[Shimazaki, Aki] Tsukushi

TSUKUSHI



Roman

144 pages édité chez Leméac en juin 2012

Résumé

Lors de la fête qui Souligne le treizième anniversaire de sa fille Mitsuba, Yûko découvre une boîte d'allumettes décorée d'une image de tsukushi. Cette figure symbolique, qu'elle trouve "artistique et érotique", sera le déclencheur d'une série de révélations qui pourraient compromettre l'existence de Yûko et la sérénité de son sentiment familial. Est-il possible que. Derrière le rideau de son mariage, "l'apparence d'être un couple importe plus que l'amour" ? Trahisons, doubles vies enfouies dans un silence impénétrable risquent bientôt de bouleverser sa vision du bonheur et le cours de sa vie.

Mon ressenti

Avec Tsukushi le lecteur rentre dans l’intimité d’un couple. Personnages que j’ai découverts dans sa trilogie …. Il ne s’agit plus du monde de l’entreprise pourtant c’est toujours de virilité, de masculinité, de représentation de cet homme japonais dont il est question. C’est du côté des femmes que nous découvrons cet homme ou ces hommes.

Toujours bien écrit, c’est avec plaisir que je me suis à nouveau plongée dans l’univers d’Aki à la découverte des us et coutumes du Japon. Il y a toujours le poids des convenances, de la représentation et de ce culte de soi à l’extérieur de la cellule familiale ou conjugale. C’est bien de cela dont il s’agit de secrets d’alcôve plus exactement, de ces couples japonais et plus particulièrement de l’histoire de Yûko dans cette société en pleine turbulence. La force de l’auteur, c’est de décrire avec chaleur un univers tout en douceur, en poésie, d’amener des personnages très proches de nous avec leur simplicité, leurs qualités et leurs défauts. L’auteur sait insuffler un malaise, un de je ne sais quoi qui fait que cela coince quelque part empreint de mystère.

Avec ce nouvel opus, le mensonge est montré comme un ciment, comme un code de vie et aborde sans fioriture la fragilité d’un couple ou des individus qui le compose : secret ? Jardin secret ? Mensonge ? Autre vie ? que dit-on à l’autre ? Comment connaissons l’autre qui partage sa vie ? Comment je me dévoile à l’autre ?
Un livre très riche malgré sa petitesse et son nombre de pages, je ne peux que vous conseiller de le lire et de le relire pour découvrir à nouveau d’autres niveaux…

encore bravo Mme AKI SHIMAZAKI, et un coup de cœur pour moi

J'ai beaucoup aimé de Shimazaki les cinq tomes "Le poids des secrets", et je m'étais dit que j'en lirai encore d'autres. Tu me confortes dans mes dires Pinki. Merci pour cette critique.

merci de ton passage Mariejo

merci Pinky pour cette critique je connais pas du tout cet auteur pour tout dire j'ai jamais lu d'auteur asiatique je sais pas pourquoi y a comme une barrière entre eux et moi

tu ne risques rien à en lire un, ce sont toujours des petits livres très courts, qui ont plein de niveaux différents...

merci de ton passage Louloute

Merci pour cet avis Pinky.
J'ai failli me laisser tenter lors du précédent salon du livre. Ce sera pour le jour où ma PAL aura sérieusement diminué.

Merci pour cette critique, Pinky.
Je ne connais pas cet auteur mais j'aimerais découvrir la littérature japonaise. Alors pourquoi pas ?

Je vais faire des recherches pour en savoir plus sur les différents livres de cet auteur féminin.

Mon avis:
On découvre dans ce quatrième tome, l'histoire de Yûko Tanase, que l'on avait découverte dans le premier tome: ici c'est de son point de vue, son histoire familiale, et, toujours dans le cadre de cet auteur, une atmosphère de perfection qui va être rompue. On sent le cheminement et les doutes s'installer, et la conclusion nous guide vers la fin de ce cycle, dont il me tarde!
L'écriture de Shimazaki ne fluctue pas, on reste dans des phrases vives, courtes, descriptives de l'environnement japonais. Il y a toutefois une vraie nouveauté, qui est celle de la sexualité abordée ici plus intimement, et de son impact sur le couple. Jusque là Shimazaki n'abordait que les notions d'amour, de désir délicat... On restait dans un discours plus poétiquement correct, plus propice à la culture japonaise faite de pudeur et d'éducation. Ici le discours est plus désinhibé, avec un sujet traité avec grâce.
Le seul bémol pour moi est la langueur, qui m'a impatienté ici car l'on sent ce qui va arriver à un moment donné et c'est frustrant!
Néanmoins, toujours un excellent moment de lecture.

Ma note: 9/10

Tsukushi est en quelque sorte la suite de Mitsuba. On retrouve Yuko Tanase, qui a fait un mariage de raison. Peu à peu, elle est tombée amoureuse de son mari. Elle a donc une vie idyllique, un mari parfait, une superbe petite fille, et des occupations idéales pour une femme de son rang. Mais un jour, Yuko va relever un léger détail qui pourrait laisser entrapercevoir une réalité bien différente de son quotidien.
Aki Shimazaki est un auteur que j’adore. J’aime son style d’écriture très poétique, très agréable pour nos faire découvrir le Japon, ses us et coutumes.
L’intrigue est mince, mais il est très agréable de se promener dans les pas de Yuko.
C’est un roman que j’ai beaucoup aimé.