[Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
5 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Comment avez-vous trouvé ce livre ?
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
Si vous voulez lire un roman qui s'en inspire (mais avec un sujet totalement différent puisqu'il s'agit des études de médecine dans les années 70-80), vous pouvez lire Les 3 médecins de Martin Winckler.
A réserver aux adultes, car le personnage de Milady ne recule devant rien pour arriver à ses fins...
A réserver aux adultes, car le personnage de Milady ne recule devant rien pour arriver à ses fins...
Invité- Invité
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
Ce livre est génial ! c'est un vrai coup de coeur !
Invité- Invité
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
J'ai beaucoup aimé les trois Mousquetaires, mais je préfère quand même le comte de Monte Cristo (il fait parti de mes livres préférés !)
Invité- Invité
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
C'est la première fois que je lis Alexandre Dumas et c'est un coup de coeur!!
J'aime le style, les aventures, les retournements de situations, les intrigues et l'intrépidité de ces mousquetaires qui ne reculent devant rien sauf la mise en danger de leur honneur de gentilshommes.
C'était trépidant du début à la fin et pas un moment de répit pour le lecteur (et aussi pour d'Artagnan).
C'est un véritable chef-d'oeuvre que nous offre Alexandre Dumas.
Je conseille cette lecture et me dirige illico presto vers d'autres de ses oeuvres...
J'aime le style, les aventures, les retournements de situations, les intrigues et l'intrépidité de ces mousquetaires qui ne reculent devant rien sauf la mise en danger de leur honneur de gentilshommes.
C'était trépidant du début à la fin et pas un moment de répit pour le lecteur (et aussi pour d'Artagnan).
C'est un véritable chef-d'oeuvre que nous offre Alexandre Dumas.
Je conseille cette lecture et me dirige illico presto vers d'autres de ses oeuvres...
Invité- Invité
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
Moi aussi j'ai préféré le Conte de Monte Cristo, mais j'ai bien aimé les Trois mousquetaires. Contrairement à d'autres classiques que je trouvais par moment assez lents, voire ennuyeux, il y a de l'action du début à la fin dans les Trois mousquetaires. Et bien sûr le style est au rendez-vous.
Invité- Invité
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
Mon avis :
J'ai relu avec un grand plaisir ce roman classique, mais si bien construit, si riche en aventures, qu'on ne voit pas passer la lecture ni se s'ennuie une seconde.
Le titre ne fait pas honneur au héros du roman, le jeune cadet de Béarn, fils d'un fidèle compagnon du roi Henri IV, d'Artagnan. Le jeune homme plutôt pauvre fait son arrivée à Paris - non sans se faire un ennemi juré en se battant avec un des hommes du Cardinal de Richelieu, et qu'il appellera "l'homme de Meung" - sur un bidet jaune du plus étrange effet, avant de s'adresser à Tréville, capitaine des Mousquetaires du roi Louis XIII. On apprendra rapidement que le cardinal de Richelieu a sa propre compagnie de mousquetaires, et que, de même que Louis XIII a une relation de fascination haineuse pour le cardinal, dont il a peur, les hommes des deux compagnies se détestent et se font tous les coups pendables possibles.
C'est ainsi que d'Artagnan, qui en bon Béarnais a le sang chaud et un sens de l'honneur particulièrement chatouilleux, se met sur le dos trois duels, à peine arrivé à Paris. Heureusement pour lui, il s'agit de trois amis, Athos, Porthos et Aramis, qui passeront dans son camp en affrontant les mousquetaires du cardinal, justement.
De fil en aiguille, les quatre hommes deviennent amis, d'Artagnan d'abord séparé d'eux puisqu'il sert dans la compagnie des gardes, au Louvre. Ils connaissent ensemble une véritable épopée, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que de sauver l'honneur de la reine, Anne d'Autriche, amoureuse du duc de Buckingham, face au cardinal qui ne rêve que de la perdre aux yeux du Roi. Viennent se greffer sur cette principale intrigue (l'affaire des "ferrets de la Reine" - j'en arrive à me demander si c'est encore la peine de présenter l'histoire) plusieurs sous-intrigues, notamment les mésaventures de Constance Bonacieux, jolie lingère de la Reine, plusieurs fois menacée, enlevée - une mauvaise idée, puisqu'elle est la bonne amie de d'Artagnan, qui n'aura de cesse de la retrouver, tel un preux chevalier...
Enfin, c'est là où le bât a un peu blessé pour moi : d'Artagnan n'a de cesse de la retrouver, sauf lorsqu'il l'oublie pour faire la conquête de Milady, femme fatale qu'il sait dangereuse, mais qui le captive physiquement.
Je n'ai donc pas apprécié particulièrement d'Artagnan, sinon qu'il est drôle par son côté gascon, en revanche j'ai plus sympathisé avec Athos le misanthrope (quoi qu'il ait été bien sévère avec Milady) et Aramis, qui oscille entre les ordres et l'amour. Aucun personnage n'est oublié, les valets ont également leur caractère et leur relation avec leurs maîtres, les ambiances sont très bien restituées, et le découpage en feuilleton maintient en permanence l'attention. Les faits historiques ne manquent pas d'intérêt, même si on sait que Dumas en prenait à son aise avec la vérité historique. C'est donc un bon moment de lecture, et un grand classique qu'il serait difficile d'ignorer. Je vais continuer avec Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne, qui sont aussi sur mes étagères. (4,5/5)
Citations :
- (...) Or j'y tiens ridiculement, à ma tête, attendu qu'elle me semble aller assez correctement à mes épaules. Je veux donc vous tuer, soyez tranquille, mais vous tuer tout doucement, dans un endroit clos et couvert, là où vous ne puissiez vous vanter de votre mort à personne. Page 115.
- Mais vous n'êtes pas des nôtres, dit Porthos.
- C'est vrai, répondit d'Artagnan ; je n'ai pas l'habit, mais j'ai l'âme. Mon cœur est mousquetaire, je le sens bien, Monsieur, et cela m'entraîne. Page 125.
- (...) Cependant il avait toutes les peines du monde à se défendre contre un adversaire [d'Artagnan] qui, agile et bondissant, s'écartait à tout moment des règles reçues, attaquant de tous côtés à la fois, et tout cela en parant en homme qui a le plus grand respect pour son épiderme. Page 127.
Rien ne fait marcher le temps et n'abrège la route comme une pensée qui absorbe en elle-même toutes les facultés de l'organisation de celui qui pense. L'existence extérieure ressemble alors à un sommeil dont cette pensée est le rêve. Par son influence, le temps n'a plus de mesure, l'espace n'a plus de distance. On part d'un lieu, et l'on arrive à un autre, voilà tout. De l'intervalle parcouru, rien ne reste présent à votre souvenir qu'un brouillard vague dans lequel s'effacent mille images confuses d'arbres, de montagnes et de paysages. Page 395.
Athos, selon ses habitudes, ne le dissuadait ni ne l'encourageait. Athos était pour qu'on laissât à chacun son libre-arbitre. Il ne donnait jamais de conseils qu'on ne les lui demandât. Encore fallait-il les lui demander deux fois.
"En général, on ne demande de conseils, disait-il, que pour ne les pas suivre ; ou, si on les a suivis, que pour avoir quelqu'un à qui l'on puisse faire le reproche de les avoir donnés." Page 511.
C'était sur le cardinal que pesait toute la responsabilité, car on n'est pas ministre absolu sans être responsable ; aussi toutes les ressources de son vaste génie étaient-elles tendues nuit et jour, et occupées à écouter le moindre bruit qui s'élevait dans un des grands royaumes de l'Europe. Page 607.
J'ai relu avec un grand plaisir ce roman classique, mais si bien construit, si riche en aventures, qu'on ne voit pas passer la lecture ni se s'ennuie une seconde.
Le titre ne fait pas honneur au héros du roman, le jeune cadet de Béarn, fils d'un fidèle compagnon du roi Henri IV, d'Artagnan. Le jeune homme plutôt pauvre fait son arrivée à Paris - non sans se faire un ennemi juré en se battant avec un des hommes du Cardinal de Richelieu, et qu'il appellera "l'homme de Meung" - sur un bidet jaune du plus étrange effet, avant de s'adresser à Tréville, capitaine des Mousquetaires du roi Louis XIII. On apprendra rapidement que le cardinal de Richelieu a sa propre compagnie de mousquetaires, et que, de même que Louis XIII a une relation de fascination haineuse pour le cardinal, dont il a peur, les hommes des deux compagnies se détestent et se font tous les coups pendables possibles.
C'est ainsi que d'Artagnan, qui en bon Béarnais a le sang chaud et un sens de l'honneur particulièrement chatouilleux, se met sur le dos trois duels, à peine arrivé à Paris. Heureusement pour lui, il s'agit de trois amis, Athos, Porthos et Aramis, qui passeront dans son camp en affrontant les mousquetaires du cardinal, justement.
De fil en aiguille, les quatre hommes deviennent amis, d'Artagnan d'abord séparé d'eux puisqu'il sert dans la compagnie des gardes, au Louvre. Ils connaissent ensemble une véritable épopée, puisqu'il ne s'agit de rien de moins que de sauver l'honneur de la reine, Anne d'Autriche, amoureuse du duc de Buckingham, face au cardinal qui ne rêve que de la perdre aux yeux du Roi. Viennent se greffer sur cette principale intrigue (l'affaire des "ferrets de la Reine" - j'en arrive à me demander si c'est encore la peine de présenter l'histoire) plusieurs sous-intrigues, notamment les mésaventures de Constance Bonacieux, jolie lingère de la Reine, plusieurs fois menacée, enlevée - une mauvaise idée, puisqu'elle est la bonne amie de d'Artagnan, qui n'aura de cesse de la retrouver, tel un preux chevalier...
Enfin, c'est là où le bât a un peu blessé pour moi : d'Artagnan n'a de cesse de la retrouver, sauf lorsqu'il l'oublie pour faire la conquête de Milady, femme fatale qu'il sait dangereuse, mais qui le captive physiquement.
- Spoiler:
- Déjà, j'ai du mal à concevoir que l'opprobre puisse tomber sur une prostituée au point de lui tatouer une fleur de lys sur l'épaule, ensuite, toute perfide que soit cette sublime créature affidée au grand Cardinal, j'ai détesté la ruse de d'Artagnan pour la posséder tout en l'humiliant : se faire passer pour un autre durant une nuit, puis passer une seconde nuit avec elle sous sa propre identité, en le lui révélant lors de cette deuxième nuit, candide... "je suis si irrésistible qu'elle va forcément me pardonner" - eh bien... non.
Ensuite, pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à manipuler la pauvre Ketty, servante de Milady, laquelle est amoureuse de lui et l'a aidé plusieurs fois.
Je n'ai donc pas apprécié particulièrement d'Artagnan, sinon qu'il est drôle par son côté gascon, en revanche j'ai plus sympathisé avec Athos le misanthrope (quoi qu'il ait été bien sévère avec Milady) et Aramis, qui oscille entre les ordres et l'amour. Aucun personnage n'est oublié, les valets ont également leur caractère et leur relation avec leurs maîtres, les ambiances sont très bien restituées, et le découpage en feuilleton maintient en permanence l'attention. Les faits historiques ne manquent pas d'intérêt, même si on sait que Dumas en prenait à son aise avec la vérité historique. C'est donc un bon moment de lecture, et un grand classique qu'il serait difficile d'ignorer. Je vais continuer avec Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne, qui sont aussi sur mes étagères. (4,5/5)
Citations :
- (...) Or j'y tiens ridiculement, à ma tête, attendu qu'elle me semble aller assez correctement à mes épaules. Je veux donc vous tuer, soyez tranquille, mais vous tuer tout doucement, dans un endroit clos et couvert, là où vous ne puissiez vous vanter de votre mort à personne. Page 115.
- Mais vous n'êtes pas des nôtres, dit Porthos.
- C'est vrai, répondit d'Artagnan ; je n'ai pas l'habit, mais j'ai l'âme. Mon cœur est mousquetaire, je le sens bien, Monsieur, et cela m'entraîne. Page 125.
- (...) Cependant il avait toutes les peines du monde à se défendre contre un adversaire [d'Artagnan] qui, agile et bondissant, s'écartait à tout moment des règles reçues, attaquant de tous côtés à la fois, et tout cela en parant en homme qui a le plus grand respect pour son épiderme. Page 127.
Rien ne fait marcher le temps et n'abrège la route comme une pensée qui absorbe en elle-même toutes les facultés de l'organisation de celui qui pense. L'existence extérieure ressemble alors à un sommeil dont cette pensée est le rêve. Par son influence, le temps n'a plus de mesure, l'espace n'a plus de distance. On part d'un lieu, et l'on arrive à un autre, voilà tout. De l'intervalle parcouru, rien ne reste présent à votre souvenir qu'un brouillard vague dans lequel s'effacent mille images confuses d'arbres, de montagnes et de paysages. Page 395.
Athos, selon ses habitudes, ne le dissuadait ni ne l'encourageait. Athos était pour qu'on laissât à chacun son libre-arbitre. Il ne donnait jamais de conseils qu'on ne les lui demandât. Encore fallait-il les lui demander deux fois.
"En général, on ne demande de conseils, disait-il, que pour ne les pas suivre ; ou, si on les a suivis, que pour avoir quelqu'un à qui l'on puisse faire le reproche de les avoir donnés." Page 511.
C'était sur le cardinal que pesait toute la responsabilité, car on n'est pas ministre absolu sans être responsable ; aussi toutes les ressources de son vaste génie étaient-elles tendues nuit et jour, et occupées à écouter le moindre bruit qui s'élevait dans un des grands royaumes de l'Europe. Page 607.
elea2020- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 5878
Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
Re: [Dumas, Alexandre] Les trois mousquetaires
J'ai un souvenir formidable de ce roman très long, qu'il faut absolument que je relise. Quel style, quelle verve, quelle énergie, quelle imagination ! Je l'ai lu quand j'étais jeune adulte. Je n'ai plus la même capacité de lectrice aujourd'hui. Mais j'espère parvenir à m'immerger comme autrefois dans cette épopée palpitante.
Alise- Apprenti
-
Nombre de messages : 68
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Romans
Date d'inscription : 01/11/2024
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [Dumas, Alexandre] Olympe de Clèves
» [Dumas, Alexandre] Pauline
» [Dumas, Alexandre ] La reine Margot
» [Dumas, Alexandre] La Dame pâle
» [Dumas, Alexandre] Le prince des voleurs
» [Dumas, Alexandre] Pauline
» [Dumas, Alexandre ] La reine Margot
» [Dumas, Alexandre] La Dame pâle
» [Dumas, Alexandre] Le prince des voleurs
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum