[Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
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[Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
[Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
[Inoue, Yasushi]
Le fusil de chasse
Livre de poche 1992
87 pages
ISBN 978-2253059011
Quatrième de couverture
Osuké, un homme solitaire, vaguement mélancolique, vu par le biais de trois lettres. Des missives de trois femmes différentes. Ces courriers sont des faisceaux qui se rejoignent pour esquisser le portrait d’un adultère à travers le prisme de la passion, du mensonge et de la mort. Une œuvre poétique d’une grande finesse, une tragédie silencieuse, un tableau de maître.
Mon avis
En effet ces trois lettres, parlant d’amour, de liaisons font de ce merveilleux petit livre un vrai bijou. Un bref roman qui dit beaucoup, trois lettres, trois plaintes de femmes autour d’un même homme, histoire de trois liaisons. Trois lettres assez longues mais bien écrites, pour l’écrivain qui les reçoit, décrivant l’aigreur de trois femmes trompées. Un très beau roman écrit avec sensibilité, poésie et simplicité qui ne se laissera pas oublier et que je recommande... 5/5
Le fusil de chasse
Livre de poche 1992
87 pages
ISBN 978-2253059011
Quatrième de couverture
Osuké, un homme solitaire, vaguement mélancolique, vu par le biais de trois lettres. Des missives de trois femmes différentes. Ces courriers sont des faisceaux qui se rejoignent pour esquisser le portrait d’un adultère à travers le prisme de la passion, du mensonge et de la mort. Une œuvre poétique d’une grande finesse, une tragédie silencieuse, un tableau de maître.
Mon avis
En effet ces trois lettres, parlant d’amour, de liaisons font de ce merveilleux petit livre un vrai bijou. Un bref roman qui dit beaucoup, trois lettres, trois plaintes de femmes autour d’un même homme, histoire de trois liaisons. Trois lettres assez longues mais bien écrites, pour l’écrivain qui les reçoit, décrivant l’aigreur de trois femmes trompées. Un très beau roman écrit avec sensibilité, poésie et simplicité qui ne se laissera pas oublier et que je recommande... 5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
J'avais lu ce livre il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé, c'est fin et subtil, sous des apparences froides et maîtrisées et on sent bouillonner les sentiments et les passions enfouies. Un classique de la littérature japonaise.
7/10
7/10
Sarfre- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 505
Age : 48
Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
Je ne savais pas qu'il y avait déjà une critique sur ce livre.
Je l'ai découvert par hasard durant ma "folie" japonisante.
Et ce fut une belle surprise. Au premier abord, on pense qu'avec un si petit nombre de pages on ne peut pas être impliqué mais dès le départ, on est happé par l'écriture et on ne peut lâcher le reste du livre avant de l'avoir terminé.
C'est une magnifique histoire que je recommande.
Je l'ai découvert par hasard durant ma "folie" japonisante.
Et ce fut une belle surprise. Au premier abord, on pense qu'avec un si petit nombre de pages on ne peut pas être impliqué mais dès le départ, on est happé par l'écriture et on ne peut lâcher le reste du livre avant de l'avoir terminé.
C'est une magnifique histoire que je recommande.
Invité- Invité
Re: [Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
Merci Mevlana pour ton avis
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Inoue, Yasushi] Le fusil de chasse
Mon avis :
Il est des romans épistolaires réussis (Les liaisons dangereuses), il est des romans épistolaires ratés, datés. Il en est d’autres, comme Le fusil de chasse, dont on oublie complètement qu’il est constitué de lettres.
Nous avons un narrateur, auteur, poète, qui écrit un poème sur (ou plutôt contre) la chasse, poème qui est publié sans faire de vagues – la réception d’un texte, on n’y pense pas toujours. Si, enfin, une lettre, d’un homme qu’avait croisé le narrateur, qui lui avait même inspiré ce texte, et qui s’est reconnu. Les trois lettres qui constituent le coeur de l’ouvrage, c’est lui qui les lui envoie. La première est de la fille d’une lointaine cousine. La seconde est de sa femme. La dernière est de sa lointaine cousine par alliance.
Dans ces lettres, c’est tout ce qui n’a pas été dit qui est exprimée. Trois points de vue féminin – une jeune fille à l’aube de sa vie amoureuse, sa mère et une femme, jeune encore, qui a été trahie au tout début de sa vie d’épouse. La première et la dernière se rejoignent, finalement, en victimes collatérale de la passion de leur mère pour l’une, de son époux pour l’autre, et si l’on ne sait comment l’une mènera sa vie, on sait comment l’autre a tout mis en oeuvre pour faire souffrir son mari. Mais souffre-t-on réellement quand on n’aime pas ? N’a-t-elle pas blessé qu’elle-même ?
L’on ne peut que se douter de la raison qui a empêcher ces deux êtres de vivre leur amour au grand jour – leur passion aurait-elle eu une telle force si elle n’avait pas été cachée, donc coupable ? Il est des faits qui peuvent aussi surprendre, comme l’adultère qui aurait dû être pardonné par Shaïko , alors même qu’un enfant était né de cette relation (et ne devait vivre que peu de temps, ce qui semble d’attrister personne).
Mais l’on ne peut restreindre une oeuvre si courte et si parfaite à l’examen d’événement. Le ressenti de chaque personnage, la manière dont il a appréhendé ce qui est survenu, la poésie et la délicatesse de l’écriture sont tout aussi importants. C’est un livre que j’ai eu envie de relire aussitôt, et c’est suffisamment rare pour moi pour être signalé.
Il est des romans épistolaires réussis (Les liaisons dangereuses), il est des romans épistolaires ratés, datés. Il en est d’autres, comme Le fusil de chasse, dont on oublie complètement qu’il est constitué de lettres.
Nous avons un narrateur, auteur, poète, qui écrit un poème sur (ou plutôt contre) la chasse, poème qui est publié sans faire de vagues – la réception d’un texte, on n’y pense pas toujours. Si, enfin, une lettre, d’un homme qu’avait croisé le narrateur, qui lui avait même inspiré ce texte, et qui s’est reconnu. Les trois lettres qui constituent le coeur de l’ouvrage, c’est lui qui les lui envoie. La première est de la fille d’une lointaine cousine. La seconde est de sa femme. La dernière est de sa lointaine cousine par alliance.
Dans ces lettres, c’est tout ce qui n’a pas été dit qui est exprimée. Trois points de vue féminin – une jeune fille à l’aube de sa vie amoureuse, sa mère et une femme, jeune encore, qui a été trahie au tout début de sa vie d’épouse. La première et la dernière se rejoignent, finalement, en victimes collatérale de la passion de leur mère pour l’une, de son époux pour l’autre, et si l’on ne sait comment l’une mènera sa vie, on sait comment l’autre a tout mis en oeuvre pour faire souffrir son mari. Mais souffre-t-on réellement quand on n’aime pas ? N’a-t-elle pas blessé qu’elle-même ?
L’on ne peut que se douter de la raison qui a empêcher ces deux êtres de vivre leur amour au grand jour – leur passion aurait-elle eu une telle force si elle n’avait pas été cachée, donc coupable ? Il est des faits qui peuvent aussi surprendre, comme l’adultère qui aurait dû être pardonné par Shaïko , alors même qu’un enfant était né de cette relation (et ne devait vivre que peu de temps, ce qui semble d’attrister personne).
Mais l’on ne peut restreindre une oeuvre si courte et si parfaite à l’examen d’événement. Le ressenti de chaque personnage, la manière dont il a appréhendé ce qui est survenu, la poésie et la délicatesse de l’écriture sont tout aussi importants. C’est un livre que j’ai eu envie de relire aussitôt, et c’est suffisamment rare pour moi pour être signalé.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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