[Kawabata, Yasunari] Les Belles endormies
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Avez vous aimé les Belles Endormies de Kawabata
[Kawabata, Yasunari] Les Belles endormies
Année : 1960-61
Nombre de pages : 125
Éditions Livre de poche, traduit du japonais par R. Sieffert.
4è de couverture :
Eguchi est un homme de soixante-cinq ans. Conseillé par un ami, il se rend dans une mystérieuse auberge fréquentée par des vieillards en mal de plaisir où l'on peut dormir avec de jeunes filles sous narcotique que rien ne peut réveiller. Ce sont les « belles endormies ». Egushi peut les toucher, les caresser, les sentir, mais la stricte loi de la maison lui interdit d'aller plus loin. Il n'a pas le temps d'aimer ces filles qu'il ne revoit plus après son réveil. Il se maintient donc à cette frontière érotique. Il se demande s'il aime ces filles, et s'il peut leur faire l'amour. Mais il ne fait ni l'un ni l'autre. Ces nuits sont érotiques, mélanges de désir, de retenue et de frustration. Cette maison des Belles Endormies sera l'occasion pour Eguchi de revenir sur son passé. Car le mal d'Eguchi est la vieillesse. Sa « maladie » qui le fait glisser vers la mort et lui fait éprouver le sentiment, très dur au demeurant, de ne plus pouvoir être digne de la seule raison de vivre de l'homme, soit la femme. Et il refuse de se comparer à ces vieillards qui fréquentent cette maison, car la beauté leur est devenue inaccessible avec l'âge. Ce mal, Eguchi le refuse en se remémorant ses aventures de jeunesse avant de se retrouver inévitablement face à la triste vérité, face à une jeune fille endormie à ses côtés. Et il est assailli par ses désirs. Le désir de rompre le silence, le désir de donner la mort, le désir de voir une réaction volontaire pour lui montrer qu'il n'est pas arrivé au point où sa passion pour l'amour s'est éteinte. Une femme nue que rien ne peut sortir de son sommeil, donnée en pâture aux fantasmes d'un homme, ne satisfait pas Eguchi qui voit en cet état de fait sa propre mort.
Critiques :
ici, de Pascale Arguedas "Je considère ce livre comme le meilleur de Kawabata. L'érotisme se situe à mi-chemin entre l'amour et le sexe, dans un fragile équilibre entre les sentiments et les sens. La difficulté et la beauté de l'érotisme consistent à rester sur cette frontière, sans glisser ni dans l'amour ni dans le sexe . Les Belles Endormies est une méditation sur des thèmes chers à l'auteur, tels que la mort, la solitude, l'amour et l'érotisme. "
Mon avis :
Tentée par la curiosité j'ai lu ce livre.... et j'en ai été déçue... ni drôle, ni émouvant, ni .., ni... ! On ne peut même pas dire qu il porte à réflexion. Je l'ai lu en entier et attendu tout le livre que l histoire et l'attachement au personnage débute réellement mais en vain, le poussin a été tué dans l'oeuf. Alors je me dis que peut etre était il révolutionnaire en 1961 , mais dans ce cas il faut le lire en se plaçant bien dans le contexte...
Ma note :
03/20
Nombre de pages : 125
Éditions Livre de poche, traduit du japonais par R. Sieffert.
4è de couverture :
Eguchi est un homme de soixante-cinq ans. Conseillé par un ami, il se rend dans une mystérieuse auberge fréquentée par des vieillards en mal de plaisir où l'on peut dormir avec de jeunes filles sous narcotique que rien ne peut réveiller. Ce sont les « belles endormies ». Egushi peut les toucher, les caresser, les sentir, mais la stricte loi de la maison lui interdit d'aller plus loin. Il n'a pas le temps d'aimer ces filles qu'il ne revoit plus après son réveil. Il se maintient donc à cette frontière érotique. Il se demande s'il aime ces filles, et s'il peut leur faire l'amour. Mais il ne fait ni l'un ni l'autre. Ces nuits sont érotiques, mélanges de désir, de retenue et de frustration. Cette maison des Belles Endormies sera l'occasion pour Eguchi de revenir sur son passé. Car le mal d'Eguchi est la vieillesse. Sa « maladie » qui le fait glisser vers la mort et lui fait éprouver le sentiment, très dur au demeurant, de ne plus pouvoir être digne de la seule raison de vivre de l'homme, soit la femme. Et il refuse de se comparer à ces vieillards qui fréquentent cette maison, car la beauté leur est devenue inaccessible avec l'âge. Ce mal, Eguchi le refuse en se remémorant ses aventures de jeunesse avant de se retrouver inévitablement face à la triste vérité, face à une jeune fille endormie à ses côtés. Et il est assailli par ses désirs. Le désir de rompre le silence, le désir de donner la mort, le désir de voir une réaction volontaire pour lui montrer qu'il n'est pas arrivé au point où sa passion pour l'amour s'est éteinte. Une femme nue que rien ne peut sortir de son sommeil, donnée en pâture aux fantasmes d'un homme, ne satisfait pas Eguchi qui voit en cet état de fait sa propre mort.
Critiques :
ici, de Pascale Arguedas "Je considère ce livre comme le meilleur de Kawabata. L'érotisme se situe à mi-chemin entre l'amour et le sexe, dans un fragile équilibre entre les sentiments et les sens. La difficulté et la beauté de l'érotisme consistent à rester sur cette frontière, sans glisser ni dans l'amour ni dans le sexe . Les Belles Endormies est une méditation sur des thèmes chers à l'auteur, tels que la mort, la solitude, l'amour et l'érotisme. "
Mon avis :
Tentée par la curiosité j'ai lu ce livre.... et j'en ai été déçue... ni drôle, ni émouvant, ni .., ni... ! On ne peut même pas dire qu il porte à réflexion. Je l'ai lu en entier et attendu tout le livre que l histoire et l'attachement au personnage débute réellement mais en vain, le poussin a été tué dans l'oeuf. Alors je me dis que peut etre était il révolutionnaire en 1961 , mais dans ce cas il faut le lire en se plaçant bien dans le contexte...
Ma note :
03/20
Invité- Invité
Re: [Kawabata, Yasunari] Les Belles endormies
En tout cas bravo pour ta première critique, rien à dire impeccable.
audreyzaz- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3345
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Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Kawabata, Yasunari] Les Belles endormies
je l'ai commencé hier mais j'ai un peu de mal à m'y attacher.
Invité- Invité
Re: [Kawabata, Yasunari] Les Belles endormies
que dire sinon qui je n'ai pas vraiment accroché. Il ne se passe pas grand chose si n'est un vieil homme qui revit son passé. J'ai trouvé le livre très "platonique", bref je suis contente de l'avoir enfin terminé
Invité- Invité
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