[Giraud, Brigitte] Vivre vite
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[Giraud, Brigitte] Vivre vite
[Giraud, Brigitte] Vivre vite
[Giraud, Brigitte]
Vivre vite
Editions Flammarion 24 août 2022
206 pages
Quatrième de couverture
« J’ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C’était inespéré et je n’ai pas flairé l’engrenage qui allait faire basculer notre existence.
Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l’accident. »
En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s’étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu’à produire l’inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.
Brigitte Giraud mène l’enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
Mon avis
Dans Vivre vite, Brigitte Giraud s’interroge beaucoup sur les circonstances qui aurait pu éviter l’accident et la mort de Claude son mari. Elle se pose beaucoup de questions avec des... Si je n’avais pas vendu l’appartement...Si mon frère n’avait pas garé sa moto dans le garage de la nouvelle maison….Si ce mardi matin n’avait pas été si pluvieux…. Et j’en passe, cependant j’ai aimé ce roman qui m’a beaucoup touchée, car bien écrit, l’autrice nous fait suivre la chronologie des événements qui ont conduit à l’accident et c’est une décision qui a fait changer le destin, ce récit sans être larmoyant est très beau et intime, écrit avec beaucoup de pudeur décrivant le portrait d’un homme passionné, ce roman m’a fait revenir des questions sur le destin qui en quelques minutes fait chavirer toute une vie...Un gros coup de coeur 5/5
Vivre vite
Editions Flammarion 24 août 2022
206 pages
Quatrième de couverture
« J’ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C’était inespéré et je n’ai pas flairé l’engrenage qui allait faire basculer notre existence.
Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l’accident. »
En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s’étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu’à produire l’inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.
Brigitte Giraud mène l’enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
Mon avis
Dans Vivre vite, Brigitte Giraud s’interroge beaucoup sur les circonstances qui aurait pu éviter l’accident et la mort de Claude son mari. Elle se pose beaucoup de questions avec des... Si je n’avais pas vendu l’appartement...Si mon frère n’avait pas garé sa moto dans le garage de la nouvelle maison….Si ce mardi matin n’avait pas été si pluvieux…. Et j’en passe, cependant j’ai aimé ce roman qui m’a beaucoup touchée, car bien écrit, l’autrice nous fait suivre la chronologie des événements qui ont conduit à l’accident et c’est une décision qui a fait changer le destin, ce récit sans être larmoyant est très beau et intime, écrit avec beaucoup de pudeur décrivant le portrait d’un homme passionné, ce roman m’a fait revenir des questions sur le destin qui en quelques minutes fait chavirer toute une vie...Un gros coup de coeur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Giraud, Brigitte] Vivre vite
« Signature de l’acte de vente. Accident. Déménagement. Obsèques. » C’est ainsi que Brigitte Giraud résume le saccage de sa vie, lorsqu’en 1999, un accident de moto lui arrache Claude, son compagnon. Le couple aux alentours de la quarantaine vient alors d’acquérir la maison dont il rêvait, pour abriter un équilibre patiemment bâti autour de son jeune fils, de la musique pour lui et de l’écriture pour elle. L’auteur y emménage finalement seule avec l’enfant. Vingt ans plus tard, alors que, décidant de vendre la maison à un promoteur résolu à lui substituer un immeuble, elle s’apprête ainsi à tourner une page décisive, elle éprouve le besoin de se retourner une ultime fois sur le fatal enchaînement de circonstances – curieux rouages que ceux du destin ! - qui l’a menée jusqu’ici.
« Quand un drame surgit » écrit-elle, « on veut comprendre comment on devient un chiffre dans des statistiques, une virgule dans le grand tout. Alors qu’on se croyait unique et immortel. » Mais, avec pour seule réponse la malencontreuse concordance de faits individuellement anodins, elle ne peut se retenir d’envisager encore, une à une, les minuscules pichenettes qui auraient suffi au destin pour qu’il ne déraille pas.
« Si je n’avais pas voulu vendre l’appartement », « si nous n’avions pas eu les clefs de la maison à l’avance », « si mon frère n’y avait pas garé sa moto pendant ses vacances » … : en vingt-trois hypothèses à l’origine d’autant de courts chapitres, elle déroule l’obsédante et presque ironique litanie d’un questionnement qui souligne tristement notre vulnérabilité et notre impuissance face à l’arbitraire de la vie et de la mort, quand l’une ou l’autre nous sont distribuées au gré de circonstances et de hasards parfois dérisoires.
Vingt ans après le drame, les vagues de rage et de révolte ont cédé la place aux eaux plus calmes de la nostalgie, et c’est la persistante lumière du bonheur enfui qui rayonne doucement dans ces pages frappées du sceau du chagrin. Alors, au fil de cet émouvant récit si pudiquement mélancolique, l’on se prend à suspendre son souffle aux côtés de l’auteur, le temps pour elle de s’imaginer quelques instants retenir le destin, et d’y trouver ainsi la force de continuer à affronter son implacable irrévocabilité. (4/5)
« Quand un drame surgit » écrit-elle, « on veut comprendre comment on devient un chiffre dans des statistiques, une virgule dans le grand tout. Alors qu’on se croyait unique et immortel. » Mais, avec pour seule réponse la malencontreuse concordance de faits individuellement anodins, elle ne peut se retenir d’envisager encore, une à une, les minuscules pichenettes qui auraient suffi au destin pour qu’il ne déraille pas.
« Si je n’avais pas voulu vendre l’appartement », « si nous n’avions pas eu les clefs de la maison à l’avance », « si mon frère n’y avait pas garé sa moto pendant ses vacances » … : en vingt-trois hypothèses à l’origine d’autant de courts chapitres, elle déroule l’obsédante et presque ironique litanie d’un questionnement qui souligne tristement notre vulnérabilité et notre impuissance face à l’arbitraire de la vie et de la mort, quand l’une ou l’autre nous sont distribuées au gré de circonstances et de hasards parfois dérisoires.
Vingt ans après le drame, les vagues de rage et de révolte ont cédé la place aux eaux plus calmes de la nostalgie, et c’est la persistante lumière du bonheur enfui qui rayonne doucement dans ces pages frappées du sceau du chagrin. Alors, au fil de cet émouvant récit si pudiquement mélancolique, l’on se prend à suspendre son souffle aux côtés de l’auteur, le temps pour elle de s’imaginer quelques instants retenir le destin, et d’y trouver ainsi la force de continuer à affronter son implacable irrévocabilité. (4/5)
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