[Powell, Margaret] Les tribulations d'une cuisinière anglaise

Titre: Les tribulations d'une cuisinière anglaise
Auteur :Margaret Powell
Editions : France Loisirs
Réédité en novembre 2013
ISBN: 978-2-298-07795-7
Nbre de pages : 249

Quatrième de couverture:

Dans l'Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d'être institutrice, mais elle est issue d'un milieu modeste et doit " entrer en condition ".
De fille de cuisine elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison.
Confinée au sous-sol de l'aube à la nuit, elle n'en est pas moins au service de " ceux qu'on appelle "Eux" ",
des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d'argent.
Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail,
jusqu'à ce qu'elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l'emmènera loin des cuisines des maîtres.

Mon avis:

J'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre qui témoigne des conditions de vie des gens de maison dans la première moitié du 20éme siècle.
Margaret obligée de quitter l'école très tôt afin d’alléger les charges de sa famille se voit contrainte de devenir domestique dans une maison
bourgeoise, à cette époque les domestiques considérées comme des objets sont légion dans les familles aisées....bourgeoises ou aristocrates.

Leur vie est très dure, pas d'horaire, pas de jours de repos et des salaires de misère, mais Margaret dans une langue simple remplie d'anecdotes
nous fait vivre ses années de domesticité avec humour et fantaisie....

Ceux dans bas "les domestiques" tous soudés contre ceux d'en haut "les patrons", qui eux se plaignent de leurs domestiques à longueur de thé et de diners,
tout cela raconté avec bonne humeur et de nombreuses anecdotes désopilantes, fait de ce récit vécu une lecture distrayante, amusante très instructive, qu'on a du mal à lâcher.

Dans la présentation, la première page commence ainsi<< "Ne t'en fais pas, va! Dis-toi qu'ils font leurs besoins exactement comme nous".
C'est en ces termes qu'au début des années 1920 Mrs McIlroy, cuisinière chez le révérend Clydesdale, console Margaret, alors agée de quinze ans, lorsque Mrs Clydesdale
lui reproche de ne pas avoir suffisamment astiqué les cuivres de la porte d'entrée>>

De plus c'est un choc quand on pense que ce récit se situe une époque très proche de nous. Cet ouvrage nous livre une très intéressante étude de la hiérarchie qui régnait tant entre les différents membres du personnel, qu'entre gens d'en haut.

Mais c'est un récit qui n'est jamais triste ou misérabiliste, au contraire Margaret Powell sait raconter cette période de sa vie avec humour et une intelligence remarquable.

Plus tard cette femme intelligente et curieuse de tout passera en 1969 son baccalauréat (version anglaise), après avoir élevé ses trois enfants.
Quand son témoignage paraitra il aura un énorme succès.

Je vote coup de cœur pour ce témoignage hors du commun.

Merci Step pour ta critique, qui donne envie de le noter, ce que je fais de ce pas   

Merci step, je note celui-la qui devrait me plaire

  les filles d'être passées me lire   

Livre sympa, à lire sur la plage ou dans une chaise longue. Un certain humour, aussi (Anglais?). Je vote 7/10.

Merci Anne je l'ai commandée   

Je me le note aussi, ta critique m'a donné envie

J'ai bien aimée suivre les tribulations de Margaret dans les cuisines des gens d'en haut. J'ai appris beaucoup sur cette époque et sur la vie des gens " en condition ". Margaret est attachante, une tendre avec une volonté de fer.  
L’écriture est simple mais agréable, sans prise de tête, avec en prime des petites astuces.

note 8/10

Ok, Ok, c'est noté !

  

Contente qu'il t'ait plu Louloute  

Merci à toi de me l'avoir fait découvrir    

Il a l'air sympa !! merci pour ta critique !

Plus un reportage ou une interview qu'un roman, je n'ai pas été emballée.
J'attendais plus (et oui la faute aux commentaires enthousiastes !), intéressant, mais les "c'était mieux avant, c'était plus dur mais on était des travailleurs (nous)" m'ont un peu lassé, les généralités sur le monde actuel aussi.
Toujours un coté donneur de leçons en sous entendu ...
J'aurais aimé un sujet plus approfondi, l'auteure dit être heureuse maintenant et ne pas être aigrie mais ce n'est pas l'impression qu'elle m'a donné.
Je crois qu'elle m'a fait penser à une personne que je connais (et gna gna gna ...) d'où cet avis plus que mitigé !

Merci Marie Do pour ta critique