[Esperet, François] Larrons
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[Esperet, François] Larrons
Edition : aux Forges de Vulcain
Parution : 12/2010
102 pages
Quatrième de couverture :
Dans Paris prostitué souvent le soir je les vois
les princes dérisoires de la nuit les beaux étalons
castrés qui raclent le sol de leurs sabots précieux
avant de s’élancer trotteurs hystériques efféminés
dans les courses poussives des prix crépusculaires
je sens le souffle idiot de leurs naseaux camés
je vois leurs yeux aveugles se noyer en souriant
dans l’effondrement des paupières et des cernes
au fond boueux exsangue de leurs tristes orbites
et par ennui je mise quelques heures précieuses
sur l’une de ces carnes qui fuit sans fin l’abattoir.
Mon avis :
Après avoir lu quelques avis mitigés, c'est avec un peu d'appréhension que je me suis lancée dans la lecture de cet ouvrage. Et bien je n'ai pas été déçue, j'ai même beaucoup aimé.
Certes, le langage est parfois vulgaire mais tout est jeu de sonorité. Les mots se suivent et s’imbriquent les uns aux autres.
C’est un recueil à lire à voix haute (comme toute poésie) car les sonorités sont vraiment belles et aident à « faire passer » le sujet.
Car le sujet est dur.
Le poète à travers quatre chants nous dévoile la vie des mauvais garçons : la drogue, le sexe, les vices de la nuit…
J’ai beaucoup apprécié également les renvois à l’Odyssée d’Homère à travers sa construction (les chants), les personnage d’Ulysse ainsi que la ville d’Ithaque.
Le livre en lui-même est également très bien : pages épaisses, aucune fioriture sur la couverture, une photo plutôt jolie qui laisse entrevoir que le contenu ne correspondra pas forcément avec ce que l’on attend d’une poésie.
Donc un sans faute pour moi ! J’ai vraiment beaucoup aimé et je suis ravie d’avoir découvert ce nouveau poète !!
Invité- Invité
Re: [Esperet, François] Larrons
Effectivement, la 4ème de couverture donne déjà une forte tonalité quant au contenu... Merci pour ton ressenti agathe
Invité- Invité
Re: [Esperet, François] Larrons
Je n’ai pas l’habitude de lire ce type d’ouvrage et je suis très mitigée sur ce livre.
Larrons est une sorte de poésie moderne qui ressemble un peu à du slam.
On y retrouve aussi bien des très beaux mots de la langue française que des termes très vulgaires.
Le point négatif que j’ai relevé dans cette œuvre est l’écriture. J’ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin de cette poésie sans ponctuation, sans majuscules. Je me suis sentie étouffée par le rythme et j’ai du faire souvent des retours en arrière dans les phrases pour trouver où elles s’arrêtaient.
J’ai eu plusieurs fois envie de l’arrêter et ce qui m’a empêché de le stopper c’est l’histoire en elle-même. Je vous conseille donc de ne pas vous arrêter à cette absence de ponctuation si vous aimez ce genre d’histoire.
J’ai beaucoup apprécié suivre la vie de ces voleurs, ces mauvais garçons qui ont choisi de tomber dans l’alcool, le trafic de drogues, le crime, le sexe et la violence.
On vit les aventures de ces larrons au cours de quatre nouvelles différentes appelées des chants. Je n’ai pas préféré un chant plus qu’un autre, ils se valaient vraiment tous.
Larrons est une sorte de poésie moderne qui ressemble un peu à du slam.
On y retrouve aussi bien des très beaux mots de la langue française que des termes très vulgaires.
Le point négatif que j’ai relevé dans cette œuvre est l’écriture. J’ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin de cette poésie sans ponctuation, sans majuscules. Je me suis sentie étouffée par le rythme et j’ai du faire souvent des retours en arrière dans les phrases pour trouver où elles s’arrêtaient.
J’ai eu plusieurs fois envie de l’arrêter et ce qui m’a empêché de le stopper c’est l’histoire en elle-même. Je vous conseille donc de ne pas vous arrêter à cette absence de ponctuation si vous aimez ce genre d’histoire.
J’ai beaucoup apprécié suivre la vie de ces voleurs, ces mauvais garçons qui ont choisi de tomber dans l’alcool, le trafic de drogues, le crime, le sexe et la violence.
On vit les aventures de ces larrons au cours de quatre nouvelles différentes appelées des chants. Je n’ai pas préféré un chant plus qu’un autre, ils se valaient vraiment tous.
Invité- Invité
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