[Riesel, René & Semprun, Jaime] Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable

Quatrième de couverture

Ben, il n'y en a pas... Ce qui est conforme avec une position situationniste. Pas de contemplation ! C'est pour les veaux !
Passons donc à la critique :

Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable se veut un ouvrage qui vient nous prévenir de l'illusion entretenue par le nouveau capitalisme vert que la catastrophe peut encore être évitée, à condition de se soumettre à un diktat soigneusement élaboré par quelques uns, avec le soutien de quelques scientifiques méprisables. J'aime bien les pamphlets, sûrement ma culture libertaire et anarchiste qui s'en trouve titillée, mais là, non. Une diatribe pédante à la locution qui se veut mordante et qui n'est que redondante et vite fatigante, domine ce livre de bout en bout. De fait, l'argumentaire disparaît sous les effets et circonvolutions, et on ne sait même plus parfois à qui les auteurs s'en prennent, si ce n'est à tout le monde. Ce n'est plus du situationnisme, mais du nihilisme. Dans la lignée de L’insurrection qui vient, ouvrage qui m'a laissé sans voix quant aux louages qu'on lui porta à sa sortie, alors qu'entre les lignes apparaissait surtout une tentation totalitaire aveugle. J'aime la critique, mais constructive et qui ne se regarde pas le nombril. 3/10

Reste un beau livre (étonnant pour des gens qui refuse les faux-semblants et la contemplation) composé sur linotype en caractères de plomb.
Edité aux Editions de l'encyclopédie des nuisances. 130 pages.

merci Marsiho... de fait une critique qui n'est pas constructive ne peut être que de la "masturbation de cerveau"... c'est dommage, car à force de prôner des "vérités" ou son contraire, nous sommes nombreux à ne plus savoir.... alors, qu'à mon sens, s'unir pour sauvegarde la planète ou notre environnement, il y a urgence... mais !

A mon sens, ce que ne nous ne comprenons pas, c'est que ce n'est pas la planète qu'il faut sauver, mais l'espèce humaine. Notre passage à l'échelle de l'univers, c'est peanuts ! Et même s'il faut 10 000 ans pour effacer nos traces, ce n'est rien mesuré à l'âge de la Terre qui est de 30 millions d'années. LA seule question n'est donc pas comment sauver la Terre, mais qu'allons léguer à nos enfants.

tout à fait