[Womersley, Chris] Les affligés
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[Womersley, Chris] Les affligés
[Womersley, Chris] Les affligés
Titre : Les affligés
Auteur : Chris Womersley
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 320
Date de parution : mai 2012
Présentation de l'éditeur :
1919. La Grande Guerre terminée, la grippe espagnole fait des ravages à travers l'Australie. Dans une atmosphère de fin du monde, des hommes en armes parcourent les campagnes pour imposer la quarantaine et les déplacements sont strictement interdits.
Quinn Walker, un soldat démobilisé, retrouve la petite ville de Flint, en Nouvelle-Galles du Sud, qu'il a fuie dix ans plus tôt quand on l'a faussement accusé d'un crime effroyable. Persuadé que son père et son oncle le pendront s'ils le trouvent, Quinn rend clandestinement visite à sa mère mourante et se cache dans les collines avoisinantes. Il y rencontre Sadie Fox, une mystérieuse jeune fille, qui l'encourage à demander justice et semble en savoir plus qu'elle ne le devrait sur son supposé crime.
Roman sombre et lumineux à la fois, où il est question d'amour, de rédemption, de regret et de vengeance autant que portrait d'une époque tourmentée qui laisse les êtres désemparés, Les Affligés est aussi un livre sur les souffrances qu'inflige la guerre tant à ceux qui partent combattre qu'à ceux restés derrière pour toujours.
Mon avis :
Nul doute que Les affligés, le second roman de Chris Womersley, un écrivain australien va plaire aux amateurs de grandes et belles histoires.
Après avoir fait la première guerre mondiale dans les tranchées françaises, Quinn Walter revient en son village natal de Nouvelle Galle du Sud. Il revient sur les lieux du crime, là où sa jeune sœur Sarah a été assassinée en 1909. Quinn a été accusé de ce crime affreux, il a fui, s'est exilé puis s'est enrôlé dans l'armée. Partout rôdent la mort et la misère. Mais la fuite ne répare pas son âme meurtrie. Il revient à Flint, la gueule et l'âme cassées pour venger sa sœur et s'innocenter aux yeux de sa mère mourante à cause de l'épidémie de grippe espagnole qui sévit sur le pays.
Comment retrouver la sérénité après ce meurtre et les horreurs de la guerre? Gracie, la jeune orpheline qu'il rencontre dans les bois, miroir de sa jeune sœur peut-elle l'aider dans cette vengeance qu'il ne souhaite pas violente? Elle est, pour lui, le symbole de la vie et de l'espoir mais aussi le souvenir de cette jeune sœur qu'il a tant aimée.
Chris Womersley crée un univers sombre et mystérieux. Dans ce récit, on peut croire aux fantômes, aux messages de l'au-delà, à la magie des amulettes, mais surtout croire à la rédemption grâce aux contacts humains. Quinn a besoin du pardon de sa mère, de l'aveu de l'assassin et surtout de l'espoir et la force de Gracie.
L'auteur sait parfaitement créer une atmosphère évocatrice qui laisse au lecteur une part d'imagination et qui suscite un suspense et un grand intérêt. Les personnages sont vrais, humains et suffisamment complexes pour que le lecteur s' attache à comprendre leurs états d'âme, ce qui les propulse vers leur destin.
Invité- Invité
Re: [Womersley, Chris] Les affligés
Jostein jolie critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Womersley, Chris] Les affligés
Les Affligés est le genre de roman inclassable, qui vous embarque dans une autre époque et à l’autre bout du monde avec facilité mais gravité.
On ouvre le roman en 1909, lors d’un violent orage. Quinn Walker, 16 ans, est découvert par son oncle Robert Dalton et son père Nathaniel, un couteau à la main, couvert de sang, à côté du corps de sa jeune sœur Sarah. Accusé de meurtre, le jeune garçon prend la fuite et ne donne plus de nouvelle, jusqu’à ce que sa mère reçoive, des années plus tard, une lettre de l’armée annonçant sa mort au combat.
1919, la guerre est finie, la grippe espagnol sévit, et Quinn réapparait, autant abimé physiquement que moralement, victime de la guerre et toujours hanté par l’horreur de cette fameuse nuit d’orage. Caché dans les broussailles, près de la maison familiale placée en quarantaine, Quinn souhaite enfin faire éclater la vérité, honorer la mémoire de sa sœur, trouver le pardon de sa mère malade, en levant le voile sur sa culpabilité. En aura-t-il la force ? La petite Sadie, orpheline fantasque de 12 ans, qu’il rencontre comme par magie à son réveil, lui donnera t’elle le courage d’avancer ? Rien n’est simple. D’autant que le garçon est surnommé « l’Assassin » par tout le village depuis 10 ans, l’obligeant à vivre en fugitif, et que Sadie Fox est aussi attachante qu’effrayante.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce mélange de drame et de poésie. La plume de Chris Womersley m’a baladée entre passé et présent, fantastique et réalité et surtout entre le bon et le mauvais. A aucun moment, je n’ai su comment se finirait le livre, j’espérais un dénouement positif pour Quinn mais aucune certitude ne prenait le dessus, tant la cruauté s’immisçait dans son histoire.
On ouvre le roman en 1909, lors d’un violent orage. Quinn Walker, 16 ans, est découvert par son oncle Robert Dalton et son père Nathaniel, un couteau à la main, couvert de sang, à côté du corps de sa jeune sœur Sarah. Accusé de meurtre, le jeune garçon prend la fuite et ne donne plus de nouvelle, jusqu’à ce que sa mère reçoive, des années plus tard, une lettre de l’armée annonçant sa mort au combat.
1919, la guerre est finie, la grippe espagnol sévit, et Quinn réapparait, autant abimé physiquement que moralement, victime de la guerre et toujours hanté par l’horreur de cette fameuse nuit d’orage. Caché dans les broussailles, près de la maison familiale placée en quarantaine, Quinn souhaite enfin faire éclater la vérité, honorer la mémoire de sa sœur, trouver le pardon de sa mère malade, en levant le voile sur sa culpabilité. En aura-t-il la force ? La petite Sadie, orpheline fantasque de 12 ans, qu’il rencontre comme par magie à son réveil, lui donnera t’elle le courage d’avancer ? Rien n’est simple. D’autant que le garçon est surnommé « l’Assassin » par tout le village depuis 10 ans, l’obligeant à vivre en fugitif, et que Sadie Fox est aussi attachante qu’effrayante.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce mélange de drame et de poésie. La plume de Chris Womersley m’a baladée entre passé et présent, fantastique et réalité et surtout entre le bon et le mauvais. A aucun moment, je n’ai su comment se finirait le livre, j’espérais un dénouement positif pour Quinn mais aucune certitude ne prenait le dessus, tant la cruauté s’immisçait dans son histoire.
Invité- Invité
Re: [Womersley, Chris] Les affligés
Ce livre ne m'a pas laissé une impression transcendante.
Je n'ai trouvé crédible ni le héros ni la relation qu'il entretient avec sa sœur ni cette amitié bizarre qu'il noue avec une petite fille/sorcière et dont ni les origines ni les motivations ne sont claires.
Quand à l'histoire, entrecoupée de souvenirs du héros sur son enfance et sur son passé, je trouve qu'elle manque de rythme, qu'il ne se passe pas grand chose et surtout je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir.
En bref un livre qui m'a laissée sur ma faim.
Je n'ai trouvé crédible ni le héros ni la relation qu'il entretient avec sa sœur ni cette amitié bizarre qu'il noue avec une petite fille/sorcière et dont ni les origines ni les motivations ne sont claires.
Quand à l'histoire, entrecoupée de souvenirs du héros sur son enfance et sur son passé, je trouve qu'elle manque de rythme, qu'il ne se passe pas grand chose et surtout je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir.
En bref un livre qui m'a laissée sur ma faim.
Invité- Invité
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