[Abd Al Malik] La guerre des banlieues n'aura pas lieu
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Et vous qu'en pensez vous ?
[Abd Al Malik] La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Auteur : Abd al Malik (de son vrai nom Régis Fayette-Mikano)
Titre : La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Edition : le cherche midi
Nombre de Pages : 180
Quart de couverture :
« Des voitures brûlent ? Des barricades ?
Ce n'est pas un autre Mai 68, c'est le diktat d'un autre siècle. D'un autre questionnement dont le cœur mendie d'autres réponses. »
La guerre des banlieues n'aura pas lieu signe l'entrée d'Abd Al Malik dans la galaxie littéraire. Tel Aimé Césaire dans son "Cahier d'un retour au pays natal", il s'y engage « debout et libre ». Comme le Rimbaud des "Lettres du voyant", il s'y conduit en « travailleur de la poésie ». À la fois visionnaire et paisible, il lance à la façon de Martin Luther King : « "I have a dream !" »
Il ose rêver et interpeller l'avenir. Il rêve de couleurs dans la grisaille des quartiers, de baume sur les blessures du quotidien, de lumière et d'amour dans les caves de l'obscurantisme. Il rêve de voir chacun trouver sa voie, comme il a lui-même trouvé la sienne. Il rêve que toutes les voies individuelles convergent dans la concorde et la fraternité.
Mon avis :
J'ai lu cet ouvrage car j'affectionne Abd Al malik (le rappeur/slammeur) et chaque fois que je l'ai vu parler en interview il tenait un discours de tolérance remarquable.
Le thème de ce livre est rarement abordé car il est tabou dans notre société (ce que je trouve absurde) et je tiens à féliciter l'auteur pour son audace. :<;9:
Cependant je déplore l'omniprésence de la religion dans l'ouvrage.
L'écriture y est brouillonne, heureusement que pour chaque chapitre une phrase en gras résume brièvement qui est le narrateur.
En fait l'auteur à voulu nous montrer son point de vue à travers l'histoire (à priori créée de toute pièce) d'un jeunede banlieue. Le livre permet un questionnement sur sa vision global du "vivre ensemble" en suggérant à chacun la tolérance (mettez vous à la place de cette personne) mais l'histoire n'a rien de bien originale malheureusement.
Rien de bien transcendant au final mais une belle initiative pour ce débutant dans l'écriture que j'encourage vivement a persévérer.
Mon vote : Apprécié
Citation : "finalement, la tess, c'est comme une grosse usine nucléaire qui pourrait éclairer tout le pays si on l'utilisait à bon escient. Mais, en vrai, c'est des bombes atomiques en devenir qu'on laisse à l'abandon."
(la tess = la cité)
Titre : La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Edition : le cherche midi
Nombre de Pages : 180
Quart de couverture :
« Des voitures brûlent ? Des barricades ?
Ce n'est pas un autre Mai 68, c'est le diktat d'un autre siècle. D'un autre questionnement dont le cœur mendie d'autres réponses. »
La guerre des banlieues n'aura pas lieu signe l'entrée d'Abd Al Malik dans la galaxie littéraire. Tel Aimé Césaire dans son "Cahier d'un retour au pays natal", il s'y engage « debout et libre ». Comme le Rimbaud des "Lettres du voyant", il s'y conduit en « travailleur de la poésie ». À la fois visionnaire et paisible, il lance à la façon de Martin Luther King : « "I have a dream !" »
Il ose rêver et interpeller l'avenir. Il rêve de couleurs dans la grisaille des quartiers, de baume sur les blessures du quotidien, de lumière et d'amour dans les caves de l'obscurantisme. Il rêve de voir chacun trouver sa voie, comme il a lui-même trouvé la sienne. Il rêve que toutes les voies individuelles convergent dans la concorde et la fraternité.
Mon avis :
J'ai lu cet ouvrage car j'affectionne Abd Al malik (le rappeur/slammeur) et chaque fois que je l'ai vu parler en interview il tenait un discours de tolérance remarquable.
Le thème de ce livre est rarement abordé car il est tabou dans notre société (ce que je trouve absurde) et je tiens à féliciter l'auteur pour son audace. :<;9:
Cependant je déplore l'omniprésence de la religion dans l'ouvrage.
L'écriture y est brouillonne, heureusement que pour chaque chapitre une phrase en gras résume brièvement qui est le narrateur.
En fait l'auteur à voulu nous montrer son point de vue à travers l'histoire (à priori créée de toute pièce) d'un jeune
Rien de bien transcendant au final mais une belle initiative pour ce débutant dans l'écriture que j'encourage vivement a persévérer.
Mon vote : Apprécié
Citation : "finalement, la tess, c'est comme une grosse usine nucléaire qui pourrait éclairer tout le pays si on l'utilisait à bon escient. Mais, en vrai, c'est des bombes atomiques en devenir qu'on laisse à l'abandon."
(la tess = la cité)
Invité- Invité
Re: [Abd Al Malik] La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Je le lirais bien, parce que j'avais déjà bien apprécié son premier livre .
Invité- Invité
Re: [Abd Al Malik] La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Je commence ce soir et j'espère ne pas être déçu car j'apprécie le talent d'écriture du slammeur et l'humanité de l'individu. On en reparle très vite...
Invité- Invité
Re: [Abd Al Malik] La guerre des banlieues n'aura pas lieu
Siana : je n'ai pas compris de quel tabou il s’agissait ?... La conversion à l'islam ?
Quant à la globalité de l'ouvrage, je suis déçu. Le style incisif du rappeur a disparu sur la longueur (tout relative) du bouquin. Bien sûr restent quelques phrases et réflexions bien senties, mais dans l'ensemble, c'est décevant. Et puis le petit couplet dédié à son maître soufi m'a un peu saoulé. Pur prosélytisme. Et ce n'est pas ça qui sauvera les banlieues... Vite lu mais vite oublié. Dommage.
PS : quant aux références en fin d'ouvrage, j'ai trouvé cela un peu donneur de leçon, "la culture, c'est comme la confiture". Les références cultures d'Abd el Malik passent bien en chanson, moins bien comme pensum définitif.
Quant à la globalité de l'ouvrage, je suis déçu. Le style incisif du rappeur a disparu sur la longueur (tout relative) du bouquin. Bien sûr restent quelques phrases et réflexions bien senties, mais dans l'ensemble, c'est décevant. Et puis le petit couplet dédié à son maître soufi m'a un peu saoulé. Pur prosélytisme. Et ce n'est pas ça qui sauvera les banlieues... Vite lu mais vite oublié. Dommage.
PS : quant aux références en fin d'ouvrage, j'ai trouvé cela un peu donneur de leçon, "la culture, c'est comme la confiture". Les références cultures d'Abd el Malik passent bien en chanson, moins bien comme pensum définitif.
Invité- Invité
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