[Guichard, Marie] Le vin du souvenir
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Notre avis:
[Guichard, Marie] Le vin du souvenir
Titre: Le vin du souvenir
Auteur: Marie GUICHARD
Editeur: L'Harmattan
2007
112 pages
ISBN 978-2-296-01718-4
Quatrième de couverture:
Un homme et une femme, Tadzio et Marie, la belle soixantaine. Marie vient d'emménager, ils sont voisins, à quelques étages. Tadzio est peintre, exilé de l'Est avec, pour tout bagage, l'alcool dans l'âme, la peinture dans les veines. Marie aussi peint et elle est subjuguée par les tableaux de son amour tardif.
Tadzio enchante, transcende la vie. C'est bon un homme, dit Marie. Passion, humour et liberté aux couleurs de l'imaginaire, un réel d'amour, inespéré pour deux êtres de solitude.
Un quotidien magique mais qui peu à peu s'abîme dans les fragrances de l'alcool. Une passion dévastée par la plus séduisante des amantes, la vodka. Tadzio se perd en elle. Quelle est sa quête dans l'oubli qui le mène aux confins de la vie, quel souvenir perdu lie-t-il à l'amour de Marie. Enfer et déchéance de l'alcoolique, mais aussi sa quête de savoir et de lumière. Le récit d'une passion "corps et âme".
Mon avis:
Un livre qui brise les tabous liés à l'alcool, qui revisite cette maladie et fait approcher l'homme à travers le "vice".
En peu de pages, ce roman bouscule les a-priori.
Il y a l'alcoolisme bien sûr, présent par à-coups, mais qui sait aussi se faire oublier. L'alcoolisme, à la fois libérateur des angoisses existencielles et dévastateur. L'alcoolisme comme un art de vivre, au même titre que la peinture, en ce que tous deux permettent à l'homme d'espérer une transcendance, un idéal, une guérison de l'âme, impossibles à atteindre.
Il y a aussi l'amour, celui de deux êtres d'un certain âge, d'un âge auquel on dépeint rarement la passion. Comme si là encore il y avait un tabou, comme si l'amour du troisième âge ne pouvait être que sage. Marie Guichard nous projette dans un amour fou, foudroyant, qui prend Marie et Tadzio aux tripes, qui les emporte dans un tourbillon passionné, encore plus fort du fait de leur âge : ils n'ont plus toute la vie devant eux, il faut donc vivre ses envies immédiatement. L'amour qui tout de suite crée un lien indéfectible, l'amour comme un test, pour le meilleur et pour le pire.
Enfin il y a la solitude. Car on ne contrôle pas tout. La volonté n'efface pas la maladie, l'amour n'empêche pas le mal-être, la dépression. L'amour ne nous sauve pas de notre passé, ni de nous-mêmes.
Auteur: Marie GUICHARD
Editeur: L'Harmattan
2007
112 pages
ISBN 978-2-296-01718-4
Quatrième de couverture:
Un homme et une femme, Tadzio et Marie, la belle soixantaine. Marie vient d'emménager, ils sont voisins, à quelques étages. Tadzio est peintre, exilé de l'Est avec, pour tout bagage, l'alcool dans l'âme, la peinture dans les veines. Marie aussi peint et elle est subjuguée par les tableaux de son amour tardif.
Tadzio enchante, transcende la vie. C'est bon un homme, dit Marie. Passion, humour et liberté aux couleurs de l'imaginaire, un réel d'amour, inespéré pour deux êtres de solitude.
Un quotidien magique mais qui peu à peu s'abîme dans les fragrances de l'alcool. Une passion dévastée par la plus séduisante des amantes, la vodka. Tadzio se perd en elle. Quelle est sa quête dans l'oubli qui le mène aux confins de la vie, quel souvenir perdu lie-t-il à l'amour de Marie. Enfer et déchéance de l'alcoolique, mais aussi sa quête de savoir et de lumière. Le récit d'une passion "corps et âme".
Mon avis:
Un livre qui brise les tabous liés à l'alcool, qui revisite cette maladie et fait approcher l'homme à travers le "vice".
En peu de pages, ce roman bouscule les a-priori.
Il y a l'alcoolisme bien sûr, présent par à-coups, mais qui sait aussi se faire oublier. L'alcoolisme, à la fois libérateur des angoisses existencielles et dévastateur. L'alcoolisme comme un art de vivre, au même titre que la peinture, en ce que tous deux permettent à l'homme d'espérer une transcendance, un idéal, une guérison de l'âme, impossibles à atteindre.
Il y a aussi l'amour, celui de deux êtres d'un certain âge, d'un âge auquel on dépeint rarement la passion. Comme si là encore il y avait un tabou, comme si l'amour du troisième âge ne pouvait être que sage. Marie Guichard nous projette dans un amour fou, foudroyant, qui prend Marie et Tadzio aux tripes, qui les emporte dans un tourbillon passionné, encore plus fort du fait de leur âge : ils n'ont plus toute la vie devant eux, il faut donc vivre ses envies immédiatement. L'amour qui tout de suite crée un lien indéfectible, l'amour comme un test, pour le meilleur et pour le pire.
Enfin il y a la solitude. Car on ne contrôle pas tout. La volonté n'efface pas la maladie, l'amour n'empêche pas le mal-être, la dépression. L'amour ne nous sauve pas de notre passé, ni de nous-mêmes.
Véronique M.- Grand sage du forum
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Localisation : 04
Emploi/loisirs : prof d'écoles/ lecture randonnée jeux de société, puzzles
Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: [Guichard, Marie] Le vin du souvenir
Merci Véronique pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24589
Age : 56
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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