[Declerck, Philippe] Triple meurtre à Hazebrouck
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[Declerck, Philippe] Triple meurtre à Hazebrouck
Titre : Triple meurtre à Hazebrouck
Auteur : Philippe Declerck
Éditions : Ravet-Anceau (28 septembre 2011)
Nombre de pages : 288 pages
Présentation de l’éditeur :
Mis à l'écart de la PJ pour avoir démantelé un réseau pédophile dans lequel était impliqué un de ses collègues, le policier lillois Olivier Béjot se retrouve à Hazebrouck à enquêter sur une série de tags racistes. A priori rien de bien passionnant jusqu'au jour où les trois skinheads soupçonnés par Béjot sont retrouvés égorgés au pied de la statue de l'abbé Lemire. La tension monte d'un cran, d'autant qu'un des morts est le fils d'un policier d'Hazebrouck. Climat tendu, coups bas, pressions politiques, suspicions... le chemin d'Olivier Béjot pour découvrir la vérité est parsemé d'obstacles...
Mon avis :
C’est à la suite d’Olivier Béjot, dans la cité flamande de Hazebrouck (qu’il connaît bien) que nous emmène l’auteur.
D’une banale affaire de tags racistes au meurtre de trois jeunes d’une façon horrible, le pas sera franchi dans ce roman.
Comment seront reliées les deux affaires, qui, à la base, ne sont pas du même acabit ? Qui protège qui, qui cache quelque chose ? Les milieux policiers, politiques, commerciaux et autres ne seront pas épargnés par les secrets, les délations, les trahisons, les non-dits, les situations pas claires, les rencontres douteuses …. Il faudra toute l’opiniâtreté d’Olivier Béjot pour dénouer les fils de cette intrigue lourde de sens.
Olivier Béjot est un homme comme on en connaît, qui aime son métier au-delà de tout, ayant des difficultés à cloisonner sa vie privée et laissant trop souvent le premier déborder sur la seconde ….
« Il aimait sa femme mais il aimait aussi ce métier. Il ne savait rien faire d’autre que traquer le mal et il avait le sentiment d’être utile. »
Il ne compte pas son temps, son énergie pour son boulot …. C’est (presque !) toute sa vie …
Son activité principale c’est :
Un de ces « boulots » où l’urgence ne s’annonce pas et où il faut se rendre disponible au bon moment pour espérer solutionner les gros problèmes ….
Un de ces « boulots » que vous ne posez pas à la porte de la maison … Il vous suit, vous hante, vous obsède, vous vide, vous « tient » le jour, la nuit …
Un de ces « boulots » qui agit sur vous comme une drogue, qui vous est indispensable …..
« ……………la vue de la façade en verre de la PJ. lui arracha un sourire. L’angoisse s’évanouit. Il était chez lui. »
Il est comme ça, Olivier Béjot, tout à son labeur, ne lâchant rien, refusant les événements qui semblent trop évidents, rejetant la facilité, cherchant à comprendre ce qu’on lui tait sous prétexte qu’il n’en a pas besoin pour avancer ; observant, à l’affut, la moindre petite chose pouvant apporter un éclairage différent à sa recherche.
J’ai beaucoup apprécié ce personnage et je l’ai trouvé bien décrit dans ses tourments de mari, de père, de commandant de police, d’homme tout simplement, confronté au racisme, à l’extrême droite, à une enquête difficile ….
En revanche, en ce qui concerne les descriptions des journées, des événements … j’ai ressenti quelques longueurs. L’écriture, dans ces cas-là, m’a paru « trop appliquée », presque « scolaire », pas assez « visuelle », pas assez « puissante », comme si l’auteur avait parfois rencontré des difficultés pour trouver ses mots …
Heureusement les dialogues apportent un peu de vivacité !
Le rythme s’accélère sur la fin et c’est une bonne idée, je commençais à trouver long les différentes remarques et réflexions, trouvant qu’elles n’apportaient pas assez d’éléments essentiels … Il m’a semblé que les personnages secondaires manquaient un peu de consistance pour que je ressente de la colère ou de l’empathie envers eux …. Malgré tout, Ahmed a sauvé les seconds rôles, il est bien « cerné » dans ses angoisses, ses peurs, sa façon d’être ….
Globalement, ce livre est bien pensé, bien ficelé, mais je ne me suis pas sentie attirée, aspirée par l’histoire. Je lisais tout cela relativement détachée … Enfin, pas vraiment, Béjot m’a incontestablement intéressée …. Peut-être parce qu’il me paraissait très humain … Il est donc possible que je lise un autre roman du même auteur pour retrouver ce personnage et me faire une idée plus précise de son écriture ….
D’une banale affaire de tags racistes au meurtre de trois jeunes d’une façon horrible, le pas sera franchi dans ce roman.
Comment seront reliées les deux affaires, qui, à la base, ne sont pas du même acabit ? Qui protège qui, qui cache quelque chose ? Les milieux policiers, politiques, commerciaux et autres ne seront pas épargnés par les secrets, les délations, les trahisons, les non-dits, les situations pas claires, les rencontres douteuses …. Il faudra toute l’opiniâtreté d’Olivier Béjot pour dénouer les fils de cette intrigue lourde de sens.
Olivier Béjot est un homme comme on en connaît, qui aime son métier au-delà de tout, ayant des difficultés à cloisonner sa vie privée et laissant trop souvent le premier déborder sur la seconde ….
« Il aimait sa femme mais il aimait aussi ce métier. Il ne savait rien faire d’autre que traquer le mal et il avait le sentiment d’être utile. »
Il ne compte pas son temps, son énergie pour son boulot …. C’est (presque !) toute sa vie …
Son activité principale c’est :
Un de ces « boulots » où l’urgence ne s’annonce pas et où il faut se rendre disponible au bon moment pour espérer solutionner les gros problèmes ….
Un de ces « boulots » que vous ne posez pas à la porte de la maison … Il vous suit, vous hante, vous obsède, vous vide, vous « tient » le jour, la nuit …
Un de ces « boulots » qui agit sur vous comme une drogue, qui vous est indispensable …..
« ……………la vue de la façade en verre de la PJ. lui arracha un sourire. L’angoisse s’évanouit. Il était chez lui. »
Il est comme ça, Olivier Béjot, tout à son labeur, ne lâchant rien, refusant les événements qui semblent trop évidents, rejetant la facilité, cherchant à comprendre ce qu’on lui tait sous prétexte qu’il n’en a pas besoin pour avancer ; observant, à l’affut, la moindre petite chose pouvant apporter un éclairage différent à sa recherche.
J’ai beaucoup apprécié ce personnage et je l’ai trouvé bien décrit dans ses tourments de mari, de père, de commandant de police, d’homme tout simplement, confronté au racisme, à l’extrême droite, à une enquête difficile ….
En revanche, en ce qui concerne les descriptions des journées, des événements … j’ai ressenti quelques longueurs. L’écriture, dans ces cas-là, m’a paru « trop appliquée », presque « scolaire », pas assez « visuelle », pas assez « puissante », comme si l’auteur avait parfois rencontré des difficultés pour trouver ses mots …
Heureusement les dialogues apportent un peu de vivacité !
Le rythme s’accélère sur la fin et c’est une bonne idée, je commençais à trouver long les différentes remarques et réflexions, trouvant qu’elles n’apportaient pas assez d’éléments essentiels … Il m’a semblé que les personnages secondaires manquaient un peu de consistance pour que je ressente de la colère ou de l’empathie envers eux …. Malgré tout, Ahmed a sauvé les seconds rôles, il est bien « cerné » dans ses angoisses, ses peurs, sa façon d’être ….
Globalement, ce livre est bien pensé, bien ficelé, mais je ne me suis pas sentie attirée, aspirée par l’histoire. Je lisais tout cela relativement détachée … Enfin, pas vraiment, Béjot m’a incontestablement intéressée …. Peut-être parce qu’il me paraissait très humain … Il est donc possible que je lise un autre roman du même auteur pour retrouver ce personnage et me faire une idée plus précise de son écriture ….
Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Declerck, Philippe] Triple meurtre à Hazebrouck
Merci pour cette critique complète.
Je ne me sens pas tellement attirée par ce livre, peut être un jour ...
Je ne me sens pas tellement attirée par ce livre, peut être un jour ...
Invité- Invité
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