[Faulkner, William] Le bruit et la fureur
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[Faulkner, William] Le bruit et la fureur
Paru dans les années 30. Lu en éd Folio, en trad.française de 1937, 250 pages.
Quatrième de couverture
«Le bruit et la fureur a été pour Faulkner œuvre de dilection, chérie entre toutes parce qu'elle avait été son plus bel échec, aimait-il à dire, tentative nécessairement faillie et toujours recommencée d'apprivoiser l'image de beauté qui le hantait, celle de Caddy, sa "belle et tragique petite fille" ; œuvre de son élection, de la certitude éblouie de l'écrivain qui se sait désormais poète - "esprit consacré", selon l'expression de Wordsworth dans Le Prélude (livre IV, v.337). Que ce roman ait été pour son auteur expérience d'écriture, c'est-à-dire littérature, c'est-à-dire certitude d'entrer en Littérature, avec l'évidence irrécusable de l'orage, amène le lecteur à se faire co-écrivain, à co-naître au texte, comme disait Paul Claudel, à faire que sa lecture soit à son tour écriture. Le bruit et la fureur réfléchit aussi le lieu et le temps où il s'inscrit. Le temps qui sépare la guerre de Sécession de ces années vingt où Faulkner entre en littérature - temps du déclin du Sud et de la remémoration obsessionnelle du passé - est une période de transition où le Sud passe de l'économie agraire des plantations et d'une stratification sociale immuable à une économie industrielle où sont remis en cause tous les paradigmes socio-économiques (la famille, l'ancêtre, le maître...), fondés en dernière instance sur les valeurs de la masculinité.» François Pitavy
Je n'aime pas ce 4è de couverture qui, pour moi, est écrit en mauvais Français !
C'est un livre original et énervant, où l'on suit d'abord les péripéties d'une famille sudiste US des années 1930 avec les yeux d'un fou, puis d'un suicidaire, et enfin d'un colérique !
Ce livre est très décevant dans une première lecture, mais sachant qu'il s'agit d'un chef d'œuvre, on s'accroche pour comprendre, et on est fier d'avoir fait "l'effort intellectuel"...
Mais pour le plaisir de la lecture, ce n'est pas top !
2 étoiles /5
NB : il faudra que je revoie ma tutrice pour faire cette présentation dans les normes !
Quatrième de couverture
«Le bruit et la fureur a été pour Faulkner œuvre de dilection, chérie entre toutes parce qu'elle avait été son plus bel échec, aimait-il à dire, tentative nécessairement faillie et toujours recommencée d'apprivoiser l'image de beauté qui le hantait, celle de Caddy, sa "belle et tragique petite fille" ; œuvre de son élection, de la certitude éblouie de l'écrivain qui se sait désormais poète - "esprit consacré", selon l'expression de Wordsworth dans Le Prélude (livre IV, v.337). Que ce roman ait été pour son auteur expérience d'écriture, c'est-à-dire littérature, c'est-à-dire certitude d'entrer en Littérature, avec l'évidence irrécusable de l'orage, amène le lecteur à se faire co-écrivain, à co-naître au texte, comme disait Paul Claudel, à faire que sa lecture soit à son tour écriture. Le bruit et la fureur réfléchit aussi le lieu et le temps où il s'inscrit. Le temps qui sépare la guerre de Sécession de ces années vingt où Faulkner entre en littérature - temps du déclin du Sud et de la remémoration obsessionnelle du passé - est une période de transition où le Sud passe de l'économie agraire des plantations et d'une stratification sociale immuable à une économie industrielle où sont remis en cause tous les paradigmes socio-économiques (la famille, l'ancêtre, le maître...), fondés en dernière instance sur les valeurs de la masculinité.» François Pitavy
Je n'aime pas ce 4è de couverture qui, pour moi, est écrit en mauvais Français !
C'est un livre original et énervant, où l'on suit d'abord les péripéties d'une famille sudiste US des années 1930 avec les yeux d'un fou, puis d'un suicidaire, et enfin d'un colérique !
Ce livre est très décevant dans une première lecture, mais sachant qu'il s'agit d'un chef d'œuvre, on s'accroche pour comprendre, et on est fier d'avoir fait "l'effort intellectuel"...
Mais pour le plaisir de la lecture, ce n'est pas top !
2 étoiles /5
NB : il faudra que je revoie ma tutrice pour faire cette présentation dans les normes !
Dernière édition par Denis76 le Mar 28 Jan 2014 - 17:21, édité 2 fois (Raison : ajout sondage)
Invité- Invité
Re: [Faulkner, William] Le bruit et la fureur
Peux-tu rajouter un résumé, Denis, ou le quatrième de couv dans ton message initial (clique sur "Editer" en haut à droite) ? Tu peux également voter maintenant que le sondage est ajouté...
Invité- Invité
Re: [Faulkner, William] Le bruit et la fureur
De rien !
Je ne fais plus de résumé perso depuis qu'on m'a dit de les "spoiler". (cacher pour ne pas dévoiler, ou alors je fais des mini résumés ultra simples pour avoir une idée du livre ! )
Je ne fais plus de résumé perso depuis qu'on m'a dit de les "spoiler". (cacher pour ne pas dévoiler, ou alors je fais des mini résumés ultra simples pour avoir une idée du livre ! )
Invité- Invité
Re: [Faulkner, William] Le bruit et la fureur
Mon ressenti
La lecture de cette histoire m’a percutée et mise mal à l’aise parfois, voire déstabilisée. L’auteur réussit son pari, la confusion est grande tant autour des personnages que chez le lecteur.
Deux familles sont sur le même domaine, ce sont les années 1900 dans le sud-américain. La famille Compson composée de Jason et Caroline (les parents), de Quentin, Caddy (l’unique fille), Jason, Maury (les enfants) et Quentin (fille de Caddy). La famille des domestiques : Roskus et Dilsey (les parents) Versh, Frony (fille), T.P. et Luster (les enfants). Tous les opposent : la couleur de peau, l’appartenance, le pouvoir.
Propriétaires terriens de père en fils, le domaine se meurt et la famille sombre petit à petit dans la misère… alors que du côté de l’autre famille, l’espoir fleurit, la réussite germe, la liberté apparait…
A tour de rôle, Maury, Jason, Quentin et Disley vont nous narrer et raconter une journée. Faulkner joue avec la confusion des sens, du temps, l’utilisation dans sa façon d’écrire de flash-backs, de digressions, d’errances, rendent difficile parfois la lecture. Tout se mélange, un peu à l’image de ce que ressent Maury.
Entre colère et cynisme, ressassement obsessionnel, la faute et le péché, le roman évoque en filigrane la transmission et l’expiation de l’histoire du sud.
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Pinky- Grand sage du forum
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