[Steinbeck, John] Rue de la sardine
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rue de la sardine
[Steinbeck, John] Rue de la sardine
Rue de la sardine
Roman
212 pages édité chez Folio en juillet 1976
Résumé
La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve. La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu'un : " ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains " ; ce quelqu'un eût©il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : " Ce sont des saints, des anges et des martyrs ", et ce serait revenu au même.
Mon ressenti
J’ai adoré ce petit roman de Mr Steinbeck que je ne connaissais pas. J’ai été bercé par son écriture fine et ciselée.
Rue de la sardine est un petit monde à lui tout seul et je suis partie à sa rencontre avec bonheur et délice. John nous décrit des personnages plus vrais que nature, sous des aspects revêches ou durs, c’est de générosité dont il est toujours question, ce qui rend tous les personnages attachants. Malgré la misère, la morosité n’est pas de mise, c’est l’humour et la bonne humeur qui rythme ces pages.
Autour de cette rue, les histoires de chacun et les interactions qu’ils entretiennent, Steinbeck nous fait découvrir simplement les multiples facettes que peut recouvrir un être humain. Quel qu’il soit d’ailleurs, il a une qualité humaine qu’il ne faut pas perdre de vue.
Venez vous balader dans la rue de la sardine et passer un moment agréable à découvrir ces habitants hauts en couleur qui vous invitent à une fiesta ou à la pêche à la grenouilles (ou à moins que ce soit les grenouilles qui vous chassent….) ….
A découvrir absolument
Roman
212 pages édité chez Folio en juillet 1976
Résumé
La Rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c'est un poème ; c'est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c'est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c'est de la nostalgie, c'est du rêve. La Rue de la Sardine, c'est le chaos. Chaos de fer, d'étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d'herbes folles, de boîtes au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d'épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants, a dit quelqu'un : " ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains " ; ce quelqu'un eût©il regardé par l'autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : " Ce sont des saints, des anges et des martyrs ", et ce serait revenu au même.
Mon ressenti
J’ai adoré ce petit roman de Mr Steinbeck que je ne connaissais pas. J’ai été bercé par son écriture fine et ciselée.
Rue de la sardine est un petit monde à lui tout seul et je suis partie à sa rencontre avec bonheur et délice. John nous décrit des personnages plus vrais que nature, sous des aspects revêches ou durs, c’est de générosité dont il est toujours question, ce qui rend tous les personnages attachants. Malgré la misère, la morosité n’est pas de mise, c’est l’humour et la bonne humeur qui rythme ces pages.
Autour de cette rue, les histoires de chacun et les interactions qu’ils entretiennent, Steinbeck nous fait découvrir simplement les multiples facettes que peut recouvrir un être humain. Quel qu’il soit d’ailleurs, il a une qualité humaine qu’il ne faut pas perdre de vue.
Venez vous balader dans la rue de la sardine et passer un moment agréable à découvrir ces habitants hauts en couleur qui vous invitent à une fiesta ou à la pêche à la grenouilles (ou à moins que ce soit les grenouilles qui vous chassent….) ….
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Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
Je n'ai pas lu celui ci mais Steinbeck est un auteur que j'aime beaucoup. Si tu ne connais pas encore bien cet auteur je t'encourage surtout à lire Des souris et des hommes ou encore A l'est d'Eden.
Sarfre- Grand expert du forum
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Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
j'aime beaucoup cet auteur et j'ai lu les deux très bons livres que tu nommes...
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
merci de ton passage
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
Celui-ci je suis sure qu'il va me plaire. Merci Pinky
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
j'espère que tu l'aimeras autant que moi Loo
Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
John Steinbeck nous dépeint les activités quotidiennes des habitants de la rue de la sardine.
Tous ces mauvais garçons forment une bande de copains. L’homme est foncièrement bon pour Steinbeck et les personnages apparaissent meilleurs lorsqu’ils vivent en groupe.
Pour l’auteur, le groupe est plus fort pour affronter les vicissitudes de la vie, lesquelles sont donc moins durement ressenties.
Steinbeck peut ainsi ôter toute gravité aux événements qui se succèdent et nous livrer un récit optimiste et rafraîchissant. Et cette sérénité est renforcée par la douceur du climat Californien qui baigne la vallée de Salinas que le romancier aime tant et qu’il décrit si bien…
Coup de coeur !
Tous ces mauvais garçons forment une bande de copains. L’homme est foncièrement bon pour Steinbeck et les personnages apparaissent meilleurs lorsqu’ils vivent en groupe.
Pour l’auteur, le groupe est plus fort pour affronter les vicissitudes de la vie, lesquelles sont donc moins durement ressenties.
Steinbeck peut ainsi ôter toute gravité aux événements qui se succèdent et nous livrer un récit optimiste et rafraîchissant. Et cette sérénité est renforcée par la douceur du climat Californien qui baigne la vallée de Salinas que le romancier aime tant et qu’il décrit si bien…
Coup de coeur !
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
Un Steinbeck optimiste !!! il faut que je lise ça
Je l'ai lu vers 18 ans et il m'en reste un goût de révolte, de désespoir, mais peut-être les souvenirs sont-il faux
Je l'ai lu vers 18 ans et il m'en reste un goût de révolte, de désespoir, mais peut-être les souvenirs sont-il faux
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
Steinbeck a narré les aventures d'un groupe de joyeux clochards dans :
- Tortilla Flat
- Rue de la sardine
- Tendre Jeudi
- Tortilla Flat
- Rue de la sardine
- Tendre Jeudi
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
je note, merci... Ces lectures vont me rajeunir de 40 ans minimum !!!
Re: [Steinbeck, John] Rue de la sardine
Citation :
Le soleil montait, secouant dans l'air le frais de la nuit, comme on secoue un tapis. Dès qu'il sentit les premiers rayons du soleil, il frissonna.
Le crépuscule envahissait les alentours, c'était l'heure grise, celle qui sépare la lumière du jour de la lueur des réverbères.
- Ils les étudient, articula Doc patiemment, se souvenant qu'il avait répondu à cette même question une bonne douzaine de fois. Car Doc était affligé d'une manie : il s'imaginait que les gens désirent entendre une réponse à leurs questions. Pour lui, du moins il en était ainsi. Hazel qui ne cherchait rien d'autre que d'écouter des mots, était passé maître dans l'art de maintenir leur flot.
Le soleil montait, secouant dans l'air le frais de la nuit, comme on secoue un tapis. Dès qu'il sentit les premiers rayons du soleil, il frissonna.
Le crépuscule envahissait les alentours, c'était l'heure grise, celle qui sépare la lumière du jour de la lueur des réverbères.
- Ils les étudient, articula Doc patiemment, se souvenant qu'il avait répondu à cette même question une bonne douzaine de fois. Car Doc était affligé d'une manie : il s'imaginait que les gens désirent entendre une réponse à leurs questions. Pour lui, du moins il en était ainsi. Hazel qui ne cherchait rien d'autre que d'écouter des mots, était passé maître dans l'art de maintenir leur flot.
Invité- Invité
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