[Clavel, Bernard] La retraite aux flambeaux

ClAVEL, Bernard ]
La retraite aux flambeaux
Albin Michel 2002
172 pages

4ème de couverture
Quatrième de couverture
Été 1944. Un petit village du Jura. Derrière ses volets clos, Ferdinand Bringuet, mécanicien retraité des chemins de fer, observe la débâcle des Allemands. Est-ce la fin de la guerre ?
Comme Le Soleil des morts, La Retraite aux flambeaux est un roman hanté par la violence en même temps qu'habité par l'amour. Impitoyable réquisitoire contre la guerre, cette oeuvre grave est une magnifique réflexion sur l'âme humaine, le sens de la justice et de la culpabilité. Aucun combat n'est équitable, il n'y a ni vainqueur ni vaincu, semble nous dire Bernard Clavel. Seulement des hommes qui meurent.

Mon avis

Et lorsqu’un allemand faisant partie de l’armée en déroute vient tambouriner à la porte de Ferdinand Bringuet, sa femme Maria a peur mais il faut ouvrir.....Tout ce que veut le soldat, c’est un moyen de locomotion, Ferdinand n’a que son vélo, il le montre à l’allemand qui décide de le prendre. Mais Ferdinand n’est pas d’accord, il appelle son voisin, ensemble ils ligotent le jeune soldat, un autre voisin arrive, un résistant qui ne donne qu’un conseil, il faut liquider l’ennemi mais Ferdinand ne veut pas tuer le petit comme il dit.....Et voila que l’histoire se concentre sur quelques heures dans la première partie....Tuera ou tuera pas..... La deuxième partie revient sur le sort de chacun des personnages, car il faut bien dire que le refus de Ferdinand de laisser prendre le vélo est assez irraisonnable,évidement il fallait cela pour écrire ce roman sur le sujet de la guerre,sur la fuite de l’ennemi, mais c’est surtout trois ans après les faits que la tragédie se joue car Ferdinand n’a jamais oublié le jeune allemand.La logique du roman c’est que le hasard ou le destin font que la violence parfois dépasse les hommes malgré eux.......Un roman très simple à lire 4,5/5