[Spilmont, Jean-Pierre] Sébastien

Présentation de l'auteur (recopiée depuis son site)
Jean-Pierre Spilmont vit en Savoie. Il est l'auteur d'essais, de romans, de nouvelles et de théâtre. Il est lauréat de la Fondation de France, de Lettres Frontière et a reçu le Grand Prix du Livre d'Histoire de la Société des Gens de Lettres. Il a été aussi producteur d'émissions et auteur de dramatiques radiophoniques sur France Culture et à la Radio Suisse Romande. Il a résidé entre autres à La Chartreuse de Villeneuve les Avignon, à Loos en Gohelle - Scène Nationale, au Mont Noir, Villa Marguerite Yourcenar - Centre Européen de Résidence d'Ecrivains, à Montréal fin 2005 à l'invitation de l'Union des Ecrivains Québécois. Il été invité par des universités et des Alliances Françaises en Pologne, en Israël, en Macédoine, au Kazakhstan, en Algérie et en Russie. Il a publié à ce jour une vingtaine d'ouvrages. Deux de ses livres ont été traduits en allemand, et plusieurs de ses poèmes et textes en anglais, arabe, italien, portugais, macédonien, polonais et russe.

Présentation de l'éditeur
" À l'école primaire, quand j'avais sept ans, il m'est arrivé un incident étrange. À la suite d'une insolation, j'ai perdu la mémoire. Je suis resté pendant six mois en état de choc, ne me souvenant plus que d'une grande lumière, puis je suis brusquement redevenu normal. Pendant toute cette période, on m'avait mis dans une section spéciale de mon école, réservée aux élèves déficients mentaux. Nous étions huit, et devions porter un uniforme noir, alors que les élèves normaux étaient habillés en blanc. Quand je me suis comme réveillé, on m'a redonné l'uniforme blanc, et les élèves considérés comme débiles m'ont demandé : "Mais qu'est-ce que tu fais là, habillé en blanc comme tous ces cons ?" " Hugo Pratt, Le Désir d'être inutile. Sébastien portait un uniforme noir

Mon avis
Sébastien est un petit garçon rejeté par le système scolaire classique. Ses parents, peu disponibles, le place dans un "Institut médical" nommé "Les étangs", pas très loin de chez ses grands-parents où il va passer ses vacances et les week-end.

Dès les premières pages du livre, on se doute qu'il a dû arriver quelque chose d'important : Sébastien est dans un commissariat, mais on oublie presque l'endroit où est Sébastien en s'évadant, à sa suite, dans ses pensées. On découvre alors sa famille, son arrivée aux étangs, sa vie dans le centre et ses sorties chez ses grands-parents.

C'est un très joli récit que je classerais dans la catégorie "Nouvelle" compte tenu de sa longueur.

J'ai trouvé l'écriture très agréable. Les personnages, et en particulier Sébastien, sont parfaitement décrits, on les "voit" vivre sous les mots. On s'attache au personnage de Sébastien et puis, arrive la chute finale qui m'a laissée abasourdie en me disant : "Non, c'est pas vrai !"

Un livre qui ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable mais un bon moment de lecture que je vous recommande.