[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
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[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Présentation de l'éditeur
Dans un appartement à proximité du centre de la ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang sans qu’il y ait le moindre signe d’effraction ou de lutte. Aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le médecin légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de Runolfur, des cachets de Rohypnol, médicament également
connu sous le nom de drogue du viol… Il semblerait que Runolfur ait violé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée de son agresseur. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d’épices, qui va mettre Elinborg, l’inspectrice, amateur de bonne cuisine, sur la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu’elle soit persuadée d’avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. La fiole de narcotiques trouvée parmi d’autres indices oriente les inspecteurs vers des violences secrètes et des sévices psychologiques. En l’absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l’équipe va s’employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.
300 pages
Editeur : Editions Métailié (3 février 2011)
Collection : Bibliothèque nordique
Prix : 19 €
Mon avis sur le livre
Dans un appartement à proximité du centre de la ville, un jeune homme gît, mort, dans un bain de sang sans qu’il y ait le moindre signe d’effraction ou de lutte. Aucune arme du crime, rien que cette entaille en travers de la gorge de la victime, entaille que le médecin légiste qualifie de douce, presque féminine. Dans la poche de Runolfur, des cachets de Rohypnol, médicament également
connu sous le nom de drogue du viol… Il semblerait que Runolfur ait violé une femme et que celle-ci se soit ensuite vengée de son agresseur. Un châle pourpre trouvé sous le lit dégage un parfum puissant et inhabituel d’épices, qui va mettre Elinborg, l’inspectrice, amateur de bonne cuisine, sur la piste d’une jeune femme. Mais celle-ci ne se souvient de rien, et bien qu’elle soit persuadée d’avoir commis ce meurtre rien ne permet vraiment de le prouver. La fiole de narcotiques trouvée parmi d’autres indices oriente les inspecteurs vers des violences secrètes et des sévices psychologiques. En l’absence du commissaire Erlendur, parti en vacances, toute l’équipe va s’employer à comprendre le fonctionnement de la violence sexuelle, de la souffrance devant des injustices qui ne seront jamais entièrement réparées, et découvrir la rivière noire qui coule au fond de chacun.
300 pages
Editeur : Editions Métailié (3 février 2011)
Collection : Bibliothèque nordique
Prix : 19 €
Mon avis sur le livre
Sans y avoir mis les pieds, j’ai toujours eu un faible pour l’Islande. Ça doit remonter aux temps lointains de ma lecture de Voyage au centre de la Terre, quand les héros de Jules Verne, arrivant au pied du volcan Sneffels, se préparent à y pénétrer pour explorer un monde inconnu au cœur de notre planète. Il était donc normal qu’Arnaldur Indridason, son pays de volcans et de glaciers et ses polars parfaitement fabriqués bénéficient d’un préjugé favorable de ma part. Et c’est heureux, car au fil de la lecture de « La rivière noire », l’aperçu que l’auteur nous donne de la cuisine islandaise traditionnelle, avec son cortège de poisson faisandé à la graisse de mouton fondue, a de quoi faire frémir d’horreur le plus inconditionnel admirateur de ce pays si contrasté !
Mais foin des préjugés culinaires, je reviens au polar qui, lui, est loin d’être faisandé.
Il n’y a jamais de déception avec Indridason. C’est un auteur solide, qui sait construire une histoire et la raconter sans temps mort. Il travaille ses personnages principaux ou secondaires pour les rendre crédibles et intéressants, ses dialogues sont vifs, enlevés, précis. De plus, la façon dont les enquêteurs s’approchent au plus près de la vérité psychologique des personnages, jusqu’au dénouement final, est un modèle du genre. Seuls les plus grands arrivent à une telle maîtrise. Depuis ses débuts dans le polar en 1997, Arnaldur Indridason s’est hissé au niveau de Connelly et Mankell. Comme eux il est capable de parsemer ses intrigues d’indices subtils, puis de les décortiquer avec habileté et sagacité pour le plus grand plaisir du lecteur. Dans ce nouveau roman, c’est Elinborg, l’adjointe d’Erlandur, qui est au premier plan. Celui-ci, parti en vacances dans les fjords de l’Est de l’Islande, ne donne aucune nouvelle à son équipe. Elinborg est donc chargée d’élucider un meurtre : un certain Runolfur, retrouvé à son domicile la gorge tranchée, avec dans sa poche des cachets de Rohypnol, la « drogue du violeur ».
Le fait de mettre une femme au cœur de l’histoire était un défi intéressant à relever pour Indridason. Ses lecteurs connaissent déjà Elinborg, qui apparaissait dans les enquêtes précédentes. Elle est une mère de famille ordinaire, qui a des problèmes, des plaisirs et des joies, une femme qui aurait voulu être géologue et s’est finalement retrouvée flic dans la criminelle sans jamais le regretter.
Comme il le faisait pour le personnage d’Erlandur, l’auteur va, au fil des pages, nous faire pénétrer dans sa vie, ses habitudes, nous la montrer sous un jour nouveau. Des observations sur ses relations avec son mari Teddi et ses quatre enfants parcourent le livre et permettent au lecteur de s’évader agréablement des aspects parfois techniques de l’enquête. Beaucoup de lectrices (ou de lecteurs) se reconnaîtront dans les rapports tendus qu’elle entretient avec son adolescent de fils, Valthor, toujours fourré sur Internet où il a créé un blog sur lequel il donne ses sentiments sur les membres de sa famille, au grand dam de sa mère et de sa jeune sœur Theodora.
Sans porter de jugement, Indridason nous fait découvrir une femme qui ne doute pas d’elle-même, se remet rarement en question, considère que si quelque chose se passe mal avec ses proches, la raison doit être avant tout cherchée chez les autres et non chez elle. Elinborg est passionnée de cuisine, et en particulier de cuisine orientale et des épices qui accompagnent celle-ci. Elle a publié sur ce sujet un livre qui a obtenu un certain succès, et son enquête va lui permettre d’utiliser ses compétences culinaires :
Elinborg creuse dans le passé de Runolfur, probable violeur et possible victime d’une vengeance. La personnalité de ce dernier est difficile à saisir d’emblée. Ses collègues de travail, ses connaissances, le présentent comme un homme avenant, sympathique et charmeur. Une partie du travail d’Elinborg consistera à rencontrer sa mère et ses rares amis d’enfance, à regarder au-delà des apparences et ce mécanisme mis en route par Indridason, avec son cortège de personnages scrutés par l'enquêtrice, fait penser aux meilleurs Simenon. Elinborg va se plonger dans tous ces témoignages et rencontrer aussi des jeunes femmes violées et leur famille. Ses observations constituent le cœur du roman puisque les indices qu’elle relève forment une spirale qui l’amène méthodiquement vers le centre, le lieu qui constitue la solution de l’énigme : le passé trouble de Runolfur. La mort de celui-ci pourrait-elle avoir un rapport avec la disparition d’une jeune lycéenne, Lilja, quelques années plus tôt ? Comme dans la « vraie vie » où le succès n’est pas toujours au rendez-vous, Elinborg va pressentir la vérité sur la disparition de Lijla sans jamais pouvoir l’atteindre. Son enquête ne sera donc résolue qu’à moitié, et les détails seront essentiels dans la résolution.
Le mécanisme mis en place par l’auteur est implacable, impeccable. Il n’y a pas dans ce roman le grain de folie que l’on peut trouver chez une Fred Vargas ou l’humour caustique d’un Harlan Coben, mais tout s’articule parfaitement, le mécanisme de résolution de l’enquête est aussi bien huilé que les personnages sont cohérents et finement observés.
Au final, « La rivière noire » est un excellent polar, écrit par un artisan de l’écriture talentueux. Le succès d’Arnaldur Indidason, qui se confirme au fil de ses romans, n’est pas un phénomène lié à la mode des polars nordiques, il est amplement mérité.
Mais foin des préjugés culinaires, je reviens au polar qui, lui, est loin d’être faisandé.
Il n’y a jamais de déception avec Indridason. C’est un auteur solide, qui sait construire une histoire et la raconter sans temps mort. Il travaille ses personnages principaux ou secondaires pour les rendre crédibles et intéressants, ses dialogues sont vifs, enlevés, précis. De plus, la façon dont les enquêteurs s’approchent au plus près de la vérité psychologique des personnages, jusqu’au dénouement final, est un modèle du genre. Seuls les plus grands arrivent à une telle maîtrise. Depuis ses débuts dans le polar en 1997, Arnaldur Indridason s’est hissé au niveau de Connelly et Mankell. Comme eux il est capable de parsemer ses intrigues d’indices subtils, puis de les décortiquer avec habileté et sagacité pour le plus grand plaisir du lecteur. Dans ce nouveau roman, c’est Elinborg, l’adjointe d’Erlandur, qui est au premier plan. Celui-ci, parti en vacances dans les fjords de l’Est de l’Islande, ne donne aucune nouvelle à son équipe. Elinborg est donc chargée d’élucider un meurtre : un certain Runolfur, retrouvé à son domicile la gorge tranchée, avec dans sa poche des cachets de Rohypnol, la « drogue du violeur ».
Le fait de mettre une femme au cœur de l’histoire était un défi intéressant à relever pour Indridason. Ses lecteurs connaissent déjà Elinborg, qui apparaissait dans les enquêtes précédentes. Elle est une mère de famille ordinaire, qui a des problèmes, des plaisirs et des joies, une femme qui aurait voulu être géologue et s’est finalement retrouvée flic dans la criminelle sans jamais le regretter.
Comme il le faisait pour le personnage d’Erlandur, l’auteur va, au fil des pages, nous faire pénétrer dans sa vie, ses habitudes, nous la montrer sous un jour nouveau. Des observations sur ses relations avec son mari Teddi et ses quatre enfants parcourent le livre et permettent au lecteur de s’évader agréablement des aspects parfois techniques de l’enquête. Beaucoup de lectrices (ou de lecteurs) se reconnaîtront dans les rapports tendus qu’elle entretient avec son adolescent de fils, Valthor, toujours fourré sur Internet où il a créé un blog sur lequel il donne ses sentiments sur les membres de sa famille, au grand dam de sa mère et de sa jeune sœur Theodora.
Sans porter de jugement, Indridason nous fait découvrir une femme qui ne doute pas d’elle-même, se remet rarement en question, considère que si quelque chose se passe mal avec ses proches, la raison doit être avant tout cherchée chez les autres et non chez elle. Elinborg est passionnée de cuisine, et en particulier de cuisine orientale et des épices qui accompagnent celle-ci. Elle a publié sur ce sujet un livre qui a obtenu un certain succès, et son enquête va lui permettre d’utiliser ses compétences culinaires :
- Spoiler:
- un parfum de Tandoori qui imprègne un châle trouvé à proximité du corps, va être un des indices qui lui permettra de faire progresser l’enquête.
Elinborg creuse dans le passé de Runolfur, probable violeur et possible victime d’une vengeance. La personnalité de ce dernier est difficile à saisir d’emblée. Ses collègues de travail, ses connaissances, le présentent comme un homme avenant, sympathique et charmeur. Une partie du travail d’Elinborg consistera à rencontrer sa mère et ses rares amis d’enfance, à regarder au-delà des apparences et ce mécanisme mis en route par Indridason, avec son cortège de personnages scrutés par l'enquêtrice, fait penser aux meilleurs Simenon. Elinborg va se plonger dans tous ces témoignages et rencontrer aussi des jeunes femmes violées et leur famille. Ses observations constituent le cœur du roman puisque les indices qu’elle relève forment une spirale qui l’amène méthodiquement vers le centre, le lieu qui constitue la solution de l’énigme : le passé trouble de Runolfur. La mort de celui-ci pourrait-elle avoir un rapport avec la disparition d’une jeune lycéenne, Lilja, quelques années plus tôt ? Comme dans la « vraie vie » où le succès n’est pas toujours au rendez-vous, Elinborg va pressentir la vérité sur la disparition de Lijla sans jamais pouvoir l’atteindre. Son enquête ne sera donc résolue qu’à moitié, et les détails seront essentiels dans la résolution.
- Spoiler:
- C’est l’odeur de tandoori qui la met sur la piste de la jeune femme violée par Ronolfur la nuit de son assassinat. C’est une odeur de cambouis ou d’huile de vidange flottant sur les vêtements de son mécanicien de mari qui va aussi lui permettre de comprendre ce qui s’est passé cette nuit-là.
Le mécanisme mis en place par l’auteur est implacable, impeccable. Il n’y a pas dans ce roman le grain de folie que l’on peut trouver chez une Fred Vargas ou l’humour caustique d’un Harlan Coben, mais tout s’articule parfaitement, le mécanisme de résolution de l’enquête est aussi bien huilé que les personnages sont cohérents et finement observés.
Au final, « La rivière noire » est un excellent polar, écrit par un artisan de l’écriture talentueux. Le succès d’Arnaldur Indidason, qui se confirme au fil de ses romans, n’est pas un phénomène lié à la mode des polars nordiques, il est amplement mérité.
Dernière édition par Elyuna le Lun 18 Nov 2013 - 19:46, édité 4 fois (Raison : Suppression image non hébergée!!!!!!!)
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
peut-être aurais -tu du attendre avant de poster cet avis, qui pouvais convenir pour notre lecture commune...... auteurs islandais....
Dommage, c'est un livre que nous aurions pu découvrir.trop tard
Dommage, c'est un livre que nous aurions pu découvrir.trop tard
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Merci pour cet avis, ce livre a l'air vraiment bien !
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
mimi54 a écrit:peut-être aurais -tu du attendre avant de poster cet avis, qui pouvais convenir pour notre lecture commune...... auteurs islandais....
Dommage, c'est un livre que nous aurions pu découvrir.trop tard
Désolé Mimi, on peut toujours supprimer cet avis si tu le souhaites, après tout pratiquement personne ne l'a lu, non ?
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
shamash a écrit:mimi54 a écrit:peut-être aurais -tu du attendre avant de poster cet avis, qui pouvais convenir pour notre lecture commune...... auteurs islandais....
Dommage, c'est un livre que nous aurions pu découvrir.trop tard
Désolé Mimi, on peut toujours supprimer cet avis si tu le souhaites, après tout pratiquement personne ne l'a lu, non ?
vois avec petite princesse, qui est en ligne.Elle est modo, et elle peut prendre une décision, pas moi
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
J'ai fini de lire ce livre, et je l'ai moyennement apprécié.
J'ai trouvé l'enquête un peu trop longue (ou disons, ce qui m'a paru long, je pense que c'est plutôt les scènes de détails inutiles à mon goût, style quand l'auteur parle cuisine. J'ai trouvé ces scènes pas particulièrement intéressantes, j'ai donc un peu survolé).
Sinon dans l'ensemble, ça va, quoi que je trouve que la fin ne tient pas forcément la route (je ne vais pas dévoiler la clé de l'énigme pour ceux qui n'ont pas lu le livre, mais j'ai trouvé qu'elle se tenait vraiment à de sacrées coïncidences, assez improbables, c'est dommage).
Livre non indispensable d'après moi.
Ma note : 12/20
J'ai trouvé l'enquête un peu trop longue (ou disons, ce qui m'a paru long, je pense que c'est plutôt les scènes de détails inutiles à mon goût, style quand l'auteur parle cuisine. J'ai trouvé ces scènes pas particulièrement intéressantes, j'ai donc un peu survolé).
Sinon dans l'ensemble, ça va, quoi que je trouve que la fin ne tient pas forcément la route (je ne vais pas dévoiler la clé de l'énigme pour ceux qui n'ont pas lu le livre, mais j'ai trouvé qu'elle se tenait vraiment à de sacrées coïncidences, assez improbables, c'est dommage).
Livre non indispensable d'après moi.
Ma note : 12/20
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Avis et commentaires :
Et voilà à nouveau un auteur de polar du grand nord que je découvre et que j'adore.
Brilant, ce polar l'est surement, alors que dès la première page on sait qu'un viol va être commis, on a un premier rebondissement et ce ne sera que cela durant tout le livre.
Du grand talent et une nouvelle héroïne attachante et brillante avec l'inspectrice Erlinborg. Ce n'est pas une affaire criminelle mais trois que l'on suit et que seules la perspicacité, la ténacité et la réflexion d'Erlinborg va mener à quasiment son terme. Les victimes sont retrouvés et deviennent suspectes, le criminel devient quasiment une victime.
Bref toutes les cartes sont re battues et c'est un régal, voilà longtemps que je n'avais pas été aussi emballé par un polar.
Je vais très vite me plonger dans les oeuvres de cet auteur talentueux..
Et voilà à nouveau un auteur de polar du grand nord que je découvre et que j'adore.
Brilant, ce polar l'est surement, alors que dès la première page on sait qu'un viol va être commis, on a un premier rebondissement et ce ne sera que cela durant tout le livre.
Du grand talent et une nouvelle héroïne attachante et brillante avec l'inspectrice Erlinborg. Ce n'est pas une affaire criminelle mais trois que l'on suit et que seules la perspicacité, la ténacité et la réflexion d'Erlinborg va mener à quasiment son terme. Les victimes sont retrouvés et deviennent suspectes, le criminel devient quasiment une victime.
Bref toutes les cartes sont re battues et c'est un régal, voilà longtemps que je n'avais pas été aussi emballé par un polar.
Je vais très vite me plonger dans les oeuvres de cet auteur talentueux..
_________________
Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Contrairement à la cuisine Indienne du personnage principal du roman, l'inspecteur Elinborg, ce policier manque cruellement de saveur. Pourtant l'intrigue est originale et la chute bien amenée, mais il manque le petit je ne sais quoi qui fait que l'on a envie de connaitre la fin de l'histoire. Quelques adjoints de l'inspecteur sont placés de ci de là sans rien apporter, quel intérêt ?
De plus, cela pourrait se passer n'importe où, l'atmosphère Islandaise n'est pas rendue ce qui aurait pu donner un certain charme à ce roman.
En résumé, à oublier, il y a beaucoup mieux chez les auteurs du Nord.
De plus, cela pourrait se passer n'importe où, l'atmosphère Islandaise n'est pas rendue ce qui aurait pu donner un certain charme à ce roman.
En résumé, à oublier, il y a beaucoup mieux chez les auteurs du Nord.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
bon je l'ai finis hier soir, et dans l'ensemble c'est un bon polar, seul bémol, l'enquête traîne un peu en longueur, l'aspect cuisine me dérange pas , et au contraire est essentielle à la résolution de l'enquête, intrigue où j'ai pas deviné le coupable;et puis une intrigue complexe où on ne sait pas où l'on va, non un bon polar bien sympa!
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
shamash a écrit:mimi54 a écrit:peut-être aurais -tu du attendre avant de poster cet avis, qui pouvais convenir pour notre lecture commune...... auteurs islandais....
Dommage, c'est un livre que nous aurions pu découvrir.trop tard
Désolé Mimi, on peut toujours supprimer cet avis si tu le souhaites, après tout pratiquement personne ne l'a lu, non ?
moi je l'ai lu et heureusement j'ai pas lu ta critique avant, car je suis pas sur que je l'aurais lu, enlève les précisions sur ce qui emmène l'enquêtrice à aller interroger les suspects, t'as voulu bien faire hein mais je t'incrimine pas
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Je viens de finir ce livre et je suis de l'avis de beaucoup d'entre vous: L’enquête est un peu longue et se perd dans des détails pas forcement intéressant.
A part de cela, j'aime énormément la façon d'écrire de Indridason et je vais en lire d'autres.
A part de cela, j'aime énormément la façon d'écrire de Indridason et je vais en lire d'autres.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Le personnage habituel de l'auteur Erlendur Sveinsson est en congé et c'est donc l'inspectrice Elinborg qui mène l'enquête.
J'ai beaucoup apprécié cette énigme où l'on passe de l'enquête à la vie privée de l'inspectrice, bien que ce roman est loin de valoir "La femme en vert" qui reste mon préféré.
J'ai beaucoup apprécié cette énigme où l'on passe de l'enquête à la vie privée de l'inspectrice, bien que ce roman est loin de valoir "La femme en vert" qui reste mon préféré.
chocolette- Grand sage du forum
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Comme dans ma chronique plus haut, c'est vraiment un top de lecture.
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La pensée du moment :
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Merci Chocolette pour ta critique Merci Loubhi je me languis de le lire
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 7: La rivière noire
Malgré un début que j'ai trouvé trop long à mon gout, je me suis fait happer par l’enquête aux odeurs de Tandoori et de garage. Enquête où le moindre petit indice a son importance. La ténacité d'Elimborg l'a menée jusqu'au bout de cette affaire, alors qu'on a cru que c’était résolu.
La personnalité d'Elimborg est bien décrite, prise entre sa vie de famille et ce besoin d'aller jusqu'au bout des choses dans son dur métier.
Note: 8/10
La personnalité d'Elimborg est bien décrite, prise entre sa vie de famille et ce besoin d'aller jusqu'au bout des choses dans son dur métier.
Note: 8/10
louloute- Grand sage du forum
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