[Card, Orson Scott] Les chroniques d'Alvin le Faiseur - Tome 3: L'apprenti

Les chroniques d'Alvin le Faiseur



Auteur : Orson Scott Card
Edition : Folio SF
Nombre de pages : 528 pages
ISBN : 978-2-07-041576-2


Quatrième de couverture :

« Je suis le Faiseur, dont la torche parlait, se dit Alvin. Elle a vu que j'avais en moi de quoi devenir un Faiseur. Faut que je trouve cette fille et faut qu'elle me dise ce qu'elle a vu. Parce que je le sais : si je possède ces pouvoirs que je me suis découverts, ce n'est pas uniquement pour tailler de la pierre sans les mains, guérir les malades ni courir dans les bois comme les hommes rouges. J'ai une tâche à remplir dans la vie et je n'ai pas l'ombre d'une idée sur la façon de m'y préparer. » Apprenti forgeron, apprenti Faiseur, Alvin est de retour dans son village natal. Sur sa route se dresse encore, multiforme, son mystérieux ennemi. « Le Faiseur, c'est celui qui fait partie de ce qu'il crée », dit l'Oiseau rouge...

Mon appréciation :


Enfin. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit après avoir lu ce troisième tome des aventures d’Alvin le Faiseur. « Enfin » parce que nous avons la description des pouvoirs d’Alvin. Nous pouvons enfin voir de quoi il est capable, pratiquement de tout  et même de l’inimaginable. Du coup, on peut lui faire faire tout ce qu’on veut. Par exemple, transformer un soc de charrue en fer en or (le rêve de tout alchimiste) et rendre le soc de charrue vivant, autonome, qui pourrait décider là où il retourne la terre et de préférence la terre fertile.
Cette grande liberté d’action et de potentialité, l’utilisation de charmes et de magie rendent le récit passionnant grâce aussi aux multiples rebondissements que permettent de tels pouvoirs.

Après un cafouillage de plusieurs années où Alvin vivait bien comme il le pouvait avec son immense pouvoir, je peux enfin ( !) lui voir un avenir, lui voir construire quelque chose dans son futur et on peut savoir où l’on va dans le récit. Avant ce troisième tome, je ne pouvais pas voir clairement où l’auteur voulait nous emmener.

J’ai particulièrement apprécié le contexte historique du « Traité des Esclaves en fuite » où l’on voit se dessiner progressivement les disparités Nord/Sud des Etats-Unis d’Amérique qui aboutiront à la Guerre de Sécession.

J’apprécie toujours autant les dialogues d’argot : « Vous connaissez tout ça, fit Anga. Tout c’que moi j’connais, c’est d’vous que j’le tiens, madame Guester. Pourquoi qu’vous m’demandez ça, asteure ? »

En bref, cette lecture du troisième tome m’a redonné envie de poursuivre la lecture avec beaucoup plus d’enthousiasme que précédemment.