[Donner, Christophe] Vivre encore un peu
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[ DONNER, Christophe ] Vivre encore un peu
[Donner, Christophe] Vivre encore un peu
[ DONNER, Christophe ]
Vivre encore un peu
Grasset janvier 2011
189 pages
2011 23/01/2011
Quatrième de couverture
Vivre encore un peu « Elias Chamoun a cent quatre ans. Arrivé à cette extrémité, il n'aspire plus qu'à une chose, vivre encore un peu. Ce n'est pas seulement un espoir, c'est un projet. Sa femme en a assez, elle voudrait que Dieu l'emporte, tandis que les enfants, les petits-enfants le voient comme une créature éternelle, n'ayant plus aucune raison de mourir. Ça va être à moi, son gendre, de trancher. » Un conte cruel qui mêle la famille et ses hystéries, un centenaire bien valide et l'ambivalence de l'amour qu'on lui porte, les secrets de la mémoire, les haines ancestrales dans un pays éternellement en guerre, le Liban.
Mon avis
L’auteur est le narrateur de ce roman, il en est même le personnage principal sans pour cela que ce soit autobiographique.Il part avec sa femme Dora pour le Liban, pour revoir Elias Chamoun, le père de Dora, un patriarche libanais âgé de 104 ans. Toute la famille va se retrouver autour du vieillard, des personnages dont certains sont attachants et d’autres dont sa femme Farah, qui ne cachent pas leur impatience à le voir mourir, mais il faut bien admettre qu’Elias n’a pas l’intention de laisser sa place aux autres, oui il est déja un peu détaché du monde, mais pas suffisamment pour partir, il veut vivre encore un peu et c’est tant mieux comme le pense Dora et son frère qui sont aux petits soins pour lui. Quand au narrateur, il a un faible pour le vieil homme qui est pourtant capricieux et qui semble avoir des trous de mémoire lorsque ça l’arrange, il n’a plus toute sa tête mais assez pour être pénible pour Farah et la jeune bonne qui s’occupe de lui. Le narrateur nous livre diffèrentes versions de la vie du vieil homme qui fut souvent odieux, mais aussi certaines faiblesses de la famille, ses haines, ses joies, ses jalousies et l’amitié entre certains d’entre eux....L’auteur me donne l’impression de se poser des questions sur la vieillesse car....Qu’est ce que d’être vieux mais surtout qu’est ce que d’être trop vieux et devenir une charge ??Ce qui exaspèrent certains membres de la famille qui souhaitent qu’il tire sa révérence et qu’il emporte avec lui ses secrets, ses humeurs et sa dépendance.....Un roman sur le Liban, la famille et la mort écrit avec de l’ironie mais aussi de la tendresse, Franchement j’ai aimé.......5/5
Vivre encore un peu
Grasset janvier 2011
189 pages
2011 23/01/2011
Quatrième de couverture
Vivre encore un peu « Elias Chamoun a cent quatre ans. Arrivé à cette extrémité, il n'aspire plus qu'à une chose, vivre encore un peu. Ce n'est pas seulement un espoir, c'est un projet. Sa femme en a assez, elle voudrait que Dieu l'emporte, tandis que les enfants, les petits-enfants le voient comme une créature éternelle, n'ayant plus aucune raison de mourir. Ça va être à moi, son gendre, de trancher. » Un conte cruel qui mêle la famille et ses hystéries, un centenaire bien valide et l'ambivalence de l'amour qu'on lui porte, les secrets de la mémoire, les haines ancestrales dans un pays éternellement en guerre, le Liban.
Mon avis
L’auteur est le narrateur de ce roman, il en est même le personnage principal sans pour cela que ce soit autobiographique.Il part avec sa femme Dora pour le Liban, pour revoir Elias Chamoun, le père de Dora, un patriarche libanais âgé de 104 ans. Toute la famille va se retrouver autour du vieillard, des personnages dont certains sont attachants et d’autres dont sa femme Farah, qui ne cachent pas leur impatience à le voir mourir, mais il faut bien admettre qu’Elias n’a pas l’intention de laisser sa place aux autres, oui il est déja un peu détaché du monde, mais pas suffisamment pour partir, il veut vivre encore un peu et c’est tant mieux comme le pense Dora et son frère qui sont aux petits soins pour lui. Quand au narrateur, il a un faible pour le vieil homme qui est pourtant capricieux et qui semble avoir des trous de mémoire lorsque ça l’arrange, il n’a plus toute sa tête mais assez pour être pénible pour Farah et la jeune bonne qui s’occupe de lui. Le narrateur nous livre diffèrentes versions de la vie du vieil homme qui fut souvent odieux, mais aussi certaines faiblesses de la famille, ses haines, ses joies, ses jalousies et l’amitié entre certains d’entre eux....L’auteur me donne l’impression de se poser des questions sur la vieillesse car....Qu’est ce que d’être vieux mais surtout qu’est ce que d’être trop vieux et devenir une charge ??Ce qui exaspèrent certains membres de la famille qui souhaitent qu’il tire sa révérence et qu’il emporte avec lui ses secrets, ses humeurs et sa dépendance.....Un roman sur le Liban, la famille et la mort écrit avec de l’ironie mais aussi de la tendresse, Franchement j’ai aimé.......5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Donner, Christophe] Vivre encore un peu
Pas vraiment tentée mais merci pour cette critique
Invité- Invité
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