en rendre compte, juste parce qu’elle ne voulait pas déplaire ou décevoir, parce qu’elle ne voulait pas paraître différente des gens qui l’entouraient.
L’objectif ultime de l’organisation est la sainteté. Mais il s’agit là d’une sainteté « apparente » et non spirituelle et pour y arriver tous les moyens sont bons : dissimulation, insensibilité, humiliation, délation, violences conjugales, médiocrité, mensonge, soumission. L’apparence a un rôle très important, c’est l’image de marque de l’organisation par rapport au monde extérieur. Les membres doivent être impeccables en toutes circonstances, souriants et heureux pour donner envie aux autres d’intégrer l’Opus Dei.
C’est effrayant de voir à quelle vitesse on peut perdre son esprit critique lorsque l’on intègre ce genre d’organisation religieuse. L’auteur montre combien la femme est inégale face à l’homme. Elle est rabaissée, violentée psychologiquement et physiquement et n’est jamais prise en considération.
De religion, on comprend vite qu’il s’agit en fait de secte dans la mesure où les références ne sont pas les textes saints, mais les écrits d’un homme : le fondateur de ce mouvement. Toutes les prières lui sont d’ailleurs adressées et on se rend vite compte que de grosses sommes d’argent sont demandées aux« surnuméraires ».
J’ai trouvé ce témoignage vraiment très intéressant car pour ma part je n’ai jamais entendu parler de l’Opus Dei. Véronique Duborgel montre à quel point il est dur de retrouver sa personnalité après avoir été modelée, formatée par l’organisation. Le plus dangereux dans tout ça, est qu’elle agit sous couvert de l’Eglise Catholique, car elle est admise par Jean-Paul II, lequel a dans son entourage au Vatican des personnalités de l’Opus Dei.
Il faut toutefois faire attention à la lecture de cet ouvrage ! Je pense qu’un minimum de connaissances religieuses est nécessaire pour comprendre ce livre et éviter tout amalgame entre l’Eglise catholique et l’Opus Dei!!
Je remercie vivement Partage Lecture, les éditions J’ai Lu et les modérateurs qui nous permettent de participer aux partenariats.
Dernière édition par agathe le Jeu 9 Déc 2010 - 11:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci pour cette critique .
Je trouve que ton avis est très clair. C'est un livre qui doit être intéressant à lire.
Je trouve que ton avis est très clair. C'est un livre qui doit être intéressant à lire.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Je te le conseille!
Ca n'est pas de la grande littérature mais c'est vraiment intéressant et les chapitres peuvent se lire indépendamment des autres, ce qui permet de lire un bon gros roman à côté sans problème!
Ca n'est pas de la grande littérature mais c'est vraiment intéressant et les chapitres peuvent se lire indépendamment des autres, ce qui permet de lire un bon gros roman à côté sans problème!
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Hum, je me le note!
Mounain- Grand expert du forum
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Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Agathe pour ton ressenti sur ce livre. Effectivement, ce mouvement sectaire a fait parler de lui à certaines périodes, notamment pour ses prises de position sur l'IVG. Il a fait également l'objet d'un certain nombre de reportages, sachant, qu'il a été toujours très difficile, pour les journalistes d'investigation, de pouvoir enquêter compte tenu de l'opacité volontaire que ce mouvement affiche.
Je note ce livre.
Je note ce livre.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci agathe! Par contre, je l'ai déplacé dans "autre genre littéraire" car il s'agit d'un témoignage et non pas d'un roman...
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Mon avis :
Ce livre est très loin d'avoir répondu à mes attentes. Je suis même surpris de son contenu, certes il s'agit d'un témoignage qui peut ne concerner qu'une personne, mais, globalement il n'y a rien qui puisse intéresser un lecteur avide de recherche sur cette prélature.
Pourquoi le pape Jean-Paul II l'a t-il rattachée à son unique autorité ? Mystère.
Ce même pape a fait le forcing pour la canonisation de son fondateur, Josemaria Escriva de Balaguer, ouvrant la porte, de ce fait, à la reconnaissance des écrits de ce dernier.
Chaque membre doit participer financièrement sur des critères bien définis, à quoi sert cet argent ? L'oeuvre, nom donné par ses membres à l'Opus Dei (oeuvre de Dieu), participe-t-elle au fonctionnement du Vatican ? Comment ? De quel ordre ? De quelle nature ? Oui, non ? Mystère.
Quel rôle joue exactement l'oeuvre dans la politique du Vatican ? Mystère.
Bref de toutes ces questions fondamentales on ne sait rien. C'est ce qui m'intéressait dans ce livre. Un témoignage puissant sur la controverse liée à l'Opus Dei, de cela, rien.
Je ne me lancerai pas dans un parallèle avec le livre Le code De Vinci, qui n'est pas une référence crédible. Même si son auteur affirme que ce qu'il dévoile est parfaitement avéré.
On ne sait rien de la hiérarchie de l'oeuvre ou peu, limitée à la connaissance de l'auteure, numéraires, surnuméraires, directeurs de conscience locaux et nationaux et c'est tout. Mis à part le fondateur et son successeur actuel, s'il y a une hiérarchie et Duborgel en parle, quelle est-elle ? Qui tire les ficelles ? Mis à part la sainteté laïque, quel est le but défini et reconnu, il y a-t-il autre chose ? On ne sait pas !
Véronique Duborgel est une faible, elle le dit, le crie, le souligne à en devenir pesant. Quand même, elle "siffle" (mot pour dire qu'elle signe) alors qu'elle est adulte, comme ça, elle accepte et, après se plaint, qu'espérait-elle ? Chaque association, les scouts, les maçons, la manécanterie des petits chanteurs, la guilde des merciers, l'association des boulistes de la communauté de communes de X, possède ses propres règles, son propre règlement, alors, a fortiori, une prélature, basée sur le secret, pensez bien que c'est vissé, carré, entouré. On ne laisse pas les membres faire et raconter ce qui leur passe par la tête. Non, je savais pas, je pensais que, je croyais... et ce à chaque page, alors une fois ça passe, deux ça lasse, trois ça casse...
On dirait que, pour elle, tous se liguent pour, dès leur réveil, se demander quoi faire pour casser les pieds à la petite Véronique. Dès le départ les dés sont pipés, Véronique, elle, ne se pose pas de question, ou pas longtemps, elle subit, certes, mais la faute à qui ?
- Ce serait bien si vous sursoyez d'un an à votre mariage, vos futurs beaux parents sont contre. Dit un prêtre opusien. Elle :
- Ah, bon, d'accord !
Faut arrêter, elle reçoit ce qu'elle mérite, il fallait dire tchao tout le monde dès le départ, l'amour n'excuse pas tout. Et ça continue, culottes de grands-mères (moi, je connais des grands-mères sexy, si), cheveux propres et teints si nécessaire, pas de pantalon, pas de décolleté plongeant, etc. Je t'aurais envoyé balader tout ça en moins de deux, zut alors, je n'aurais pas attendu treize ans. Le tout pour finir démissionnaire et son mari démissionné avec un divorce et neuf enfants à la clé...
La condition féminine ici décrite est inqualifiable et inacceptable, mais, encore une fois, mince, elle est majeure la Véro, pourquoi cette acceptation dans le regret et le remord, qu'elle s'en prenne à elle même, qu'elle donne un coup de pied dans la termitière, tape du poing, pique une crise, envoie tout balader, oeuvre, membres, hiérarchie, mari, fausses amies et recommence sa vie mais immédiatement pas au bout de treize ans car, après tant de temps, là se posent les vraies questions par ceux qui sont à l'extérieur. Questions qui ne plaident pas forcément en sa faveur.
Elle finira par s'en sortir avec les affres que subissent ceux qui abandonnent le navire...
Son témoignage est, en toute objectivité, opposable aux 90.000 membres qui restent.
Sinon l'écriture est répétitive, les chapitres redondants, le livre mal construit.
Ce qui précède, bien entendu, n'engage que moi-même.
1/5
B
Je remercie les éditions J'ai Lu, qui ne sont pas responsables du contenu, de m'avoir offert ce livre ainsi que le forum de m'avoir choisi pour le lire.
Ce livre est très loin d'avoir répondu à mes attentes. Je suis même surpris de son contenu, certes il s'agit d'un témoignage qui peut ne concerner qu'une personne, mais, globalement il n'y a rien qui puisse intéresser un lecteur avide de recherche sur cette prélature.
Pourquoi le pape Jean-Paul II l'a t-il rattachée à son unique autorité ? Mystère.
Ce même pape a fait le forcing pour la canonisation de son fondateur, Josemaria Escriva de Balaguer, ouvrant la porte, de ce fait, à la reconnaissance des écrits de ce dernier.
Chaque membre doit participer financièrement sur des critères bien définis, à quoi sert cet argent ? L'oeuvre, nom donné par ses membres à l'Opus Dei (oeuvre de Dieu), participe-t-elle au fonctionnement du Vatican ? Comment ? De quel ordre ? De quelle nature ? Oui, non ? Mystère.
Quel rôle joue exactement l'oeuvre dans la politique du Vatican ? Mystère.
Bref de toutes ces questions fondamentales on ne sait rien. C'est ce qui m'intéressait dans ce livre. Un témoignage puissant sur la controverse liée à l'Opus Dei, de cela, rien.
Je ne me lancerai pas dans un parallèle avec le livre Le code De Vinci, qui n'est pas une référence crédible. Même si son auteur affirme que ce qu'il dévoile est parfaitement avéré.
On ne sait rien de la hiérarchie de l'oeuvre ou peu, limitée à la connaissance de l'auteure, numéraires, surnuméraires, directeurs de conscience locaux et nationaux et c'est tout. Mis à part le fondateur et son successeur actuel, s'il y a une hiérarchie et Duborgel en parle, quelle est-elle ? Qui tire les ficelles ? Mis à part la sainteté laïque, quel est le but défini et reconnu, il y a-t-il autre chose ? On ne sait pas !
Véronique Duborgel est une faible, elle le dit, le crie, le souligne à en devenir pesant. Quand même, elle "siffle" (mot pour dire qu'elle signe) alors qu'elle est adulte, comme ça, elle accepte et, après se plaint, qu'espérait-elle ? Chaque association, les scouts, les maçons, la manécanterie des petits chanteurs, la guilde des merciers, l'association des boulistes de la communauté de communes de X, possède ses propres règles, son propre règlement, alors, a fortiori, une prélature, basée sur le secret, pensez bien que c'est vissé, carré, entouré. On ne laisse pas les membres faire et raconter ce qui leur passe par la tête. Non, je savais pas, je pensais que, je croyais... et ce à chaque page, alors une fois ça passe, deux ça lasse, trois ça casse...
On dirait que, pour elle, tous se liguent pour, dès leur réveil, se demander quoi faire pour casser les pieds à la petite Véronique. Dès le départ les dés sont pipés, Véronique, elle, ne se pose pas de question, ou pas longtemps, elle subit, certes, mais la faute à qui ?
- Ce serait bien si vous sursoyez d'un an à votre mariage, vos futurs beaux parents sont contre. Dit un prêtre opusien. Elle :
- Ah, bon, d'accord !
Faut arrêter, elle reçoit ce qu'elle mérite, il fallait dire tchao tout le monde dès le départ, l'amour n'excuse pas tout. Et ça continue, culottes de grands-mères (moi, je connais des grands-mères sexy, si), cheveux propres et teints si nécessaire, pas de pantalon, pas de décolleté plongeant, etc. Je t'aurais envoyé balader tout ça en moins de deux, zut alors, je n'aurais pas attendu treize ans. Le tout pour finir démissionnaire et son mari démissionné avec un divorce et neuf enfants à la clé...
La condition féminine ici décrite est inqualifiable et inacceptable, mais, encore une fois, mince, elle est majeure la Véro, pourquoi cette acceptation dans le regret et le remord, qu'elle s'en prenne à elle même, qu'elle donne un coup de pied dans la termitière, tape du poing, pique une crise, envoie tout balader, oeuvre, membres, hiérarchie, mari, fausses amies et recommence sa vie mais immédiatement pas au bout de treize ans car, après tant de temps, là se posent les vraies questions par ceux qui sont à l'extérieur. Questions qui ne plaident pas forcément en sa faveur.
Elle finira par s'en sortir avec les affres que subissent ceux qui abandonnent le navire...
Son témoignage est, en toute objectivité, opposable aux 90.000 membres qui restent.
Sinon l'écriture est répétitive, les chapitres redondants, le livre mal construit.
Ce qui précède, bien entendu, n'engage que moi-même.
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Je remercie les éditions J'ai Lu, qui ne sont pas responsables du contenu, de m'avoir offert ce livre ainsi que le forum de m'avoir choisi pour le lire.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Bernard pour ton avis divergent et honnête.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"
Devise du figaro empruntée à Beaumarchais avec laquelle suis en accord tous les jours
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"
Devise du figaro empruntée à Beaumarchais avec laquelle suis en accord tous les jours
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Bernard a écrit:Mon avis :
Ce livre est très loin d'avoir répondu à mes attentes. Je suis même surpris de son contenu, certes il s'agit d'un témoignage qui peut ne concerner qu'une personne, mais, globalement il n'y a rien qui puisse intéresser un lecteur avide de recherche sur cette prélature.
Pourquoi le pape Jean-Paul II l'a t-il rattachée à son unique autorité ? Mystère.
Ce même pape a fait le forcing pour la canonisation de son fondateur, Josemaria Escriva de Balaguer, ouvrant la porte, de ce fait, à la reconnaissance des écrits de ce dernier.
Chaque membre doit participer financièrement sur des critères bien définis, à quoi sert cet argent ? L'oeuvre, nom donné par ses membres à l'Opus Dei (oeuvre de Dieu), participe-t-elle au fonctionnement du Vatican ? Comment ? De quel ordre ? De quelle nature ? Oui, non ? Mystère.
Quel rôle joue exactement l'oeuvre dans la politique du Vatican ? Mystère.
Bref de toutes ces questions fondamentales on ne sait rien. C'est ce qui m'intéressait dans ce livre. Un témoignage puissant sur la controverse liée à l'Opus Dei, de cela, rien.
Je ne me lancerai pas dans un parallèle avec le livre Le code De Vinci, qui n'est pas une référence crédible. Même si son auteur affirme que ce qu'il dévoile est parfaitement avéré.
On ne sait rien de la hiérarchie de l'oeuvre ou peu, limitée à la connaissance de l'auteure, numéraires, surnuméraires, directeurs de conscience locaux et nationaux et c'est tout. Mis à part le fondateur et son successeur actuel, s'il y a une hiérarchie et Duborgel en parle, quelle est-elle ? Qui tire les ficelles ? Mis à part la sainteté laïque, quel est le but défini et reconnu, il y a-t-il autre chose ? On ne sait pas !
Je suis d'accord avec toi Bernard, mais n'oublie pas que c'est juste un témoignage de ce qu'elle a vécu et en aucun cas un documentaire!!!
La plupart des membres qui subissent ne savent pas quels sont les enjeux cachés et où va l'argent, ils se contentent d'obéïr! Normal donc de ne pas avoir de réponse à tes questions!!!
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Mimi de ton passage.
Certes, Agathe, ce n'était pas ce que je cherchais. Je persiste dans le fait que cette femme a vécu dans le déni pendant treize ans et qu'elle ait souffert, d'accord, mais pour être sincère elle est d'une crédulité rare doublée d'un apitoiement inutile et pas probant. C'est mon avis et je ne cherche à convaincre personne .
B
Certes, Agathe, ce n'était pas ce que je cherchais. Je persiste dans le fait que cette femme a vécu dans le déni pendant treize ans et qu'elle ait souffert, d'accord, mais pour être sincère elle est d'une crédulité rare doublée d'un apitoiement inutile et pas probant. C'est mon avis et je ne cherche à convaincre personne .
B
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Je me disais qu'il pourrait être intéressant de le lire si un jour j'en avais l'occasion mais ton avis m'a quelque peu refroidi.
Enfin, si jamais un jour il arrive dans mes mains, on ne sait jamais .
Enfin, si jamais un jour il arrive dans mes mains, on ne sait jamais .
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Voyager-en-Lecture de ton passage.
B
B
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
pour ceux que ça intéresse, Henri Tincq, journaliste au Monde, a écrit un bel ouvrage "les catholiques"; essai complet sur un ensemble pas si homogène que cela( Grasset)
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
mimi54 a écrit:pour ceux que ça intéresse, Henri Tincq, journaliste au Monde, a écrit un bel ouvrage "les catholiques"; essai complet sur un ensemble pas si homogène que cela( Grasset)
Merci pour cette information.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Bernard pour ton avis. Je constate, qu'effectivement, il demeure beaucoup de questionnements, qui restent sans réponse! A priori, Véronique Duborgel a eu besoin d'exorciser "son vécu sectaire", juste pour elle. Ce que tu dis conduit à penser qu'elle voulait juste se raconter, ce que font parfois d'anciens adeptes volontaires ou involontaires de sectes, un témoignage plus sur la forme que sur le fond.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Bernard a écrit:Merci Mimi de ton passage.
Je persiste dans le fait que cette femme a vécu dans le déni pendant treize ans et qu'elle ait souffert, d'accord, mais pour être sincère elle est d'une crédulité rare doublée d'un apitoiement inutile et pas probant.
B
Tout à fait d'accord!! A se demander par moment si elle est douée d'intelligence!!
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Ce qui est intéressant, dans ce genre de témoignage, c'est quand la personne parvient à discerner par quels mécanismes, et pour combler quels failles personnelles, elle s'est laissée enrôler dans un mouvement sectaire. Cela ne semble malheureusement pas être le cas ici, si l'on suit ton avis Bernard, et du coup, un discours du type "je suis une pauvre petite et eux de grands méchants" rencontre très vite ses limites.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Moi je ne l'ai pas perçu comme ça en tous cas. Certes, ils sont méchants, elle est gentille mais elle admet que les torts sont partagés...
Dernière édition par agathe le Lun 20 Déc 2010 - 16:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Agathe et Bernard pour ces deux critiques divergentes. C'est un sujet qui m'intéresse, mais ce genre de témoignage m'indispose. Vous m'avez fait gagner un temps précieux.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci Agathe et merci Bernard pour vos deux critiques.
Personnellement, ce livre ne me tente pas.
Personnellement, ce livre ne me tente pas.
Sharon- Modérateur
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Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Merci de ton information Mimi.
Je crois que c'est pire, Kély, car c'est vide, insipide, incolore, inodore, rien, du bla-bla. Elle prend des torgnoles pendant treize ans par son bonhomme, c'est normal ça, car en plus de la vie avec les autres, elle est battue, ça n'existe pas ça, même chez les mormons, faut arrêter. Et la Véro encaisse jusqu'au moment ou toute gaite, fière d'elle, elle divorce... Je souhaite qu'elle ait touché un paquet de gros sous et basta.
C'est le dernier qui parle qui a raison, Agathe et ce surplace me glace d'autant qu'elle ne vit ni en Corée du Nord, ni au Nicaragua, ni en Arabie saoudite. La femme est une poubelle, un chien, qui accepte ça ? Qui, en France, Suisse, Espagne ? Qui ? Véronique Duborgel. Poudre aux yeux ou mensonge. Il faudrait entendre d'autres sons, qui n'entend qu'un son, n'entend qu'une cloche et ses citations sont ou bien choisies ou hors contexte, comme on n'en sait rien, enfin moi alors tout est permis. Qui, après cette lecture va acheter le bouquin, Le chemin, du père Machinchose ?
Tu as tout compris Mina.
Merci de votre passage Chatnoir et Sharon.
B
Je crois que c'est pire, Kély, car c'est vide, insipide, incolore, inodore, rien, du bla-bla. Elle prend des torgnoles pendant treize ans par son bonhomme, c'est normal ça, car en plus de la vie avec les autres, elle est battue, ça n'existe pas ça, même chez les mormons, faut arrêter. Et la Véro encaisse jusqu'au moment ou toute gaite, fière d'elle, elle divorce... Je souhaite qu'elle ait touché un paquet de gros sous et basta.
C'est le dernier qui parle qui a raison, Agathe et ce surplace me glace d'autant qu'elle ne vit ni en Corée du Nord, ni au Nicaragua, ni en Arabie saoudite. La femme est une poubelle, un chien, qui accepte ça ? Qui, en France, Suisse, Espagne ? Qui ? Véronique Duborgel. Poudre aux yeux ou mensonge. Il faudrait entendre d'autres sons, qui n'entend qu'un son, n'entend qu'une cloche et ses citations sont ou bien choisies ou hors contexte, comme on n'en sait rien, enfin moi alors tout est permis. Qui, après cette lecture va acheter le bouquin, Le chemin, du père Machinchose ?
Tu as tout compris Mina.
Merci de votre passage Chatnoir et Sharon.
B
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Je viens de lire tous les messages.
Je n'ai pas lu le livre.
Je peux cependant vous dire ce que je sais des activités de l'Opus Dei, ici, en Espagne.
En Espagne, ils repèrent les enfants/ados/étudiants catholiques les plus intelligents, les font étudier quasi gratuitement dans leurs universités privées, leur demandent de reverser une partie de leur salaire une fois le poste décroché.
Grâce à l'Opus Dei, des fils d'ouvriers ont pu devenir Notaires par exemple.
Je crois savoir que les juifs appliquent la même logique par le biais des synagogues pour les juifs.
Je n'ai pas lu le livre.
Je peux cependant vous dire ce que je sais des activités de l'Opus Dei, ici, en Espagne.
En Espagne, ils repèrent les enfants/ados/étudiants catholiques les plus intelligents, les font étudier quasi gratuitement dans leurs universités privées, leur demandent de reverser une partie de leur salaire une fois le poste décroché.
Grâce à l'Opus Dei, des fils d'ouvriers ont pu devenir Notaires par exemple.
Je crois savoir que les juifs appliquent la même logique par le biais des synagogues pour les juifs.
Invité- Invité
Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
agathe a écrit:Bernard a écrit:Merci Mimi de ton passage.
Je persiste dans le fait que cette femme a vécu dans le déni pendant treize ans et qu'elle ait souffert, d'accord, mais pour être sincère elle est d'une crédulité rare doublée d'un apitoiement inutile et pas probant.
B
Tout à fait d'accord!! A se demander par moment si elle est douée d'intelligence!!
Est-ce qu'on ne peut pas mettre cela sur le compte d'un conditionnement particulièrement travaillé?
FrançoisG, d'un point de vue personnel, je préfère ne pas me baser uniquement sur un comportement recto sans en connaître le verso... La façade est peut-être belle, l'envers du décor me laisse sceptique.
Nephtys- Grand expert du forum
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Localisation : Loire-Atlantique
Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
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Re: [Duborgel, Véronique] Dans l'enfer de l'Opus Dei
Bernard a écrit:Merci de ton information Mimi.
Je crois que c'est pire, Kély, car c'est vide, insipide, incolore, inodore, rien, du bla-bla. Elle prend des torgnoles pendant treize ans par son bonhomme, c'est normal ça, car en plus de la vie avec les autres, elle est battue, ça n'existe pas ça, même chez les mormons, faut arrêter. Et la Véro encaisse jusqu'au moment ou toute gaite, fière d'elle, elle divorce... Je souhaite qu'elle ait touché un paquet de gros sous et basta.
C'est le dernier qui parle qui a raison, Agathe et ce surplace me glace d'autant qu'elle ne vit ni en Corée du Nord, ni au Nicaragua, ni en Arabie saoudite. La femme est une poubelle, un chien, qui accepte ça ? Qui, en France, Suisse, Espagne ? Qui ? Véronique Duborgel. Poudre aux yeux ou mensonge. Il faudrait entendre d'autres sons, qui n'entend qu'un son, n'entend qu'une cloche et ses citations sont ou bien choisies ou hors contexte, comme on n'en sait rien, enfin moi alors tout est permis. Qui, après cette lecture va acheter le bouquin, Le chemin, du père Machinchose ?
Tu as tout compris Mina.
Merci de votre passage Chatnoir et Sharon.
B
Le livre aura au moins le mérite de ne pas te laisser indifférent!!
Mais je ne vois pas l'intérêt de s'emporter pour un livre qui n'en vaut pas la peine (d'après toi)!!
Invité- Invité
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