[Zola, Emile] L'Assommoir
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[Zola, Emile] L'Assommoir
L'Assommoir
Auteur : Émile Zola
Edition : Le livre de Poche
Nombre de pages : 564
Quatrième de couverture :
Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire? L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers « assommoirs » - un accident de travail, l'alcool, les « autres », la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir, cette « passion de Gervaise », cet étonnant chef-d'oeuvre, avec des yeux neufs.
Mon appréciation :
Un chef-d’œuvre de la littérature française qui montre sa force par la seule quantité de lecture, mais la qualité y est. Zola peut nous décrire une chose simple, comme un diner en un chapitre long alors que les auteurs contemporains n'ont pas vraiment cette capacité. Zola nous présente ici le monde banal de l'ouvrier à partir de Gervaise et Coupeau. On assiste à la montée en puissance mais aussi à leur descente aux enfers. Un coup de cœur classique.
Ma note : 20/20
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
letteratura a écrit:
Zola peut nous décrire une chose simple, comme un diner en un chapitre long alors que les auteurs contemporains n'ont pas vraiment cette capacité.
Disons plutôt qu'aujourd'hui les maisons d'éditions ne laissent plus cette possibilité aux auteurs...
Merci pour ta critique.
Je ne comprends pas pourquoi tu as voté "Moyennement apprécié" alors que tu as donné une note de 20/20. C'est une erreur ?
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Un livre que j'ai étudié en seconde, alors que bon nombre trouvait cela "assommant" je le dévorais, j'ai ensuite lu une grande partie des rougon-macquart.
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Je l'ai lu toute seule en 4ème, et j'ai adoré. C'est un livre d'un réalisme fou!
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
A lire ! Un grand classqiue de la littérature française.
marine- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 267
Age : 65
Localisation : Alsace
Emploi/loisirs : lire, lire et toujours lire.
Date d'inscription : 27/01/2010
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Lire ZOLA nous montre notre côté sombre et surtout, combien est important l'instruction et la culture pour tout le monde.
Socialement nous avons quand-même fait bien des Progrès, même si tout n'est pas rose pour tout le monde.
Socialement nous avons quand-même fait bien des Progrès, même si tout n'est pas rose pour tout le monde.
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Un classique que j'ai lu il y a bien longtemps... Peut-être le relirais-je un jour, quand le nombre de ma PAL/LAL aura un peu diminué !
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Mon premier coup de coeur de Zola et celui qui m'a fait aimer cet auteur. Je pense aussi que c'est un livre qu'il faut avoir lu parce qu'il montre avec un tel réalisme la misère à cette époque que c'est quasiment un documentaire !
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
L'assommoir est le premier Zola que j'ai lu. J'ai enchaîné ensuite tous les autres Rougon-Macquart avec un plaisir toujours immense. Zola est vraiment un auteur réaliste hors pair et sa "saga" est une fantastique fresque de son époque : bourgeoisie ou petit peuple, commerce, monde ouvrier, finances, campagnes et villes, art, religion... tout y passe et les personnages sont aussi fouillés que la documentation sur le milieu.
Une fois les 20 volumes terminés, un constat : L'Assommoir reste mon préféré.
Est-ce parce-que je l'ai lu en premier ? Est-ce Gervaise, si singulière, qui m'a tant marquée (j'ai eu envie de l'aider, de la plaindre, de l'aimer, de la détester, de la secouer, et tout ça dans le même roman) ?
Toujours est-il que ce roman reste pour moi un concentré de tout ce que j'aime chez Zola. A la fois optimiste et pessimiste, tantôt triste à faire pleurer les pierres, tantôt gai et insouciant, on ne s'ennuie jamais et on y croit, tout le temps.
Une fois les 20 volumes terminés, un constat : L'Assommoir reste mon préféré.
Est-ce parce-que je l'ai lu en premier ? Est-ce Gervaise, si singulière, qui m'a tant marquée (j'ai eu envie de l'aider, de la plaindre, de l'aimer, de la détester, de la secouer, et tout ça dans le même roman) ?
Toujours est-il que ce roman reste pour moi un concentré de tout ce que j'aime chez Zola. A la fois optimiste et pessimiste, tantôt triste à faire pleurer les pierres, tantôt gai et insouciant, on ne s'ennuie jamais et on y croit, tout le temps.
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Pour ma part, je trouve que L'Assommoir est une merveille capable de faire naître un sentiment de compassion en n'importe quel individu aussi égoïste soit-il !
L'une de mes plus belles lectures, à tel point qu'il m'est devenu impossible de voir un sans-abri sans songer à Gervaise Macquart...
Un livre qui a complètement bouleversé ma façon de voir la pauvreté, la faim, l'alcool, le froid, la violence, la vengeance, l'humiliation, la détresse et l'indifférence.
Bref ! Ce livre me hante encore et n'est pas prêt de s'arrêter.
« Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père Bru, dans son trou, sous le petit escalier. Il s'y retirait comme une marmotte, s'y mettait en boule, pour avoir moins froid ; il restait des journées sans bouger, sur un tas de paille. La faim ne le faisait même plus sortir, car c'était bien inutile d'aller gagner dehors de l'appétit, lorsque personne ne l'avait invité en ville. Quand il ne reparaissait pas de trois ou quatre jours, les voisins poussaient sa porte, regardaient s'il n'était pas fini. Non, il vivait quand même, pas beaucoup, mais un peu, d'un oeil seulement ; jusqu'à la mort qui l'oubliait ! Gervaise, dès qu'elle avait du pain, lui jetait des croûtes. Si elle devenait mauvaise et détestait les hommes, à cause de son mari, elle plaignait toujours bien sincèrement les animaux ; et le père Bru, ce pauvre vieux, qu'on laissait crever, parce qu'il ne pouvait plus tenir un outil, était comme un chien pour elle, une bête hors de service, dont les équarrisseurs ne voulaient même pas acheter la peau ni la graisse. Elle en gardait un poids sur le coeur, de le savoir continuellement là, de l'autre côté du corridor, abandonné de Dieu et des hommes, se nourrissant uniquement de lui-même, retournant à la taille d'un enfant, ratatiné et desséché à la manière des oranges qui se racornissent sur les cheminées. »
- Emile Zola, L'Assommoir. <3
L'une de mes plus belles lectures, à tel point qu'il m'est devenu impossible de voir un sans-abri sans songer à Gervaise Macquart...
Un livre qui a complètement bouleversé ma façon de voir la pauvreté, la faim, l'alcool, le froid, la violence, la vengeance, l'humiliation, la détresse et l'indifférence.
Bref ! Ce livre me hante encore et n'est pas prêt de s'arrêter.
« Mais la grande pitié de Gervaise était surtout le père Bru, dans son trou, sous le petit escalier. Il s'y retirait comme une marmotte, s'y mettait en boule, pour avoir moins froid ; il restait des journées sans bouger, sur un tas de paille. La faim ne le faisait même plus sortir, car c'était bien inutile d'aller gagner dehors de l'appétit, lorsque personne ne l'avait invité en ville. Quand il ne reparaissait pas de trois ou quatre jours, les voisins poussaient sa porte, regardaient s'il n'était pas fini. Non, il vivait quand même, pas beaucoup, mais un peu, d'un oeil seulement ; jusqu'à la mort qui l'oubliait ! Gervaise, dès qu'elle avait du pain, lui jetait des croûtes. Si elle devenait mauvaise et détestait les hommes, à cause de son mari, elle plaignait toujours bien sincèrement les animaux ; et le père Bru, ce pauvre vieux, qu'on laissait crever, parce qu'il ne pouvait plus tenir un outil, était comme un chien pour elle, une bête hors de service, dont les équarrisseurs ne voulaient même pas acheter la peau ni la graisse. Elle en gardait un poids sur le coeur, de le savoir continuellement là, de l'autre côté du corridor, abandonné de Dieu et des hommes, se nourrissant uniquement de lui-même, retournant à la taille d'un enfant, ratatiné et desséché à la manière des oranges qui se racornissent sur les cheminées. »
- Emile Zola, L'Assommoir. <3
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
Très bel extrait. Merci.
Je vois que tu es nouveau.
Peux-tu aller te présenter dans la partie "Présentation des membres" ?
Je vois que tu es nouveau.
Peux-tu aller te présenter dans la partie "Présentation des membres" ?
Invité- Invité
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
j'ai lu Zola il y a longtemps mais il reste mon auteur classique préféré .Il est criant de réalisme et il nous immerge dans la société de l'époque avec intelligence et précision.j'adore tout simplement.
cilou- Apprenti
-
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Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf la science fiction
Date d'inscription : 29/01/2020
Re: [Zola, Emile] L'Assommoir
effectivement.marine a écrit:A lire ! Un grand classqiue de la littérature française.
cilou- Apprenti
-
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Localisation : ste anne des plaines (quebec)
Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf la science fiction
Date d'inscription : 29/01/2020
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