[Hirschfeld, Yves] Eva rêvait
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[Hirschfeld, Yves] Eva rêvait
Théâtre
Éditions TriArtis
96 pages
ISBN 978-2-916724-23-2
Quatrième de couverture :
Une jeune première invisible ! Pas de cocu, ni de portes qui claquent, mais un verrou qui reste obstinément fermé et révèle au grand jour les travers et ridicules, les désirs secrets et les embrouilles d’une famille monstrueuse et tendre... comme toutes les familles.
Une vraie comédie, d’une folle gaieté, qui ne laisse pas un instant de répit, et à lire avec un mouchoir pour essuyer les larmes de rire parce qu’irrésistiblement drôle.
Yves Hirschfeld suit une scolarité absolument désastreuse dans toutes les pensions de France. Nonobstant, il devient, entre mille autres choses, metteur en scène (spectacle de Céline Iannucci et celui de Patrice Abbou), acteur, réalisateur (« Cinématoc » pour Orange TV, et « Contes défaits » pourTF1 et Télétoon), illustrateur, auteur de jeux de société (« Comédia » et « Speech » chez Coktailgames), de livres (dont « A la fête des animaux », publié chez Thomas jeunesse ; « La Grande Encyclopédie de l’échec total » aux Editions Ramsay...), de chansons, de pièces de théâtre, notamment celle écrite avec Gil Galliot « Ne nous quitte pas », montée au théâtre Tristan Bernard et au Théâtre des Mathurins). Et sans compter les projets !
Mon avis :
Une pièce qui paraît assez classique au premier abord. Une famille unie qui va découvrir tous ses secrets et ses non dits face à une situation particulière. L’utilisation de quiproquo est assez courante en théâtre. L’originalité ici, reste le fait qu’un personnage reste invisible une bonne partie de la pièce.
J’imagine le rythme est un peu long au départ puis le quiproquo lancé par Eva relance la dynamique et devient presque trop rapide. J’aurais aimé que cette situation arrive plus rapidement pour qu’elle puisse être traitée différemment.
La situation permet de faire le point sur les relations parents/ enfants et l’éternel combat entre les rêves des uns et des autres. Les parents doivent-ils laisser les espoirs qu’ils portent pour leur enfant de côté ? Doivent-ils soutenir leur fille pour qu’elle réalise ce dont elle a envie ou bien assurer son avenir par une situation stable ?
Le personnage de Laurence est celui qui m’a le plus touché. Elle paraît forte mais cache une frustration, de la culpabilité, une course contre le temps.
Yvon qui a son âge, ne croit toujours pas en lui. Il se cache derrière des rideaux et sa maladresse. Est-ce ses échecs ou sa femme assez méprisante qui l’a rendu ainsi ?
Au final, en construisant mon avis, je prends conscience que le thème que j’ai le plus ressenti va plus loin que les relations parents et enfants. A travers Laurence et Yvon, on découvre qu’il est nécessaire de vivre sa vie, d’assumer ses choix et d’aller au bout de ses rêves.
Un bon moment à travers cette pièce, plus classique mais également actuelle. La mise en scène s’avère intéressante et intrigante.
Merci aux éditions Triartis et à Thot pour cette jolie découverte. Je n’avais jamais lu de pièce de théâtre et j’ai vraiment aimé. La lecture est plus active et plus réelle. Cela a réveillé mon envie de voir et de faire du théâtre.
Éditions TriArtis
96 pages
ISBN 978-2-916724-23-2
Quatrième de couverture :
Une jeune première invisible ! Pas de cocu, ni de portes qui claquent, mais un verrou qui reste obstinément fermé et révèle au grand jour les travers et ridicules, les désirs secrets et les embrouilles d’une famille monstrueuse et tendre... comme toutes les familles.
Une vraie comédie, d’une folle gaieté, qui ne laisse pas un instant de répit, et à lire avec un mouchoir pour essuyer les larmes de rire parce qu’irrésistiblement drôle.
Yves Hirschfeld suit une scolarité absolument désastreuse dans toutes les pensions de France. Nonobstant, il devient, entre mille autres choses, metteur en scène (spectacle de Céline Iannucci et celui de Patrice Abbou), acteur, réalisateur (« Cinématoc » pour Orange TV, et « Contes défaits » pourTF1 et Télétoon), illustrateur, auteur de jeux de société (« Comédia » et « Speech » chez Coktailgames), de livres (dont « A la fête des animaux », publié chez Thomas jeunesse ; « La Grande Encyclopédie de l’échec total » aux Editions Ramsay...), de chansons, de pièces de théâtre, notamment celle écrite avec Gil Galliot « Ne nous quitte pas », montée au théâtre Tristan Bernard et au Théâtre des Mathurins). Et sans compter les projets !
Mon avis :
Une pièce qui paraît assez classique au premier abord. Une famille unie qui va découvrir tous ses secrets et ses non dits face à une situation particulière. L’utilisation de quiproquo est assez courante en théâtre. L’originalité ici, reste le fait qu’un personnage reste invisible une bonne partie de la pièce.
J’imagine le rythme est un peu long au départ puis le quiproquo lancé par Eva relance la dynamique et devient presque trop rapide. J’aurais aimé que cette situation arrive plus rapidement pour qu’elle puisse être traitée différemment.
La situation permet de faire le point sur les relations parents/ enfants et l’éternel combat entre les rêves des uns et des autres. Les parents doivent-ils laisser les espoirs qu’ils portent pour leur enfant de côté ? Doivent-ils soutenir leur fille pour qu’elle réalise ce dont elle a envie ou bien assurer son avenir par une situation stable ?
Le personnage de Laurence est celui qui m’a le plus touché. Elle paraît forte mais cache une frustration, de la culpabilité, une course contre le temps.
Yvon qui a son âge, ne croit toujours pas en lui. Il se cache derrière des rideaux et sa maladresse. Est-ce ses échecs ou sa femme assez méprisante qui l’a rendu ainsi ?
Au final, en construisant mon avis, je prends conscience que le thème que j’ai le plus ressenti va plus loin que les relations parents et enfants. A travers Laurence et Yvon, on découvre qu’il est nécessaire de vivre sa vie, d’assumer ses choix et d’aller au bout de ses rêves.
Un bon moment à travers cette pièce, plus classique mais également actuelle. La mise en scène s’avère intéressante et intrigante.
Merci aux éditions Triartis et à Thot pour cette jolie découverte. Je n’avais jamais lu de pièce de théâtre et j’ai vraiment aimé. La lecture est plus active et plus réelle. Cela a réveillé mon envie de voir et de faire du théâtre.
Invité- Invité
Re: [Hirschfeld, Yves] Eva rêvait
Les pièces de théâtre sont un genre que je ne lis plus depuis bien longtemps.
Et j'avoue que je trouve qu'elles prennent toute leur splendeur sur scène, et c'est pour cela que je préfère, en général, me retrouver dans une salle et contempler le jeu des acteurs.
Cela étant dit, je me suis régalée en lisant cette pièce.
J'ai aimé les détails scéniques, la description du décor avant le début de la pièce, et les petits détails donnés par l'auteur pour le jeu des acteurs.
Je me suis imaginée au théâtre, en train de regarder nos 4 protagonistes ( enfin les 3, car un personnage reste invisible la quasi totalité de la piece .. )
Le scénario est drôle, même si les situations sont poussées à l'extrême et donc ridicules.
L'écriture est contemporaine, et donc, on a l'impression de vivre un moment de vie, quelque part près de Melun.
Je n'arrive pas à dissocier un personnage d'un autre : ils représentent un tout, et sont essentiels aux comiques de situation..
Quant à l'histoire en elle même , elle n'a rien d'exceptionnelle. Mais ce n'est pas grave ... en effet, le rythme donné par les dialogues, suffit amplement à la rendre intéressante malgré tout.Et puis les quiproquos, et la mise en scène nous donnent une pièce comique.
On s'amuse à lire ce texte, je me suis surprise à rire.
Je remercie amplement Partage Lecture et les éditions TriArtis pour ce pur moment de détente !!!
Et j'avoue que je trouve qu'elles prennent toute leur splendeur sur scène, et c'est pour cela que je préfère, en général, me retrouver dans une salle et contempler le jeu des acteurs.
Cela étant dit, je me suis régalée en lisant cette pièce.
J'ai aimé les détails scéniques, la description du décor avant le début de la pièce, et les petits détails donnés par l'auteur pour le jeu des acteurs.
Je me suis imaginée au théâtre, en train de regarder nos 4 protagonistes ( enfin les 3, car un personnage reste invisible la quasi totalité de la piece .. )
Le scénario est drôle, même si les situations sont poussées à l'extrême et donc ridicules.
L'écriture est contemporaine, et donc, on a l'impression de vivre un moment de vie, quelque part près de Melun.
Je n'arrive pas à dissocier un personnage d'un autre : ils représentent un tout, et sont essentiels aux comiques de situation..
Quant à l'histoire en elle même , elle n'a rien d'exceptionnelle. Mais ce n'est pas grave ... en effet, le rythme donné par les dialogues, suffit amplement à la rendre intéressante malgré tout.Et puis les quiproquos, et la mise en scène nous donnent une pièce comique.
On s'amuse à lire ce texte, je me suis surprise à rire.
Je remercie amplement Partage Lecture et les éditions TriArtis pour ce pur moment de détente !!!
Re: [Hirschfeld, Yves] Eva rêvait
Une porte qui se coince enfermant l'héroïne du jour et voilà que ressurgissent les histoires de famille.
Cette pièce met en scène aussi bien les relations parents/enfants que les rivalités entre soeurs. On découvre peu à peu les caractéristiques de chacun, incertitudes, jalousie, maladresse, soif de reconnaissance ou de liberté...
Deux personnages de la pièce sont invisibles, chacun pour des raisons différentes: Eva, enfermée dans les toilettes et Miiko son compagnon qui l'attend pour la remise des prix. Telle est l'originalité de la pièce et la situation qui va faire naître le quiproquo et donner le prétexte à des situations comiques.
Et, pour ma part, c'est bien là que le bas blesse. La quatrième de couverture promet une comédie "à lire avec un mouchoir pour essuyer les larmes de rire" ... en ce qui me concerne, c'est à peine si j'ai souri...
L'humour est le plus souvent surfait. Du cocasse on passe au loufoque pour finalement souvent friser le ridicule. Aucun cliché ne nous est épargné. De la femme bafouée à la chute dans l'escalier en passant par la cacophonie téléphonique, tout y passe. N'étant pas sensible à cet humour remâché, je me suis forcée pour terminer ma lecture.
En outre j'ai été gênée par certaines répliques qui mélangent les niveaux de langue. L'auteur insère tout à coup une phrase très familière, voire argotique. Cette phrase reste isolée et on n'en retrouvera une autre dans la même veine que plusieurs pages plus loin mais le dialogue est rompu malheureusement, il faut relire toute la réplique pour reprendre le fil...
Par contre, je ne regrette pas d'avoir poursuivi ma lecture jusqu'à son terme car la bonne surprise est contenue dans les dernières pages. Les confidences du père à sa fille sont émouvantes, elles déclenchent enfin l'empathie pour ces personnages.
En bref, à mon goût un texte loufoque à l'humour cousu de fil blanc, sauvé par une fin émouvante.
En tout cas, merci à Thot et aux éditions TriArtis. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus lu de pièce de théâtre même si j'essaie d'en voir régulièrement.
Cette pièce met en scène aussi bien les relations parents/enfants que les rivalités entre soeurs. On découvre peu à peu les caractéristiques de chacun, incertitudes, jalousie, maladresse, soif de reconnaissance ou de liberté...
Deux personnages de la pièce sont invisibles, chacun pour des raisons différentes: Eva, enfermée dans les toilettes et Miiko son compagnon qui l'attend pour la remise des prix. Telle est l'originalité de la pièce et la situation qui va faire naître le quiproquo et donner le prétexte à des situations comiques.
Et, pour ma part, c'est bien là que le bas blesse. La quatrième de couverture promet une comédie "à lire avec un mouchoir pour essuyer les larmes de rire" ... en ce qui me concerne, c'est à peine si j'ai souri...
L'humour est le plus souvent surfait. Du cocasse on passe au loufoque pour finalement souvent friser le ridicule. Aucun cliché ne nous est épargné. De la femme bafouée à la chute dans l'escalier en passant par la cacophonie téléphonique, tout y passe. N'étant pas sensible à cet humour remâché, je me suis forcée pour terminer ma lecture.
En outre j'ai été gênée par certaines répliques qui mélangent les niveaux de langue. L'auteur insère tout à coup une phrase très familière, voire argotique. Cette phrase reste isolée et on n'en retrouvera une autre dans la même veine que plusieurs pages plus loin mais le dialogue est rompu malheureusement, il faut relire toute la réplique pour reprendre le fil...
Par contre, je ne regrette pas d'avoir poursuivi ma lecture jusqu'à son terme car la bonne surprise est contenue dans les dernières pages. Les confidences du père à sa fille sont émouvantes, elles déclenchent enfin l'empathie pour ces personnages.
En bref, à mon goût un texte loufoque à l'humour cousu de fil blanc, sauvé par une fin émouvante.
En tout cas, merci à Thot et aux éditions TriArtis. Il y avait bien longtemps que je n'avais plus lu de pièce de théâtre même si j'essaie d'en voir régulièrement.
Dernière édition par Véronique M. le Dim 16 Jan 2011 - 18:11, édité 1 fois (Raison : des oublis)
Véronique M.- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : prof d'écoles/ lecture randonnée jeux de société, puzzles
Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
Date d'inscription : 12/02/2010
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