[Sand, George] Les ailes du courage
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Votre avis sur Les ailes du courage de Georges Sand
[Sand, George] Les ailes du courage
Titre : Les ailes du courage.
Auteur : George Sand
Editeur : GF Flammarion, étonnants classiques.
Nombre de pages : 145.
Quatrième de couverture :
Lorsque le petit Clopinet, à causé de son infirmité, s'éloigne du monde des hommes, c'est auprès des oiseaux, dans un "nid" de la haute falaise, qu'il se réfugie. Plein d'innocence et de curiosité, il va découvrir la richesse de l'univers qui l'entoure, et vaincre un à un tous les obstacles, grâce à ses "ailes de courage" symboles de toute ascension et de liberté.
Mon avis :
Je cherchais des contes à lire, et j'ai trouvé celui dans ma petite bibliothèque municipale. Il fait partie des contes d'une grand-mère, que George Sans a écrits pour ses deux petits-filles, Aurore et Gabrielle.
L'histoire est longue, plus longue que pour un conte ordinaire, et surtout, il prend place dans un monde familier, la côte normande, près de Trouville. Les villages décrits, les métiers (tailleur, apothicaire, boulanger), les conditions de vie n'ont rien de merveilleux et c'est dans ce cadre réaliste que s'inscrit l'histoire de Clopinet. Les noms, comme celui des falaises (les Vaches-Noires), ou du seul rocher qui dépasse de la mer à marée basse (la Grosse-Vache).
Comme souvent dans les contes, il est le petit dernier, le préféré. Comme souvent, il est un peu naïf, plus en tout cas que ses frères aînés, qui apprécient leur lopin de terre et leur métier de paysan. Lui préfère regarder le vol des oiseaux. Son rêve est de devenir marin, comme son oncle Laquille, marié et père de sept enfants.
Cependant, vous sentez déjà sa faiblesse : Clopinet est surnommé ainsi parce qu'il boite, et il ne semble pas avoir la force nécessaire pour devenir paysan ou marin. Surtout, il a sur lui les ailes de la peur, qui l'empêche d'avancer. Son oncle, un de ses adjuvants avec son frère François, a beau prédire que des ailes du courage lui pousseront un jour, sa famille le cède comme apprenti à un tailleur, pour trois ans.
Nous basculons alors dans le merveilleux car Clopinet prend son destin en main et s'enfuit, première poussée de ses ailes de courage. Menacé d'être repris à cause de sa tante, qui n'a rien à envier aux méchantes belles-mères, il s'enfuit à nouveau et découvre la mer, les oiseaux, les falaises. Ce sont de petites voix qui l'appellent et qu'il pense être les esprits de la mer. Pendant ces six mois de vie au grand air, Clopinet s'organise, se contente de peu, surtout, il observe la nature, les oiseaux, les guignettes, les pluviers, les alouettes des mers, et surtout les rupeaux, si recherchés pour leurs plumes.
Comme dans tout conte, après ce parcours initiatique, il revient auprès de ses parents, riche, et métamorphosé. Ce retour est à la fois un échec et une réussite. Un échec, car ses parents ne souhaitent pas le laisser voyager, une réussite car Clopinet s'instruira, auprès d'un apothicaire, d'un aristocrate ornithologue, le baron de Platecôte et d'un curé naturaliste. Il trouve des explications rationnelles aux phénomènes naturels qu'il a observés, sans pour autant perdre ses rêves. Clopinet traversera de nouvelles épreuves avant d'atteindre son objectif, et le merveilleux finira par triompher.
Auteur : George Sand
Editeur : GF Flammarion, étonnants classiques.
Nombre de pages : 145.
Quatrième de couverture :
Lorsque le petit Clopinet, à causé de son infirmité, s'éloigne du monde des hommes, c'est auprès des oiseaux, dans un "nid" de la haute falaise, qu'il se réfugie. Plein d'innocence et de curiosité, il va découvrir la richesse de l'univers qui l'entoure, et vaincre un à un tous les obstacles, grâce à ses "ailes de courage" symboles de toute ascension et de liberté.
Mon avis :
Je cherchais des contes à lire, et j'ai trouvé celui dans ma petite bibliothèque municipale. Il fait partie des contes d'une grand-mère, que George Sans a écrits pour ses deux petits-filles, Aurore et Gabrielle.
L'histoire est longue, plus longue que pour un conte ordinaire, et surtout, il prend place dans un monde familier, la côte normande, près de Trouville. Les villages décrits, les métiers (tailleur, apothicaire, boulanger), les conditions de vie n'ont rien de merveilleux et c'est dans ce cadre réaliste que s'inscrit l'histoire de Clopinet. Les noms, comme celui des falaises (les Vaches-Noires), ou du seul rocher qui dépasse de la mer à marée basse (la Grosse-Vache).
Comme souvent dans les contes, il est le petit dernier, le préféré. Comme souvent, il est un peu naïf, plus en tout cas que ses frères aînés, qui apprécient leur lopin de terre et leur métier de paysan. Lui préfère regarder le vol des oiseaux. Son rêve est de devenir marin, comme son oncle Laquille, marié et père de sept enfants.
Cependant, vous sentez déjà sa faiblesse : Clopinet est surnommé ainsi parce qu'il boite, et il ne semble pas avoir la force nécessaire pour devenir paysan ou marin. Surtout, il a sur lui les ailes de la peur, qui l'empêche d'avancer. Son oncle, un de ses adjuvants avec son frère François, a beau prédire que des ailes du courage lui pousseront un jour, sa famille le cède comme apprenti à un tailleur, pour trois ans.
Nous basculons alors dans le merveilleux car Clopinet prend son destin en main et s'enfuit, première poussée de ses ailes de courage. Menacé d'être repris à cause de sa tante, qui n'a rien à envier aux méchantes belles-mères, il s'enfuit à nouveau et découvre la mer, les oiseaux, les falaises. Ce sont de petites voix qui l'appellent et qu'il pense être les esprits de la mer. Pendant ces six mois de vie au grand air, Clopinet s'organise, se contente de peu, surtout, il observe la nature, les oiseaux, les guignettes, les pluviers, les alouettes des mers, et surtout les rupeaux, si recherchés pour leurs plumes.
Comme dans tout conte, après ce parcours initiatique, il revient auprès de ses parents, riche, et métamorphosé. Ce retour est à la fois un échec et une réussite. Un échec, car ses parents ne souhaitent pas le laisser voyager, une réussite car Clopinet s'instruira, auprès d'un apothicaire, d'un aristocrate ornithologue, le baron de Platecôte et d'un curé naturaliste. Il trouve des explications rationnelles aux phénomènes naturels qu'il a observés, sans pour autant perdre ses rêves. Clopinet traversera de nouvelles épreuves avant d'atteindre son objectif, et le merveilleux finira par triompher.
Sharon- Modérateur
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