[Rosnay, Tatiana (de)] Rose

Je viens juste de le finir et ce fut un gros coup de cœur. Tiens, je vois Dada que tu le classes en roman épistolaire or y a pas d’échanges, c'est une lettre qui va que dans un sens, le roman épistolaire est un échange de lettres non ?    

J'ai été happée par l'histoire bouleversante de Rose. Une personne d'une tendresse infinie qui ira jusqu'au bout de ses convictions, qui nous entrainera dans ce vieux quartier de Paris parmi une fleuriste Alexandrine avec qui elle se liera d'amitié, un libraire Mr Zamaretti qui lui donnera le gout de la lecture. Elle décrit parfaitement ce qu'on ressent à la lecture d'un livre, je m'y suis retrouvée, d'ailleurs, cela m'a donné envie de lire " Madame de Bovary " de Gustave Flaubert. 
La fin, ne peut qu’être que celle que Rose a choisie, mais même si on le sait on est triste.

Note: 10/10

louloute a écrit:Je viens juste de le finir et se fut un gros coup de cœur. Tien, je vois Dada que tu le classe en roman épistolaire or y a pas d’échange, c'est une lettre qui va que dans un sens, le roman épistolaire est un échange de lettres non ?    

C'est vrai, il n'y a pas de réponse, mais il y a aussi un destinataire à ce genre de journal intime, ce qui en fait peut être une lettre adressée à son mari mort, dans une tentative de reparler avec lui. Et il y a aussi de nombreuses lettres écrites par les autres protagonistes qui sont intégrées au récit, ce qui m'a fait pensé au genre épistolaire. Après, c'est vrai que cet avis est discutable, et j'ai peut-être tort, mais c'est ce que j'ai ressenti...

T'as raison Dada c'est bien un roman épistolaire, j'ai douté car c'est mon tout premier roman épistolaire et j'attendais un échange de lettres, or comme tu le dis elle adresse ses lettres à son mari défunt donc y a quand même l'idée d'une correspondance.

Merci vous deux   Je le mets dans ma Lal je le lirai....

déçue par ce roman...surement la façon d'écrire un peu vieillotte ...et une histoire peu passionnante meme si effectivement sur une page de l'histoire peu connue
Loin d'etre mon préféré de cet auteur...

Comme quoi, merci Bastinou pour ton avis      Perso, c'est justement ce que j'ai aimée, car c'est une personne d'un certain age qui écris ses lettres donc cette façon " vieillotte " est très appropriée je trouve  

venuscha a écrit:J'ai bien aimé ce livre. Si je devais dire un mot, je dirais qu'il est mélancolique.
Rose est attachante. J'ai découvert avec ce livre une partie de l'histoire de Paris avec la construction des boulevards haussmaniens, un énorme chamboulement pour les habitants auxquels on ne pense pas forcement.

je te rejoins sur ton avis et moi ce livre, je l'ai tout simplement dévoré et beaucoup aimé. moi aussi j'aurai peut être aimé que la relation de violette et rose évolue , mais après tout , il y a des relations qui ne s'arrangent pas avec le temps...
J y ai appris pleins de choses, j'ai aimé les passages épistolaires , je me suis attachée aux personnages et j'ai trouvé ce livre tellement touchant. Alors je dirai un petit coup de coeur:heart:

Un livre que j'avais noté dans un coin. Qu'en dire, une histoire originale qui fait découvrir un pan de la transformation de Paris sous Napoléon III par Haussmann. J'ai apprécié le début, la mise en place des personnages mais la suite n'est pas à la hauteur alors que tous les protagonistes auraient mérité un travail plus fouillé sur leurs vies, les relations entre eux, la vie de cette rue et que l'histoire ouvrait de nombreux chemins à explorer. Pourquoi T de Rosnay n'a pas écrit une œuvre plus ambitieuse mystère et c'est dommage car tout était là pour donner un très beau roman.

C'est le troisième livre que je lis de Tatiana de Rosnay après Le voisin et Elle s'appelait Sarah, qui ont été des coups de coeur, celui là ne l'ai pas mais j'ai quand même beaucoup aimé ce livre.
Sûrement le format et le sujet qui m'ont moins plu mais l'écriture de cette auteure est un réel plaisir, elle sait nous prendre aux tripes et nous transporter. Et puis j'ai beaucoup aimé découvrir cette partie de l'histoire de Paris dont je n'avais pas connaissance, avec ce point de vue des habitants qui doivent laisser leurs maisons à la destruction.
Je ne suis pas prête d'arrêter de lire des livres de cette auteure.

Lu dans le cadre du challenge PL 2013/2014

Je suis bien en peine pour rédiger mon avis. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Rose.
Le seul personnage auquel je me suis attachée est Alexandrine mais je l'ai trouvée trop survolée.
Par contre j'ai beaucoup aimé la description de Paris à cet époque, les ressentis des habitants.
Je trouve que c'est un très bon sujet mais j'en attendais plus, surtout de cette auteure.

Je vote apprécié, sans plus.

Mon Avis :

J’ai trouvé le personnage de Rose très attachant. Elle est très sensible et semble à la fois avoir du caractère. Dans les  lettres qu’elle écrit à son défunt  mari,  elle raconte son combat pour garder sa maison, ses souvenirs bon ou mauvais, et  son terrible secret…  Elle écrit aussi, toujours avec beaucoup d’émotion, combien elle aime son mari et aussi combien il lui manque.

J’ai aimé l’amitié forte qui lie Rose et Alexandrine pourtant si différente. J’ai appris beaucoup de chose sur la vie parisienne au XIXeme siècle .

J’ai apprécié retrouvé le style de Tatiana de Rosnay, une écriture simple et fluide, remplie de sentiment.
« J'étais tellement folle de chagrin que je ne parvenais pas à comprendre votre calme. Je me rappelle avoir pensé : face à la mort d'un enfant, les hommes sont-ils plus forts que les femmes parce qu'ils ne mettent pas au monde ? Les mères ne sont-elles pas attachées à leurs enfants par quelque lien secret, intime et physique que les pères ne peuvent connaître ? »

« Personne ne se souviendra de la rue Childebert, de la rue d'Erfurth, la rue Sainte-Marthe. Personne ne se souviendra du Paris que nous aimions, vous et moi »

« Oh, quelle douleur, quelle horrible douleur. Je ne peux la laisser entrer. Je dois lutter, ne pas lui céder. Si je le fais, je sombrerai en elle, elle me videra de mes forces. »

« D'ici une centaine d'années, quand les gens vivront dans un monde moderne que nul ne peut imaginer, pas même les plus aventureux des écrivains ou des peintres, pas même vous, mon amour, quand vous vous plaisiez à envisager l'avenir, les petites rues paisibles dessinant comme les allées d'un cloître autour de l'église seraient enfouies et oubliées, pour toujours. »


Ce n’est pas mon livre préféré de cet auteur, il n’est pas autant émouvant que « Elle s’appelait Sarah » mais j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture.

J'ai terminé hier Rose de Tatiana de Rosnay, un coup de cœur pour moi.

J'ai vécu plusieurs années à Paris, j'aime le boulevard St Germain, la rue de Rennes, enfin le 6ème où habite Rose, je ne pourrai plus passer dans ce quartier sans penser à Rose et essayer de localiser la rue Childebert.

C'est vrai qu'autour de l'église beaucoup de petites rues ont  été conservées,  elle décrit bien le Paris des petites boutiques et de ces vieux immeubles.

J'ai toujours été admirative des grands boulevards, y compris le boulevard Haussmann, mais je n'avais jamais pensé à la détresse de toutes ses personnes expropriées sans état d'âme, brutalement, et obligé de s'installer loin de leurs repères, de leurs amis et de leurs habitudes, alors qu'on construisait les beaux et grands immeubles "Haussmanniens" qui font la fierté de Paris.

L'écriture est belle et poétique, on peut la savourer lentement, les personnages sont bien campés, depuis Alexandrine la fleuriste,la coquette Baronne de Vresse, Mr Zamaretti le libraire qui va initier Rose à la lecture, le chiffonnier Gilbert son dévoué protecteur des derniers temps.

Je n'ai pas trouvé que Rose était douce, c'était une femme de caractère, elle détestait sa fille qui pourtant se souciait d'elle, qui l’attendait… elle n’a pas vu l’attachement que lui portait Alexandrine, au point de risquer sa vie pour elle.

Je pense que c’est par amour pour la maison et non pour son époux défunt qu’elle résistera jusqu’au bout.

Un très beau récit "coup de cœur", 9/10.

Merci les filles pour vos critiques   

J'ai eu du mal à le finir et pourtant, il n'est pas très épais. Je sors de cette lecture avec un ressenti très mitigé. Je trouve très intéressant cette période de l'histoire de Paris avec ces chantiers dantesques menés par Hausmann qui finalement permettront la renommée et l'expansion de Paris. D'aborder cette période sous l'angle de la résistance des habitants à ces changements fait effectivement prendre conscience de toutes les histoires douloureuses qui ont du exister et qui ont été balayées comme des riens, au nom d'un intérêt supérieur.
L'attachement de Rose pour la maison de son défunt mari est viscéral. Pourtant, tout cela n'a pas suffit à me transporter. Rythme trop lent pour moi malgré la forme épistolaire qui permet de donner du rythme au récit, des personnages auxquels je n'ai su vraiment m'attacher, même à Rose ou Alexandrine.
Ce livre n'a pas trouvé d'écho en moi malheureusement.
Ma note : 5/10
Je vote : moyennement apprécié