[Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
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Quel est votre avis sur "Carmilla" ?
[Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Le titre du livre : Carmilla
Edition: Le livre de poche
Nombre de pages: 124
Dans la fabuleuse histoire de la littérature gothique, l'Irlandais Le Fanu fait figure de précurseur, lorsqu’il écrit Carmilla, en 1871, soit 26 ans avant le Dracula de Stoker.
Il n’est pas le seul à aborder le mythe du vampire, né au 18è.
Mais Carmilla possède des singularités qui rendent ce court récit attachant et extrêmement sensuel.
L’écriture faussement simple nous hypnotise et nous devenons vite esclaves du récit, à l’instar de l’héroïne, Laura, qui devient esclave de l’envoûtante Carmilla, arrivée un soir dans son château de Styrie, après un curieux accident de carrosse.
Laura vit avec son père dans cette contrée isolée. La nouvelle invitée, qui doit se reposer pour se remettre de l’accident, subjugue la pure Laura. Carmilla est belle et languide. Mais surtout, elle s’attache voluptueusement à elle, l’enlace fréquemment, et lui donne même un baiser.
Baiser particulier car baiser vampirique, comme on le découvre à la fin, quand on réalise que chaque matin, Laura se réveille avec des traces dans le cou et devient apathique.
Heureusement, un ami traqueur de vampires la sauvera à temps.
L’originalité réside dans l’audace saphique de cette relation entre deux demoiselles, à peine voilée dans le texte.
Il y a un amour très ambigu dans cette amitié inégale car l’une sait que l’autre est sa victime. Carmilla séduit pour mieux asservir mais s’éprend aussi de Laura. Cela donne une intensité affective et une profondeur au vampire aimant / amant, qui susurre à l’oreille de Laura : « Si ton cher cœur est blessé, mon cœur éperdu saigne avec le tien. Dans l’extase de ma très grande humiliation, je vis dans l’ardeur de ta vie, et tu mourras – doucement – dans la mienne. »
Le mythe du vampire condamné depuis 400 ans à trouver du sang frais pour survivre reste traditionnel, mais il est renouvelé par le regard de l’auteur : l’érotisme le dispute à l’innocence.
Une merveille du genre.
Y a t-il des amateurs de ce genre littéraire, toujours très envoûtant ?
Edition: Le livre de poche
Nombre de pages: 124
Dans la fabuleuse histoire de la littérature gothique, l'Irlandais Le Fanu fait figure de précurseur, lorsqu’il écrit Carmilla, en 1871, soit 26 ans avant le Dracula de Stoker.
Il n’est pas le seul à aborder le mythe du vampire, né au 18è.
Mais Carmilla possède des singularités qui rendent ce court récit attachant et extrêmement sensuel.
L’écriture faussement simple nous hypnotise et nous devenons vite esclaves du récit, à l’instar de l’héroïne, Laura, qui devient esclave de l’envoûtante Carmilla, arrivée un soir dans son château de Styrie, après un curieux accident de carrosse.
Laura vit avec son père dans cette contrée isolée. La nouvelle invitée, qui doit se reposer pour se remettre de l’accident, subjugue la pure Laura. Carmilla est belle et languide. Mais surtout, elle s’attache voluptueusement à elle, l’enlace fréquemment, et lui donne même un baiser.
Baiser particulier car baiser vampirique, comme on le découvre à la fin, quand on réalise que chaque matin, Laura se réveille avec des traces dans le cou et devient apathique.
Heureusement, un ami traqueur de vampires la sauvera à temps.
L’originalité réside dans l’audace saphique de cette relation entre deux demoiselles, à peine voilée dans le texte.
Il y a un amour très ambigu dans cette amitié inégale car l’une sait que l’autre est sa victime. Carmilla séduit pour mieux asservir mais s’éprend aussi de Laura. Cela donne une intensité affective et une profondeur au vampire aimant / amant, qui susurre à l’oreille de Laura : « Si ton cher cœur est blessé, mon cœur éperdu saigne avec le tien. Dans l’extase de ma très grande humiliation, je vis dans l’ardeur de ta vie, et tu mourras – doucement – dans la mienne. »
Le mythe du vampire condamné depuis 400 ans à trouver du sang frais pour survivre reste traditionnel, mais il est renouvelé par le regard de l’auteur : l’érotisme le dispute à l’innocence.
Une merveille du genre.
Y a t-il des amateurs de ce genre littéraire, toujours très envoûtant ?
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Bonjour...
Non trop dur pour moi... les histoires de vampires ne m'attirent pas, je suis plutôt d'âme sensible... mais ton excellente critique donnera sûrement à d'autres l'envie de la lire...
A bientôt
Non trop dur pour moi... les histoires de vampires ne m'attirent pas, je suis plutôt d'âme sensible... mais ton excellente critique donnera sûrement à d'autres l'envie de la lire...
A bientôt
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
je ne suis pas tellement du genre non plus, pourtant j'en ai lu à une époque... aujourd'hui, je suis passée à autre chose...
Mais je suis de l'avis de Mélusine, ton avis donne envie de lire le livre...
AMicalement, Pinky
Mais je suis de l'avis de Mélusine, ton avis donne envie de lire le livre...
AMicalement, Pinky
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Moi par contre, il m'intéresse et je le note!
Thot- Admin
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Envoutant peut être pour les amateurs du genre, je n'en doute pas.
Pour ma part ca ne me tente pas énormément, mais qui sait un jour peut être ...
Pour ma part ca ne me tente pas énormément, mais qui sait un jour peut être ...
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Moi aussi il me tente
merci
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audreyzaz- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Et voilà, sondage ajouté, mieux vaut tard que jamais, mais je reconnais que je ne m'étais pas aperçu qu'il manquait
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
C'est un livre qui traîne depuis pas mal de temps dans ma bibliothèque et que je n'ai pas encore lu !
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Très rapide à lire, je le conseille fortement !
Une histoire de vampire, on pourrait se dire que c'est d'un banal confondant et bien pas du tout !
On se sent très attiré par Carmilla, si belle, si mystérieuse et si dangereuse... On tremble pour la jeune Laura, tombée sous l'emprise de cette femme.
Un très beau livre !
Une histoire de vampire, on pourrait se dire que c'est d'un banal confondant et bien pas du tout !
On se sent très attiré par Carmilla, si belle, si mystérieuse et si dangereuse... On tremble pour la jeune Laura, tombée sous l'emprise de cette femme.
Un très beau livre !
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Je m'attendais à mieux que ça... Evidemment, en sachant que c'est un des premiers romans vampiriques, ce n'est pas si mal mais j'espérais quelque chose de plus fouillé, plus détaillé dans les faits, de plus mystérieux.
Je pense qu'il doit être plus facile d'apprécier cette courte histoire quand on n'en sait pas trop car sinon, les personnages sont vites cernés, on comprend vite la "machination".
J'avoue que je n'accroche pas souvent aux nouvelles car je n'arrive pas à entrer dans l'histoire, celle-ci n'y échappe pas.
Cette nouvelle a été publiée 15 ans avant "Dracula" de Bram Stoker que je compte lire très bientôt. J'espère ne pas être déçue par ce roman.
Je pense qu'il doit être plus facile d'apprécier cette courte histoire quand on n'en sait pas trop car sinon, les personnages sont vites cernés, on comprend vite la "machination".
J'avoue que je n'accroche pas souvent aux nouvelles car je n'arrive pas à entrer dans l'histoire, celle-ci n'y échappe pas.
Cette nouvelle a été publiée 15 ans avant "Dracula" de Bram Stoker que je compte lire très bientôt. J'espère ne pas être déçue par ce roman.
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Evidemment, nous connaissons tous le mythe des vampires... Cela empêche surement de profiter à fond de l'histoire, mais je dois avouer que j'ai tout de même été surprise par deux ou trois faits, et malgré la briéveté du récit, je le trouve agréable. Le point de vue de Laura nous empêche de découvrir le pot-aux-roses trop vite (comme cela aurait été le cas si l'histoire été racontée du point de vue de son père par exemple, ou même d'un narrateur extérieur).
Bizarrement, ce ne sont pas les rites et modes de vie vampiriques de Le Fanu qui ont été retenus, mais ceux de Stoker, qui difèrent un peu... Peut-être parce que le second les montre beaucoup moins humains que le premier?
Toujours est-il que, en temps que classique du genre, il ne faut pas l'oublier, et j'ai pris plaisir à réparer cette erreur...
Bizarrement, ce ne sont pas les rites et modes de vie vampiriques de Le Fanu qui ont été retenus, mais ceux de Stoker, qui difèrent un peu... Peut-être parce que le second les montre beaucoup moins humains que le premier?
Toujours est-il que, en temps que classique du genre, il ne faut pas l'oublier, et j'ai pris plaisir à réparer cette erreur...
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Je viens de finir ce livre qui m'a été conseillé par une collègue comme étant le premier livre parlant de vampire. Je suis un peu déçue parce que j'ai l'impression qu'il y a des erreurs de constructions dans la narration, surtout sur la fin
- Spoiler:
- Laura se rend compte qu'elle vit la même chose que la nièce du général et donc que Carmilla est un vampire lorsque le général raconte l'histoire, puis plus tard elle en refait la découverte , elle dit avoir compris au bout de 3 jours... bref, je ne sais pas si je m'explique bien, mon impression est que c'est mal construit
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Carmilla a été publié en 1872 et il s'inscrit dans les romans gothiques de l'époque mais également dans la tradition des vampires. Nous pourrions même le qualifier de précurseur puisque Dracula ne sera publié que quelques années plus tard, en 1897. D'ailleurs, j'ai trouvé qu'il y avait quelques similitudes mais j'y reviendrai un peu plus tard. Cela fait depuis longtemps que ce livre traînait sur les étagères de ma bibliothèque mais je ne me suis jamais vraiment décidé à le lire... Jusqu'à aujourd'hui. Finalement, je n'ai pas regretté de mettre plonger dans ce court récit (il doit faire entre cent et deux cent pages).
Le début n'est pas spécialement accrocheur. Il n'y a pas grand chose qui se passe et le style de l'auteur m'a fait un peu peur au départ. Je le trouvais lourd et légèrement alambiqué. Bref, il y avait tous les éléments réunis pour me faire abandonner cette lecture. Toutefois, j'ai continué et, à partir du moment où Carmilla entre en scène, j'ai commencé à véritablement apprécié le livre. Je dirai qu'il est même devenu intéressant. Le style est, finalement, passé à l'arrière-plan. J'ai suivi avec énormément de plaisir l'évolution de la santé de Laura, la narratrice mais surtout les relations entre les différents personnages et notamment celle des deux jeunes femmes. Cette dernière est ambigue et malsaine. En effet, Carmilla exerce un véritable ascendant sur son amie que s'en est presque fascinant. L'auteur nous le fait bien sentir à travers quelques mots bien choisis.
Carmilla annonce le chef d'oeuvre de Bram Stocker, Dracula. En effet, j'ai trouvé quelques ressemblances entre ces deux romans. Il y a, tout d'abord, la forte amitié entre la narratrice et Carmilla qui n'est pas sans rappeler celle de Mina Harker et Lucy Westenra. La scène finale du roman m'a également rappelé celle du film de Francis Ford Coppola. Toutefois, le roman de Bram Stocker est bien plus développé sur certains points. Sheridan Le Fanu passe assez vite sur la mythologie vampirique, par exemple.
J'ai beaucoup apprécié ce court roman même s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur. C'est un classique qui est non seulement facile à lire mais qui peut être intéressant.
Le début n'est pas spécialement accrocheur. Il n'y a pas grand chose qui se passe et le style de l'auteur m'a fait un peu peur au départ. Je le trouvais lourd et légèrement alambiqué. Bref, il y avait tous les éléments réunis pour me faire abandonner cette lecture. Toutefois, j'ai continué et, à partir du moment où Carmilla entre en scène, j'ai commencé à véritablement apprécié le livre. Je dirai qu'il est même devenu intéressant. Le style est, finalement, passé à l'arrière-plan. J'ai suivi avec énormément de plaisir l'évolution de la santé de Laura, la narratrice mais surtout les relations entre les différents personnages et notamment celle des deux jeunes femmes. Cette dernière est ambigue et malsaine. En effet, Carmilla exerce un véritable ascendant sur son amie que s'en est presque fascinant. L'auteur nous le fait bien sentir à travers quelques mots bien choisis.
Carmilla annonce le chef d'oeuvre de Bram Stocker, Dracula. En effet, j'ai trouvé quelques ressemblances entre ces deux romans. Il y a, tout d'abord, la forte amitié entre la narratrice et Carmilla qui n'est pas sans rappeler celle de Mina Harker et Lucy Westenra. La scène finale du roman m'a également rappelé celle du film de Francis Ford Coppola. Toutefois, le roman de Bram Stocker est bien plus développé sur certains points. Sheridan Le Fanu passe assez vite sur la mythologie vampirique, par exemple.
J'ai beaucoup apprécié ce court roman même s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur. C'est un classique qui est non seulement facile à lire mais qui peut être intéressant.
Invité- Invité
Re: [Le Fanu, Joseph Sheridan] Carmilla
Mon avis :
Évidemment, je lis ce roman avec les yeux d’un lecteur moderne, et je ne pense pas vous en dévoiler trop en disant que Carmilla est une histoire de vampires.
Ou plutôt, une histoire de vampirette. Carmilla ne s’intéresse qu’aux jeunes filles, ou aux jeunes femmes. Homosexualité féminine ? Franchement, vous avez déjà vu des vampires chastes ? Ah, si, pardon, dans Twilight ! Donc, les intentions de Carmilla sont chastes et pures, et c’est en toute innocence qu’elle se rapproche de jeunes filles très jeunes, très belles. Mouais. N’y a-t-il pas de beaux jeunes hommes en Styrie ? Apparemment non.
Par contre, il existe des hommes d’âge mûr, qui ne parviennent pas à protéger les jeunes filles qui sont sous leur garde, que ce soit leur fille ou celle qu’ils considèrent comme leur fille. Comme quoi, il n’y a pas que les jeunes hommes qui représentent des dangers pour la gente féminine.
Ainsi, Laura et son père sont bien naïfs. L’une est trop jeune, trop inexpérimentée, trop seule enfin dans ce château où elle s’ennuie un peu, il faut bien le dire, l’autre est trop rationnel, trop peu à l’écoute des signes, et pourtant, il croit en l’histoire de la mère de Carmilla. De même, Laura croit en tout ce que lui dit Carmilla, trop contente de se trouver une amie, presque une âme soeur, et tant pis si son comportement est étrange. Carmilla a toujours une explication pour tout, elle a eu le temps de peaufiner sa stratégie.
Heureusement, le bien triomphe, grâce à un concours de circonstance. Nous le savions à l’avance, puisque le récit est rétrospectif. Il aura tout de même fallu plusieurs victimes…
Carmilla est à lire si vous aimez les vampires.
Évidemment, je lis ce roman avec les yeux d’un lecteur moderne, et je ne pense pas vous en dévoiler trop en disant que Carmilla est une histoire de vampires.
Ou plutôt, une histoire de vampirette. Carmilla ne s’intéresse qu’aux jeunes filles, ou aux jeunes femmes. Homosexualité féminine ? Franchement, vous avez déjà vu des vampires chastes ? Ah, si, pardon, dans Twilight ! Donc, les intentions de Carmilla sont chastes et pures, et c’est en toute innocence qu’elle se rapproche de jeunes filles très jeunes, très belles. Mouais. N’y a-t-il pas de beaux jeunes hommes en Styrie ? Apparemment non.
Par contre, il existe des hommes d’âge mûr, qui ne parviennent pas à protéger les jeunes filles qui sont sous leur garde, que ce soit leur fille ou celle qu’ils considèrent comme leur fille. Comme quoi, il n’y a pas que les jeunes hommes qui représentent des dangers pour la gente féminine.
Ainsi, Laura et son père sont bien naïfs. L’une est trop jeune, trop inexpérimentée, trop seule enfin dans ce château où elle s’ennuie un peu, il faut bien le dire, l’autre est trop rationnel, trop peu à l’écoute des signes, et pourtant, il croit en l’histoire de la mère de Carmilla. De même, Laura croit en tout ce que lui dit Carmilla, trop contente de se trouver une amie, presque une âme soeur, et tant pis si son comportement est étrange. Carmilla a toujours une explication pour tout, elle a eu le temps de peaufiner sa stratégie.
Heureusement, le bien triomphe, grâce à un concours de circonstance. Nous le savions à l’avance, puisque le récit est rétrospectif. Il aura tout de même fallu plusieurs victimes…
Carmilla est à lire si vous aimez les vampires.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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