[Hoffman, Gert] Notre philosophe
2 participants
Page 1 sur 1
notre philosphe
[Hoffman, Gert] Notre philosophe
NOTRE PHILOSOPHE
Roman jeunesse édité chez Acte Sud en août 2006
165 pages
Résumé
"Au point où en sont les choses, vous feriez mieux de ne plus lui adresser la parole dans la rue, disait régulièrement notre mère lorsque nous l'avions dépassé. Et le saluer, demandions-nous, on le salue encore ? Non, disait ma mère, il ne faut plus le saluer non plus. Nous devions faire semblant de ne pas le connaître, comme s'il n'était déjà plus là." Dans les années 1930, en Allemagne, un enfant
assiste sans comprendre à la mise à mort programmée, par exclusions successives, de son voisin, M. Veilchenfeld. Roman de la bassesse ordinaire, Notre philosophe est aussi un bouleversant réquisitoire contre toute expérience totalitaire.
Mon ressenti
Un texte époustouflant : les mots claquent au fil des pages. Impuissante, je découvre avec horreur comment nous (les adultes) pouvons tuer « gentiment » par le mépris, par l’indifférence… Entre le questionnement parfois naïf des deux enfants face à ce qui se passe et le monde des adultes, c’est un fossé qui s’agrandit.
Petit à petit, l’exclusion du professeur s’installe dans cette année 1938 où le nazisme gronde. L’absurdité de la situation et la tension se dévoilent au travers des yeux des enfants. Ils ne comprennent pas ce qui se passe.
Le processus de l’oubli, la mise à mort d’un individu gangrènent petit à petit les esprits des adultes en réponse à un pouvoir totalitaire où seule une pensée inculte dirigée par la peur prévaut sur les richesses des différences et la construction en libre pensée de sa personnalité.
L’auteur a grandi aussi avec cette montée du nazisme, comme beaucoup d’auteurs ou d’Allemands de cette période. Dans ce texte où les mots cisèlent en filigrane la mémoire et la culpabilité de ce peuple, sont autant de questionnements dans la construction de leur identité.
Un grand coup de cœur
Roman jeunesse édité chez Acte Sud en août 2006
165 pages
Résumé
"Au point où en sont les choses, vous feriez mieux de ne plus lui adresser la parole dans la rue, disait régulièrement notre mère lorsque nous l'avions dépassé. Et le saluer, demandions-nous, on le salue encore ? Non, disait ma mère, il ne faut plus le saluer non plus. Nous devions faire semblant de ne pas le connaître, comme s'il n'était déjà plus là." Dans les années 1930, en Allemagne, un enfant
assiste sans comprendre à la mise à mort programmée, par exclusions successives, de son voisin, M. Veilchenfeld. Roman de la bassesse ordinaire, Notre philosophe est aussi un bouleversant réquisitoire contre toute expérience totalitaire.
Mon ressenti
Un texte époustouflant : les mots claquent au fil des pages. Impuissante, je découvre avec horreur comment nous (les adultes) pouvons tuer « gentiment » par le mépris, par l’indifférence… Entre le questionnement parfois naïf des deux enfants face à ce qui se passe et le monde des adultes, c’est un fossé qui s’agrandit.
Petit à petit, l’exclusion du professeur s’installe dans cette année 1938 où le nazisme gronde. L’absurdité de la situation et la tension se dévoilent au travers des yeux des enfants. Ils ne comprennent pas ce qui se passe.
Le processus de l’oubli, la mise à mort d’un individu gangrènent petit à petit les esprits des adultes en réponse à un pouvoir totalitaire où seule une pensée inculte dirigée par la peur prévaut sur les richesses des différences et la construction en libre pensée de sa personnalité.
L’auteur a grandi aussi avec cette montée du nazisme, comme beaucoup d’auteurs ou d’Allemands de cette période. Dans ce texte où les mots cisèlent en filigrane la mémoire et la culpabilité de ce peuple, sont autant de questionnements dans la construction de leur identité.
Un grand coup de cœur
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Hoffman, Gert] Notre philosophe
Jeunesse ou littérature générale?
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Hoffman, Gert] Notre philosophe
l'éditon que j'ai, est mis en littérature jeunesse
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Hoffman, Gert] Notre philosophe
Donc je le déplace en littérature jeunesse
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Hoffman, Gert] Notre philosophe
merci à toi,désolée pour cette erreur
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Sujets similaires
» [Voltaire] Le Philosophe ignorant
» [Morrow, James] L'apprentie du philosophe
» [Cugno, Alain] La libellule et le philosophe
» [Gounelle, Laurent] Le philosophe qui n'était pas sage
» [Hoffman, Cara] So much pretty
» [Morrow, James] L'apprentie du philosophe
» [Cugno, Alain] La libellule et le philosophe
» [Gounelle, Laurent] Le philosophe qui n'était pas sage
» [Hoffman, Cara] So much pretty
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum