[Mantel, Hilary] La Locataire

Paru le : 05/02/2009
Editeur : Losfeld (Editions Joëlle)
Collection : Littérature étrangère
ISBN : 978-2-07-078734-0
EAN : 9782070787340
Nb. de pages : 294 pages

Présentation 4ème de couverture par l'éditeur
Dix ans après son départ cataclysmique vers une institution psychiatrique où elle a été internée, Muriel Axon est de retour dans sa petite ville des environs de Londres.
Elle veut récupérer son ancienne maison qu'elle considère comme un dû. Mais par-dessus tout, elle veut se venger de ceux qui ont fait son malheur une décennie plus tôt. À cette fin, elle va user d'un art où elle est passée maître, le déguisement. Devenant tour à tour femme de ménage ou aide-soignante, elle va infiltrer le foyer de ses anciens voisins et exploiter leurs difficultés familiales, mettant son grain de sable dans des vies déjà bien assez compliquées...
La locataire est un bijou d'humour noir qui met en scène un réseau de personnages placés sur une vaste toile d'araignée, au centre de laquelle trônerait Muriel, maniant tous les fils avec une malveillance jubilatoire, façon Desperate Housewives. Sous des aspects comiques, La locataire pose la vaste question de l'identité, des apparences, des malentendus qui surgissent quand on juge les gens trop rapidement.

Mon avis sur ce livre

Entrée par hasard chez un bouquiniste et rien de précis en tête, j'ai pioché un peu au hasard dans les différents rayonnages...
Je suis tombée sur cette 4ème de couverture très alléchante et je me suis laissée tenter.
J'ai découvert Hilary Mantel qui enregistre pourtant 9 romans à son actif dont 3 traduits en français.

Un début très prometteur tant au niveau de l'intrigue qu'au niveau du style d'écriture et du ton employé.
L'intrigue se passe dans les années 80 en Angleterre, dans un quartier très puritain.
Muriel Axon, personnage central, est une petite fille séquestrée par sa mère Evelyn Axon, pendant près de 16 ans. Une mère en total "décalage" avec la société qui l'entoure et n'ayant pour sa fille d'autre ambition que de la préserver du monde extérieur. Evelyn meurt et Muriel est placée en hôpital psychiatrique durant de nombreuses années.
Tout ceci raconté de manière détaché, sans sentiment extrême ni passionné, en évitant le psycho mélodrame.
Parallèlement, le lecteur suit les péripéties et confidences de la famille Sydney, qui ne manquent pas de piquant, mais qui peu à peu nous entrainent vers une rupture quasiment inéluctable entre les différents membres qui composent cette cellule familiale.

Peu à peu, le lecteur découvre les liens existant entre Muriel Axon et la famille Sydney.
Tous les ingrédients étaient réunis pour intéresser le lecteur sur cette histoire très en dehors de l'ordinaire et tout à fait crédible.
Hélàs, l'auteure commence à s'enliser dans des passages confus, voire incompréhensibles, mettant en scène certains personnages inutiles, me semble t'il, pour donner de la légitimité à l'action entreprise par Muriel Axon, dont le seul but sera la vengeance.
Plus étrange encore...ce livre n'a pas de fin.
Je ne dis rien de plus au cas où...
Si je m'en réfère au contenu du résumé de l'éditeur, mis à part le côté humour noir annoncé, je n'ai pas retrouvé le reste...la comparaison avec Desperate Housewiwes? la question de l'identité?
Bref, un livre qui ne contient rien d'essentiel dans aucun registre!

Note : 4,5/10

on a pas droit au petit sondage?

Ah merde! En effet la 4e de couv et le début de ton avis étaient très prometteurs! J'aurais également succombé... je viens aussi de me faire avoir par un pseudo "Desperate Housewives" anglais... comme quoi...

mimi54 a écrit:on a pas droit au petit sondage?

Merci mimi, c'est bientôt l'heure du dodo...

tu es généreuse : 4.5/10 et moyennement apprécié............avec cette note là chez moi, c'est pas aimé du tout

Merci pour cette critique Kély mais ce sera sans moi . Enfin, je suis contente que tu sois parvenue à le terminer tout de même.
Tu vas pouvoir te consacrer à autre chose .