[Homel, David] Le droit chemin
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[Homel, David] Le droit chemin
[Homel, David] Le droit chemin
[Homel, David]
Le droit chemin
Actes Sud mars 2011
Le droit chemin
404 pages
4ème de couverture
Spécialiste de littérature française dans une université anglophone de Montréal, le professeur Ben Allan vit dans la nostalgie de l'époque mythique où poésie rimait avec folie. Epoux incompris de Laura, père dépassé d'un adolescent que son addiction à la télévision a totalement déconnecté de la réalité, il est peut-être, avant tout, le fils de Morris, juif octogénaire à la gouaille et à l'ironie mordante qui passe dans une maison de retraite une fin de vie rebelle. Lorsque, contre toute attente, Ben obtient un prix pour l'essai qu'il a consacré à la dromomanie, une pathologie de la fuite touchant exclusivement les hommes, il devient l'objet de toutes les attentions de l'université en la personne, notamment, de Caria McWatts, dont les fonctions de chargée de communication dissimulent un virulent tempérament d'artiste et qui, à sa manière pour le moins étrange, réveille sa libido en sommeil. Encouragé à céder au démon de midi par un collègue à la sexualité extraconjugale débridée, Ben. qui ne rêve en réalité que d'avoir une liaison avec... sa propre femme. s'engage alors avec précaution sur le chemin de la tentation, au bout duquel se tient l'inquiétant Dr Albanna, mi-psychiatre, mi-psychopathe... A travers Ben Allan, personnage passé maître dans l'art de s'absenter de lui-même et qui traverse une crise de la cinquantaine aux allures de parenthèse hallucinée, à la recherche de réponses dont il n'a pas les questions, David Homel dresse, entre épopée burlesque et roman initiatique, le portrait d'une société en crise que son allégeance opiniâtre à une réalité virtuelle comme sa démission au nom d'illusions collectives rend toujours plus comptable de ses défaillances et de ses amnésies.
Mon avis
Ben Allan, le héros de ce roman est un quinquagénaire, professeur de littérature, il est marié avec Laura, une thérapeute, c’est monsieur tout le monde, aller- retour pour son travail, une maison, pas de problèmes d’argent, un fils adolescent, qui passe ses nuits et ses journées devant la télévision, et pourtant notre héros n’est pas heureux, tout comme sa femme, il souffre de tranquillité, il est en pleine tourmente existentielle. Et le jour ou il reçoit un prix pour un essai sur la dromomanie,( un mot que je n’ai pas trouvé dans le dictionnaire ) mais dans le roman ce serait l’hystérie masculine......Donc à ce moment, sa vie bascule, Carla McWatts et son étrange soeur, une journaliste qui doit pondre un article sur lui, le trouble et pourtant c’est sur Laura, sa femme que ses fantasmes se tournent, cette dernière est pour lui la perfection incarnée et il rêve d’une aventure avec elle, je pense que cet homme s’ennuie à mourir.......Il y a aussi dans ce roman un personnage bizarre, le docteur Albanna, un psychiatre qui fabrique de drôles de poupées, justement cet homme travaille dans la maison de retraite ou se trouve Morris Allan, le père de Ben, ce dernier lui rend souvent visite, alors là, j’ai découvert le seul personnage sympathique de ce roman, un monsieur de quatre-vingt ans aux expressions irrévérencieuses à l’égard des autres locataires du centre, c’est ce bonhomme qui agrémente l’histoire qui ne m’a pas trop emballée.....Un roman avec de l’humour, mais j’ai aimé les rapports père-fils, une histoire assez réaliste qui porte à réfléchir sur le sens de notre vie.... sur le droit chemin.......4/5
Le droit chemin
Actes Sud mars 2011
Le droit chemin
404 pages
4ème de couverture
Spécialiste de littérature française dans une université anglophone de Montréal, le professeur Ben Allan vit dans la nostalgie de l'époque mythique où poésie rimait avec folie. Epoux incompris de Laura, père dépassé d'un adolescent que son addiction à la télévision a totalement déconnecté de la réalité, il est peut-être, avant tout, le fils de Morris, juif octogénaire à la gouaille et à l'ironie mordante qui passe dans une maison de retraite une fin de vie rebelle. Lorsque, contre toute attente, Ben obtient un prix pour l'essai qu'il a consacré à la dromomanie, une pathologie de la fuite touchant exclusivement les hommes, il devient l'objet de toutes les attentions de l'université en la personne, notamment, de Caria McWatts, dont les fonctions de chargée de communication dissimulent un virulent tempérament d'artiste et qui, à sa manière pour le moins étrange, réveille sa libido en sommeil. Encouragé à céder au démon de midi par un collègue à la sexualité extraconjugale débridée, Ben. qui ne rêve en réalité que d'avoir une liaison avec... sa propre femme. s'engage alors avec précaution sur le chemin de la tentation, au bout duquel se tient l'inquiétant Dr Albanna, mi-psychiatre, mi-psychopathe... A travers Ben Allan, personnage passé maître dans l'art de s'absenter de lui-même et qui traverse une crise de la cinquantaine aux allures de parenthèse hallucinée, à la recherche de réponses dont il n'a pas les questions, David Homel dresse, entre épopée burlesque et roman initiatique, le portrait d'une société en crise que son allégeance opiniâtre à une réalité virtuelle comme sa démission au nom d'illusions collectives rend toujours plus comptable de ses défaillances et de ses amnésies.
Mon avis
Ben Allan, le héros de ce roman est un quinquagénaire, professeur de littérature, il est marié avec Laura, une thérapeute, c’est monsieur tout le monde, aller- retour pour son travail, une maison, pas de problèmes d’argent, un fils adolescent, qui passe ses nuits et ses journées devant la télévision, et pourtant notre héros n’est pas heureux, tout comme sa femme, il souffre de tranquillité, il est en pleine tourmente existentielle. Et le jour ou il reçoit un prix pour un essai sur la dromomanie,( un mot que je n’ai pas trouvé dans le dictionnaire ) mais dans le roman ce serait l’hystérie masculine......Donc à ce moment, sa vie bascule, Carla McWatts et son étrange soeur, une journaliste qui doit pondre un article sur lui, le trouble et pourtant c’est sur Laura, sa femme que ses fantasmes se tournent, cette dernière est pour lui la perfection incarnée et il rêve d’une aventure avec elle, je pense que cet homme s’ennuie à mourir.......Il y a aussi dans ce roman un personnage bizarre, le docteur Albanna, un psychiatre qui fabrique de drôles de poupées, justement cet homme travaille dans la maison de retraite ou se trouve Morris Allan, le père de Ben, ce dernier lui rend souvent visite, alors là, j’ai découvert le seul personnage sympathique de ce roman, un monsieur de quatre-vingt ans aux expressions irrévérencieuses à l’égard des autres locataires du centre, c’est ce bonhomme qui agrémente l’histoire qui ne m’a pas trop emballée.....Un roman avec de l’humour, mais j’ai aimé les rapports père-fils, une histoire assez réaliste qui porte à réfléchir sur le sens de notre vie.... sur le droit chemin.......4/5
lalyre- Grand sage du forum
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