[Anderson, Scott] Triage
Page 1 sur 1
Votre avis sur ce livre
[Anderson, Scott] Triage
Quatrième de couverture
Mark Walsh est photographe de guerre. Il a failli laisser sa peau lors de son dernier reportage au Kurdistan, où, séparé de son ami Colin dans la zone des combats, il a été blessé par un éclat d'obus. De retour aux Etats-Unis, et malgré l'attention d'Elena, sa compagne, son état se dégrade, il paraît hanté par des fantômes. Que s'est-il vraiment passé là-bas ? À cette question, Mark ne peut ou ne veut pas répondre.
C'est alors qu'entre en scène Joaquin Morales, le grand-père d'Elena, venu spécialement d'Espagne pour offrir ses services. Le vieux monsieur, chargé de soigner des officiers franquistes après la guerre civile espagnole, se dit psychiatre. Un fasciste, aux yeux d'Elena, qui a cessé toute relation avec lui et sait qu'il c herche seulement à se rapprocher d'elle, sous couvert d'aider Mark à guérir. Cependant, le dialogue va peu à peu s'instaurer entre les deux hommes, tous deux témoins, en des circonstances différentes, des horreurs de la guerre. Ensemble, ils vont s'engager dans une longue introspection qui, du passé au présent et de New York jusqu'en Espagne, les conduira dans les recoins sombres de l'âme, là où ils ont enfoui leurs secrets les plus douloureux...
Ma critique
Il y a déjà un moment que je voulais vous parler de ce livre passé, à tort, presque inaperçu en France. Je suis rapidement entré dans cette histoire où l'on cherche la vérité avec Mark. Que s'est-il vraiment passé dans cet hôpital de fortune ? Que lui cache donc ce médecin si expéditif avec les blessés ?Qu'est-ce qui se joue ensuite exactement dans cette relation entre le vieux franquiste et le jeune reporter ? Les questions morales se précipitent ; la rédemption est-elle un droit, et peut-on se pardonner à soi-même en priorité ? Voir la mort en face est une expérience traumatisante et pour sauver son âme, et retrouver l'usage de ses jambes, Mark devra se regarder dans le miroir, sans objectif pour faire écran. Un livre bouleversant qui bouscule au passage la morale facile et les jugements lapidaires.
Adapté en film sous le titre Eyes of War avec Colin Farrell (pas vu)
Edité chez Belfond, 342 pages.
Invité- Invité
Sujets similaires
» ANDERSON, Poul
» [Halse Anderson, Laurie] Je suis une fille de l'hiver
» [Scott, Ann] Les insolents
» [Anderson, Poul] Agent de l'empire terrien
» [Scott, Ann] Cortex
» [Halse Anderson, Laurie] Je suis une fille de l'hiver
» [Scott, Ann] Les insolents
» [Anderson, Poul] Agent de l'empire terrien
» [Scott, Ann] Cortex
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum