[Lönnaeus, Olle] Ce qu'il faut expier
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[Lönnaeus, Olle] Ce qu'il faut expier
Ce qu’il faut expier / Olle Lönnaeus
Ed. Liana Levi, 393 p.
Prix du premier roman de la Swedih Crime Writer's Academy
Présentation de l'éditeur : Tomelilla, une petite ville de Scanie, à l'extrême sud de la Suède, où Konrad Jonsson aurait préféré ne jamais revenir. Mais la police ne lui laisse pas le choix : ses parents adoptifs viennent d'être abattus d'une balle dans la nuque et les douze millions gagnés au Loto qui dorment sur leur compte en banque le désignent comme suspect. Suspect : ne l'a-t-il pas toujours été dans cette ville aux façades grises et à l'esprit étroit ? Après trente ans d'absence, le passé de celui qu'on appelait "ce bâtard de Polack" refait surface avec des questions lancinantes: Pourquoi ce couple falot, ayant déjà un fils, l'a-t-il adopté ? Surtout, qu'est devenue Agnieszka, sa mère, mystérieusement disparue quand il avait sept ans ? Dans ce polar à l'atmosphère suffocante, Olle Lönnaeus explore la face cachée de la province suédoise rongée par la crise et la xénophobie : un terreau idéal pour que s'épanouissent secrets, jalousies et haines.
Ma critique : Konrad a quitté précipitamment la petite ville suédoise de Tomelilla, il y a une trentaine d’années. Quand ses parents adoptifs, Herman et Signe, y sont assassinés, c’est l’occasion pour lui de retourner dans la ville de son enfance. Une fois sur place, ses souvenirs d’enfant remontent à la surface et notamment ses interrogations sur la disparition de sa vraie mère, Agnès. Il va également retrouver ses anciennes connaissances, son frère adoptif Karl qui ne l’a jamais apprécié, son meilleur ami d’enfance, Sven, et la sœur de ce dernier, Gertrud.
L’enquête permet à l’auteur de décrire les comportements xénophobes des suédois et plus précisément des habitants de la Scanie (province située à l’extrême sud du pays). La ville (dont est originaire l’auteur) est également bien décrite, son atmosphère oppressante, presque glauque, une ville de haine et de violence. Les personnages sont très fouillés, à la fois Konrad mais aussi les personnages plus secondaires.
C’est un polar très bien écrit, l’auteur prend son temps pour installer ses personnages et l’intrigue, un seul petit bémol pour la fin un peu trop rapide, mais un bon premier roman !
A découvrir.
Ed. Liana Levi, 393 p.
Prix du premier roman de la Swedih Crime Writer's Academy
Présentation de l'éditeur : Tomelilla, une petite ville de Scanie, à l'extrême sud de la Suède, où Konrad Jonsson aurait préféré ne jamais revenir. Mais la police ne lui laisse pas le choix : ses parents adoptifs viennent d'être abattus d'une balle dans la nuque et les douze millions gagnés au Loto qui dorment sur leur compte en banque le désignent comme suspect. Suspect : ne l'a-t-il pas toujours été dans cette ville aux façades grises et à l'esprit étroit ? Après trente ans d'absence, le passé de celui qu'on appelait "ce bâtard de Polack" refait surface avec des questions lancinantes: Pourquoi ce couple falot, ayant déjà un fils, l'a-t-il adopté ? Surtout, qu'est devenue Agnieszka, sa mère, mystérieusement disparue quand il avait sept ans ? Dans ce polar à l'atmosphère suffocante, Olle Lönnaeus explore la face cachée de la province suédoise rongée par la crise et la xénophobie : un terreau idéal pour que s'épanouissent secrets, jalousies et haines.
Ma critique : Konrad a quitté précipitamment la petite ville suédoise de Tomelilla, il y a une trentaine d’années. Quand ses parents adoptifs, Herman et Signe, y sont assassinés, c’est l’occasion pour lui de retourner dans la ville de son enfance. Une fois sur place, ses souvenirs d’enfant remontent à la surface et notamment ses interrogations sur la disparition de sa vraie mère, Agnès. Il va également retrouver ses anciennes connaissances, son frère adoptif Karl qui ne l’a jamais apprécié, son meilleur ami d’enfance, Sven, et la sœur de ce dernier, Gertrud.
L’enquête permet à l’auteur de décrire les comportements xénophobes des suédois et plus précisément des habitants de la Scanie (province située à l’extrême sud du pays). La ville (dont est originaire l’auteur) est également bien décrite, son atmosphère oppressante, presque glauque, une ville de haine et de violence. Les personnages sont très fouillés, à la fois Konrad mais aussi les personnages plus secondaires.
C’est un polar très bien écrit, l’auteur prend son temps pour installer ses personnages et l’intrigue, un seul petit bémol pour la fin un peu trop rapide, mais un bon premier roman !
A découvrir.
yaki- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1611
Age : 47
Localisation : Yvelines
Emploi/loisirs : Lecture, scrapbooking, balades,...
Genre littéraire préféré : Romans contemporains
Date d'inscription : 10/06/2008
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