[Gibson, William] Neuromancien
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Votre avis sur "Neuromancien"
[Gibson, William] Neuromancien
Genre : Science-Fiction - Cyberpunk
Editions :J’ai Lu
ISBN : 229030820X
319 pages
Quatrième de couverture :
Jusqu'à aujourd'hui, Case était le meilleur hacker à croiser sur les autoroutes de l'information. Le cerveau directement relié à la matrice, il savait comme personne se frayer un chemin parmi les labyrinthes du cyberspace et pirater des données confidentielles pour le compte de ses clients richissimes. Mais il a commis l'erreur de vouloir doubler un de ses employeurs qui, en guise de représailles, l'a amputé de son système nerveux, le privant ainsi de son accès à la matrice. De retour dans la prison de chair de son corps, Case tente de s'échapper à nouveau par le biais des drogues, jusqu'à ce qu'une obscure conspiration lui offre une seconde chance... mais à quel prix ?
Mon avis :
Bof, bof, bof...
Certes, le cyber-punk n’est pas, dans la vaste nébuleuse de la Science-Fiction, mon sous-genre préféré mais je ne m’attendais tout de même pas à une lecture aussi poussive. Les personnages, pas antipathiques en soi, sont trop mécaniques pour susciter un réel intérêt. Certes, c’est le futur, le temps du cyber-espace et des implants cybernétiques, mais une humanité à la fois si glacée et si pathétique n’inspire guère qu’une vague incrédulité. Quant à la sombre conspiration servant de base à l’intrigue, elle est tellement sombre que je n’ai toujours pas saisi de quoi il retournait, ni même si elle avait abouti. Ou pas. Et si c’était une bonne chose. Ou pas. Le thème - mécanisation, dématérialisation, frontières ténues de la conscience, de l’âme - aurait pu être riche et inspiré. Il n’en est rien. C’est pauvre, à peine effleuré.
Pour ce qui est de l’écriture, c’est brouillon, au point qu’il devient souvent difficile de comprendre qui fait quoi et qui parle, difficulté que l’auteur contourne en intercalant des prénoms aux quatre coins des dialogues. Ce qui donne l’impression que les protagonistes sont bourrés en permanence. «Parce que tu vois, Case, si tu réfléchis bien, Case, c’est quand même grâce à toi, Case, qu’on va s’en sortir, mon p’tit Case».
Bref, ce livre n’a, à mes yeux, que le mérite d’être le premier de son genre, ce qui n’est pas suffisant pour que je le recommande.
Ma note : 3/10
Jusqu'à aujourd'hui, Case était le meilleur hacker à croiser sur les autoroutes de l'information. Le cerveau directement relié à la matrice, il savait comme personne se frayer un chemin parmi les labyrinthes du cyberspace et pirater des données confidentielles pour le compte de ses clients richissimes. Mais il a commis l'erreur de vouloir doubler un de ses employeurs qui, en guise de représailles, l'a amputé de son système nerveux, le privant ainsi de son accès à la matrice. De retour dans la prison de chair de son corps, Case tente de s'échapper à nouveau par le biais des drogues, jusqu'à ce qu'une obscure conspiration lui offre une seconde chance... mais à quel prix ?
Mon avis :
Bof, bof, bof...
Certes, le cyber-punk n’est pas, dans la vaste nébuleuse de la Science-Fiction, mon sous-genre préféré mais je ne m’attendais tout de même pas à une lecture aussi poussive. Les personnages, pas antipathiques en soi, sont trop mécaniques pour susciter un réel intérêt. Certes, c’est le futur, le temps du cyber-espace et des implants cybernétiques, mais une humanité à la fois si glacée et si pathétique n’inspire guère qu’une vague incrédulité. Quant à la sombre conspiration servant de base à l’intrigue, elle est tellement sombre que je n’ai toujours pas saisi de quoi il retournait, ni même si elle avait abouti. Ou pas. Et si c’était une bonne chose. Ou pas. Le thème - mécanisation, dématérialisation, frontières ténues de la conscience, de l’âme - aurait pu être riche et inspiré. Il n’en est rien. C’est pauvre, à peine effleuré.
Pour ce qui est de l’écriture, c’est brouillon, au point qu’il devient souvent difficile de comprendre qui fait quoi et qui parle, difficulté que l’auteur contourne en intercalant des prénoms aux quatre coins des dialogues. Ce qui donne l’impression que les protagonistes sont bourrés en permanence. «Parce que tu vois, Case, si tu réfléchis bien, Case, c’est quand même grâce à toi, Case, qu’on va s’en sortir, mon p’tit Case».
Bref, ce livre n’a, à mes yeux, que le mérite d’être le premier de son genre, ce qui n’est pas suffisant pour que je le recommande.
Ma note : 3/10
Invité- Invité
Re: [Gibson, William] Neuromancien
Tu as réussi à aller jusqu'au bout ! Bravo ! Après avoir lu ton avis ce livre restera donc dans mes cartons et sans le moindre regret .
Sara2a- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3030
Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Sujets similaires
» [Tapply, William G.] Casco Bay
» WILKIE COLLINS, William
» [Shakespeare, William] Macbeth
» [Wilkie Collins, William] Je dis non
» [Gerhardie, William] Les Polyglottes
» WILKIE COLLINS, William
» [Shakespeare, William] Macbeth
» [Wilkie Collins, William] Je dis non
» [Gerhardie, William] Les Polyglottes
Partage lecture :: Nos critiques :: Littératures de l'Imaginaire :: Autres auteurs - Littératures de l'imaginaire
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum