[Molesini, Andréa] Tous les Salauds ne sont pas de Vienne
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[Molesini, Andréa] Tous les Salauds ne sont pas de Vienne
[Molesini, Andréa] Tous les Salauds ne sont pas de Vienne
Quatrième de couverture :
Novembre 1917, l'armée italienne recule face à l'offensive autrichienne. A un jet de pierres du Piave, non loin de Venise, le domaine des Spada est réquisitionné par l'ennemi. Les vaincus ne discutent pas, nous sommes entre gens de bonne compagnie. Mais le viol de jeunes villageoises suscitera chez tous les membres de la Villa Spada un sursaut patriotique :Paolo, dix-sept ans, le narrateur de cette histoire ; le grand-père original et désabusé qui s'exprime par aphorismes et son épouse, grande dame qui oppose e mur de son mépris à l'occupant ; Teresa, la fidèle cuisinière, et sa fille, la jolie et simplette Loretta ; le gardien du domaine, l'énigmatique Renato ; la tante Maria, belle femme émancipée ; et enfin la flamboyante Giulia, dont la beauté provocante fascine le jeune Paolo.
Au fil de la chronique de cette occupation, avec son lot de vexations, d'outrages et de compromissions, se dessine un formidable portrait de famille, annonçant l'avènement d'un des plus grands écrivains italiens contemporains.
Avis et commentaires :
Voilà une thématique qui me semblait inédite pour un passionné comme moi de chroniques historiques sur un pays dont la cuture et le passé m'ont toujours passionnés. Aborder sous la forme du récit d'un jeune adolescent au passé parental difficile et élevé par le reste de sa famille bourgeoise italienne était une gageure.
Mixant le récit des émois adolescents et la mise en place d'une résistance passive puis latente du domaine de Spada et des ses curieux et attachants membres face à une occupation militaire assez virulente de l'armée autrichienne, ce sont tout l'historique et les passions ou attraits de chacun que le lecteur découvre.
Récits picaresques par moment, entre Anglais, Autrichiens et dans un village où l'importance de la religion, de la noblesse et des relations entre les maîtres et maîtresses de la Villa, les villageois et les domestiques, tout cela rythme, anime et débarrasse le récit de toute lourdeur et introduit aussi des moments burlesques.
C'est une belle plume qui anime l'ensemble et par la mise en avant d'une période peu connue de l'histoire italienne, le côté très procédurier, collet monté de la grand mère, volage du grand père dont on attend le roman, une tante aux secrets mystérieux, un occupant autrichien aux attitudes paradoxales, bref une véritable maîtrise de l'art du portrait.
Un bon moment de lecture à conseiller et qui a reçu le Prix Littéraire Campiello 2011, l'équivalent italien de notre Goncourt.
Dernière édition par PetitePrincesse le Ven 8 Mar 2013 - 17:56, édité 1 fois (Raison : suppression image non hébergée)
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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