[Isaka, Kôtarô] La prière d'Audubon

LA  PRIÈRE  D'AUDUBON



Roman conte, édité chez Picquier en février 2011

448 pages

Résumé

Un jeune informaticien, Itô, se réveille un beau matin sur une île inconnue. Une île qui s'est refermée sur elle-même, il y a cent cinquante ans, au moment précis où le reste du Japon s'ouvrait au monde.
Accompagné d'un étrange guide, il part à la découverte de l'île et de ses habitants, insolites et attachants : un peintre qui ment comme il respire, une fillette à l'écoute des battements de son coeur, un justicier poète amoureux des fleurs et, surtout, un épouvantail capable de prédire l'avenir. On retrouve bientôt ce dernier démembré aux quatre coins d'une rizière. Qui a commis cet acte abominable qui s'apparente à un meurtre ?
Cette question est une clé ouvrant sur bien d'autres énigmes et morts inexpliquées.
Héritier moderne d'Alice au pays des merveilles, Itô ira de découverte en découverte, au fil d'un récit haletant, où fantastique et humour s’ombrent de cruauté, tandis que l'intrigue, de disparitions en coups de théâtre, s'assemble brillamment comme un puzzle dont toutes les pièces trouveront leur place à la fin.

Mon ressenti

J’ai aimé cette balade dans cet univers qui propose un arrêt sur image. Itô se retrouve sur cette île inconnue, coupée du monde. Une seule personne fait le lien avec le continent pour ramener des denrées, porter le courrier lorsqu’il y en a.

Je suis devenue les yeux, la pensée d’Itô au travers de cette balade hors du temps en faisant la connaissance de ses habitants qui ont tous une particularité qui pourrait être les miennes. Chacun est définie par ce trait singulier, ils sont autant de taches de couleur pour déterminer une personnalité. Ils sont tous reliés par un personnage central qui apporte soutiens, réflexions, bonheurs, idées… en la personne d’un épouvantail… jusqu’au moment où l’on découvre son corps démembré aux quatre vents. Qui et pourquoi ?

L’île est huilé comme une merveilleuse machine jusqu’au drame où tous, sont en fait des pièces d’un puzzle. J’ai déambulé dans cette île à la découverte de « l’assassin » : les personnalités se dévoilent, les liens se défont et se tissent autrement faisant écho à mes propres souvenirs et émotions…
Une première métaphore  apparait entre  la société japonaise (l’île) qui s’est ouverte au monde (le continent),  j’en vois une seconde entre moi (l’île) et les autres (la famille, les relations, la société… représentés par le continent).

Le livre est construit de façon magistrale avec suspense, humour, entre fantastique et policier, bons ou mauvais sentiments. L’auteur m’a promenée aux hasards de ses propres déambulations pour m’amener vers une fin magistrale qui m’a laissée … sur le … !

Pour les amateurs, il n’y a pas de jardinier, c’est déjà un indice sinon vous pouvez découvrir cette île. Il vous suffit d’embarquer à bord…

Merci Pinky pour ta critique    

merci Louloute d'avoir pris le temps de me lire

C'est normal     

Jolie critique Pinky!

merci beaucoup Step