[Obreht, Téa] La femme du tigre
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[Obreht, Téa] La femme du tigre
La femme du tigre / Téa Obreht – Ed. Calmann-Lévy, 336 p.
Présentation de l'éditeur :
Tout est mort dans sa mémoire, hormis la femme du tigre, alors il se lance à sa recherche, certains soirs, en poussant un cri, une note tendue dont l’intensité décroît à n’en plus finir. Une note solitaire, grave, que plus personne n’entend.
Dans un pays des Balkans qui se remet douloureusement d’un siècle de guerres, Natalia, jeune médecin, est venue vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Natalia les rattache aux contes que lui a transmis son grand-père. Lorsqu’elle était enfant, toutes les semaines, il l’emmenait au zoo et lui lisait des passages du Livre de la jungle, dont il ne se séparait jamais. Plus tard, il lui raconta ses rencontres avec l’homme-qui-ne-mourra-pas, un vagabond soi-disant immortel. Quant à l’histoire la plus extraordinaire, celle du tigre, de la sourde-muette et du petit garçon de neuf ans, il l’avait gardée pour lui. Un mystère plus douloureux, plus intime, vient alors s’ajouter au faisceau des légendes. En cherchant à l’élucider, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne.
Confrontant le folklore et la modernité, Téa Obreht raconte les massacres, la haine, le soupçon et la lente reconstruction de l’ex-Yougoslavie.
Mon avis : Dans un pays ruiné par les guerres dans les Balkans, on suit Natalia, une jeune femme médecin en mission humanitaire. Elle apprend la mort de son grand-père et se remémore son enfance à ses côtés. Elle se souvient des histoires qu’il lui racontait, celle de l’homme-qui-ne-mourra-pas et de la femme du tigre. On oscille alors entre réel et irréel, entre l’histoire familiale et le conte.
Ce roman nous donne à réfléchir sur les ravages de la guerre, sur la difficulté de vivre dans un pays coupé en deux, dans lequel les amis de toujours deviennent des ennemis, sur l’appartenance à une terre et le déracinement. L’autre thème important est la transmission familiale, la transmission des légendes propres à tout peuple.
C’est très bien écrit et même s’il ne se passe pas grand chose on se laisse entraîner avec plaisir à la suite de Natalia. L’alternance entre le quotidien de Natalia et ses souvenirs d’enfance est très bien menée et entretient malgré tout un certain suspense.
Un joli moment de lecture.
Présentation de l'éditeur :
Tout est mort dans sa mémoire, hormis la femme du tigre, alors il se lance à sa recherche, certains soirs, en poussant un cri, une note tendue dont l’intensité décroît à n’en plus finir. Une note solitaire, grave, que plus personne n’entend.
Dans un pays des Balkans qui se remet douloureusement d’un siècle de guerres, Natalia, jeune médecin, est venue vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Ces croyances absurdes, Natalia les rattache aux contes que lui a transmis son grand-père. Lorsqu’elle était enfant, toutes les semaines, il l’emmenait au zoo et lui lisait des passages du Livre de la jungle, dont il ne se séparait jamais. Plus tard, il lui raconta ses rencontres avec l’homme-qui-ne-mourra-pas, un vagabond soi-disant immortel. Quant à l’histoire la plus extraordinaire, celle du tigre, de la sourde-muette et du petit garçon de neuf ans, il l’avait gardée pour lui. Un mystère plus douloureux, plus intime, vient alors s’ajouter au faisceau des légendes. En cherchant à l’élucider, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne.
Confrontant le folklore et la modernité, Téa Obreht raconte les massacres, la haine, le soupçon et la lente reconstruction de l’ex-Yougoslavie.
Mon avis : Dans un pays ruiné par les guerres dans les Balkans, on suit Natalia, une jeune femme médecin en mission humanitaire. Elle apprend la mort de son grand-père et se remémore son enfance à ses côtés. Elle se souvient des histoires qu’il lui racontait, celle de l’homme-qui-ne-mourra-pas et de la femme du tigre. On oscille alors entre réel et irréel, entre l’histoire familiale et le conte.
Ce roman nous donne à réfléchir sur les ravages de la guerre, sur la difficulté de vivre dans un pays coupé en deux, dans lequel les amis de toujours deviennent des ennemis, sur l’appartenance à une terre et le déracinement. L’autre thème important est la transmission familiale, la transmission des légendes propres à tout peuple.
C’est très bien écrit et même s’il ne se passe pas grand chose on se laisse entraîner avec plaisir à la suite de Natalia. L’alternance entre le quotidien de Natalia et ses souvenirs d’enfance est très bien menée et entretient malgré tout un certain suspense.
Un joli moment de lecture.
yaki- Grand sage du forum
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Localisation : Yvelines
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Date d'inscription : 10/06/2008
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