[Sawyer, Robert J.] Flashforward

Flashforward

Auteur: Robert J. Sawyer
Edition: Milady
Pages: 380 Pages

Science-fiction

Quatrième de couverture

« L'espace de quelques minutes, l'humanité a perdu conscience. Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard. Quand le monde s'éveille de nouveau, plus rien n'est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore: ces visions ont bouleversé les esprits à jamais. Et vous, qu'avez-vous vu? »

Mon appréciation

Tout commence au CERN, avec Llyod Simcoe, lui et son équipe ont tenté de recréer le « Big Bang ». Mais au moment du lancement du projet, un black out se produit, est ce de leur faute ou alors d’autres facteurs sont en cause ? En tout cas le premier flash que l’on nous décrit est celui de Llyod – qui avec Théo sont les personnages principaux - vingt et un ans plus tard. Ils vont bientôt s’apercevoir que le flashforward a touché toute la planète entière. Causé de nombreux blessés et morts.

Je ne lis pas beaucoup de livres de science-fiction, mais j’ai lu ce livre à la suite de la diffusion de la série du même nom, qui s’est inspirée de ce roman. Et ayant adoré la série, qui est quand même plus « action », mystère, complots et autres, je suis un tout petit peu déçue du livre qui est très science-fiction, en même temps je le savais. Beaucoup de termes scientifiques que je ne comprenais pas, que je ne connaissais pas, un peu déroutant, et ennuyeux par moment. Mais j’ai quand même passé un bon moment en compagnie de ce bouquin, certes moins qu’avec la série, mais un bon moment tout de même. Le livre est découpé en trois grandes parties, la première concerne le jour du black out et ceux qui suivent, la deuxième quelques mois plus tard, et enfin la troisième vingt et un ans plus tard, le jour des visions. J’ai mis du temps à lire ce livre, non pas que je n’ai pas aimé comme je l’ai dit avant, mais en ce moment j’ai une petite baisse côté lecture.

Comme je le disais un peu avant, une série a été créée en s’inspirant du livre. Et c’est suite à cela que j’ai voulu le lire. Pas vraiment science-fiction, mais plus action, aventure et fantastique, la série a su me captiver, dommage qu’il n’y ait qu’une saison – faute d’audience, je crois - car le final laissait bien des possibilités, très intéressantes en plus, que les scénaristes auraient pu explorer. Mais bien sûr la série, qui est déjà très différente du roman, se serait encore plus éloignée, mais ça aurait pu être intéressant, dommage. Je disais donc que la série est très différente, pas seulement à cause de l’ambiance je dirais, mais aussi des personnages, le héros est Marc Benford, alors que dans le roman c’est Llyod Simcoe, qui lui est bien présent dans la série, mais n’est pas un personnage principal. Le projet « mosaïque » est créé par le FIB, alors que dans le livre ce sont des scientifiques du CERN qui s’en chargent. A part Llyod Simcoe, tous les personnages ont été inventés, leurs visions sont parfois dans la même lignée que certains personnages du bouquin, mais ça s’arrête là. Tout ça pour dire que j’ai eu un coup de cœur pour la série, mais pas pour le livre.

Au final un bon livre de science-fiction, avec une bonne idée de départ, bien exploitée. J’ai bien aimé les visions et ce que cela a produit comme changements chez certains des êtres humains.

8/10

Moi aussi j'ai adoré la sérié et c'est après l'avoir vu en entière que j'ai lu le livre. Comme je le dis, le livre est à prendre indépendamment de la série. Sinon je l'aurai bien moins noté. Mais j'ai essayé de le juger à part.

En tout cas bonne lecture, Kély !

Je me le note, j'avais adoré la série (qui n'a malheureusement duré qu'une saison !)....
Merci pour la critique, je ne savais même pas que c'était adapté d'un livre.

Moi je n'ai jamais vu la série mais j'avais lu le bouquin l'été dernier et je l'avais vraiment beaucoup apprécié et pourtant j'ai souvent du mal avec la SF mais là l'idée de départ me plaisait bien et c'est vraiment bien fait ! Le style est facile à lire et on entre dans l'histoire dès les premières pages. J'avais vraiment passé un très bon moment avec ce bouquin

Iris a écrit:Moi aussi j'ai adoré la sérié et c'est après l'avoir vu en entière que j'ai lu le livre. Comme je le dis, le livre est à prendre indépendamment de la série. Sinon je l'aurai bien moins noté. Mais j'ai essayé de le juger à part.

En tout cas bonne lecture, Kély !

Merci Iris

Ouh là là, mais je ne l'avais pas vue cette critique .
C'est que vous me faites envie, là, d'un coup... Comme si ma PàL avait besoin de ça...
Bon, en tout cas, merci Iris .

Je ne connais pas du tout la série, je me rajoute ce livre dans ma LAL.
Merci pour cette critique Iris.

J'avais beaucoup apprécié la série mais je ne sais pas si je me laisserais tenter par le livre.

Mon avis :

Flash Forward se déroule en 2009. Au sein du CERN, deux chercheurs, Lloyd et Théo travaille sur le collisionneur de hadrons. Lors d’une expérience, pendant deux minutes, ils sont comme ailleurs. Au réveil, ils se rendent compte qu’ils ne pas les seuls à avoir eu deux minutes de battement, mais tous les habitants de la Terre. La plupart ont une hallucination, d’autres rien du tout. Ces hallucinations ont toutes un point commun, elles se déroulaient en 2030, le même jour, la même heure.
Robert J. Sawyer écrit un roman d’une grande originalité, bien que je trouve cette idée assez proche de certains épisodes de X-files. Ce n’est pas le saut dans le temps qui est nouveau mais la manière dont les gens le font et surtout comment l’interprètent-ils. Les personnages sont assez nombreux mais finalement tout se déroule autour de Lloyd et Théo. L’un affirme que le futur aperçut dans sa vision est immuable et que rien ne pourra changer quoi que nous puissions faire, l’autre tente de changer son futur en imaginant que tout peut être fait pour pouvoir le changer. Autant le personnage de Lloyd en devient même agaçant, autant on comprend le comportement de Théo. Mais après réflexion, Lloyd réagit comme réagirait beaucoup de gens en acceptant simplement ce qui leur arrive, pensant que rien ne peut être changé et que tout est inscrit.
Ce qui me paraît assez surréaliste, bien que le roman soit fantastique, c’est l’acception par le CERN que les hallucinations correspondent à une vision du futur, et ce, dès les premières heures. D’autres élucubrations adolescentes parsèment le roman le rendant à la fin presque insipide. D’ailleurs, la fin, qui se déroule en 2030, au moment des visions, est une grande déception.
Ce roman aurait pu être un très bon roman, mais malheureusement il perd en crédibilité assez vite et l’auteur n’essaye pas de relever le niveau. D’une très bonne idée, le roman termine avec un avis mitigé, pour finalement rentrer dans la catégorie des romans moyens.